Note de lecture : Psychopathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?
Nous avons vu des choses folles ces dernières années. Impossibles à analyser tant les chocs ont été nombreux, comme tirés en rafale sur une population déjà neurasthénique. Cette analyse, même incomplète, est pourtant indispensable si on veut que cette société ait une chance de sortir de la nasse dans laquelle elle est tenue.
Dans "Psychopathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?", Ariane Bilheran donne de nombreux outils de compréhension, décortique les mécanismes psychologiques mis en œuvre à coups de traumatismes calculés et dosés pour obtenir le consentement à ce qui était impensable quelques mois plus tôt.
Nous avons vu, pour revenir sur certains exemples, des enfants muselés toute la journée, empêchés de jouer ensemble et accusés de tuer leurs grands-mères, injectés pour certains avec des produits expérimentaux, cela sans aucune preuve scientifique de l'intérêt de ces mesures aussi inédites que liberticides.
Nous avons vu des dizaines de milliers de personnes virées de leur emploi pour avoir refusé des injections expérimentales pour un virus absolument pas mortel : caissières, infirmières, secrétaires, éducateurs, serveurs... Et parmi ceux qui ont cédé à la pression, combien le paient aujourd'hui très cher, parfois en étant même incapables de travailler?
Bref : il faut se rappeler de ce qu'on nous a fait vivre. Et il faut comprendre ce qu'il s'est passé, ce qu'il nous est arrivés à tous, individuellement et collectivement, si on veut éviter que les prochaines couches de trauma de fassent régresser la société dans les abysses de l'humanité.
Une maladie mentale qui ronge le corps social
Ariane Bilheran (son site), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, propose dans "Psychopathologie du totalitarisme. Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?" (publié chez Trédaniel) une analyse de ce qu'elle qualifie de "psychose collective" et du processus totalitaire dans lequel elle s'inscrit : comment est-elle orchestrée ? Sur quels mécanismes psychologiques s'appuie-t-elle? Quels sont les impacts individuels et collectifs ? Comment reconnaître un pouvoir totalitaire ? Pourquoi certains sont-ils parvenus à résister ? Comment nous "réparer" ?
Selon la philosophe, il s'agit d'un processus totalitaire dont l'épisode du covid n'est qu'une des démonstrations, une des étapes. "C 'est bien une maladie mentale qui ronge le corps social et ambitionne de se propager à la totalité des individus", écrit l'auteure. Un système dans lequel le pouvoir promet la sécurité mais dans lequel même les plus serviles finissent broyés - même s'ils ne s'en rendent pas compte.
C'est un livre qui donne beaucoup à réfléchir, qui pose de nombreux éléments de réflexion. Car l'enjeu, c'est que la prochaine fois, moins de gens tombent dans le piège.
On a vu ces derniers temps que la "vérité" n'appartiendrait qu'à nos gouvernants et aux médias de masse, comme le souligne Ariane Bilheran, alors que dans les faits on nous a construit une réalité parallèle, on nous construit des vérités parallèles. Pour cela, on change la langue, le sens des mots, on invente de nouveaux mots et de nouveaux concepts, qu'on martèle du matin au soir par tous les canaux possibles.
Et pour avoir lu un certain nombre de rapports récents de l'OTAN sur la question, je sais que nos cerveaux sont considérés comme un terrain de guerre, qui ne doit être alimenté que par des conneries et par la propagande (les deux ayant tendance à se confondre).
On manie l'émotion, pour empêcher de réfléchir. "Penser devient un crime stupide ; c'est mettre en danger sa propre vie. Conséquence inévitable de cela, la stupidité se répand comme une maladie contagieuse parmi la population terrorisée", résume cette phrase du sociologue Léo Löwenthal, dont les propos sont cités par Ariane Bilheran.
Et puis on reconstruit la réalité, on diffuse un discours délirant dans la société et dans les esprits. Le livre explique comment, dans ces processus totalitaires, différents mécanismes psychologiques sont activés, par exemple la peur de ce qu'on ne connaît pas qui entraîne chez les individus le développement de mesures de protection, ou la haine de ceux qui ne suivent pas la direction commune, et qui vont très vite jouer le rôle crucial de bouc émissaire, d'Ennemi intérieur désigné.
Car le bouc émissaire permet de rassembler le troupeau contre lui, en inspirant la peur du bannissement, de la mise à l'index, voire de la destruction. Il permet que la frustration et la mauvaise estime soi, inhérent au renoncement, soient transférés sur quelqu'un d'autre, comme l'explique Ariane Bilheran. Et puis, qui a envie d'être montré du doigt, empêché de vivre, considéré comme un non citoyen ou même comme un problème social ?
Dans un système totalitaire, écrit-elle, "la haine de l'autre est le ciment du groupe", mais le corollaire c'est que pour suivre la masse, adhérer à l'idéologie imposée et s'en prendre à d'autres êtres humains, il faut se couper de sa part d'humanité, de cette partie qui nous relie tous. L'auteure explique comment le système totalitaire s'en prend méthodiquement aux fondements psychiques de l'humain, comment il efface l'individu pour ne considérer que des masses, des quantités, de l'uniforme.
Ce délire collectif se propage, grâce ou à cause d'un certain nombre de mécanismes sociaux et psychologiques bien connus au moins depuis la création de l'institut Tavistock en 1921 et des études sur le comportement des individus et des groupes.
La diffusion de ce délire collectif permet; comme le rappelle Ariane Bilheran, d'évacuer le sentiment de culpabilité, d'agréger les individus dans une sorte de faux consensus, et de légitimer des passages à l'acte.
Des individus placés sous tension en permanence
Le régime totalitaire, ou celui qui glisse dangereusement vers le totalitarisme, manie différentes armes qui conditionnent le psychisme, énumérées par Ariane Bilheran: la terreur, qui "provoque une régression psychique collective" -un concept développé dans l'ouvrage- et permet de justifier" que l'exception devienne la règle, de casser les habitudes, d'effacer les normes, la persécution, avec cet Ennemi intérieur qu'il convient de désagréger, qui se déroule plusieurs phases pour obtenir la soumission, le contrôle total, de l'information, des individus, de leurs comportements et même leurs pensées.
Tout cela, dans un contexte d'incertitude généralisée sur le présent comme sur l'avenir, place les individus sous une tension permanente qui les rend très suggestibles, très vulnérables à l'autorité. Une des armes principales utilisées par le régime totalitaire pour soumettre les individus est l'utilisation du conflit de loyauté, qui est un véritable piège manipulatoire car il permet de faire assumer à la victime une action présentée comme un choix, mais qui n'en est pas un...
"Il faut comprendre que choisir l'un des deux termes du faux choix du conflit de loyauté implique de toute façon d'en assumer la culpabilité, et c'est là que réside toute la perversion : le conflit de loyauté régressif fait basculer l'individu dans une souffrance psychique telle qu'il n'a pas d'autre choix que de se dissocier par le clivage, donc de décompenser dans un passage à l'acte de type schizophrène, pour "résoudre" l'impasse du conflit de loyauté, et la dissociation traumatique que cette impasse a engendrée", précise Ariane Bilheran.
Typiquement: soit tu te fais injecter un produit expérimental dont tu sais qu'au mieux il est inutile, qu'au pire il pourra te tuer, soit tu abandonnes ta vie sociale, l'accès aux soins, ton travail...
Ou, comme l'expliquent les victimes de réseaux qui pratiquent les violences rituelles, quand elles sont enfant on les oblige à "choisir" de laisser mourir un autre enfant auquel ils étaient attachés, en leur faisant comprendre que s'ils font le "mauvais choix" c'est eux qui seront massacrés. Un classique, efficace et particulièrement destructeur.
Ariane Bilheran explique clairement ce que le conflit de loyauté entraîne chez les victimes. Par exemple un déni de la part de ceux qui ont cédé trop rapidement à la contrainte, ou à l'appât du gain même pour certains, et qui est un mécanisme de défense. Tout cela augmente les tensions psychiques dans la société, les maladies psychiatriques, les conflits : le livre explique tous ces processus. Un déni qui, précise Ariane Bilheran, "est le support sur lequel vient s'appuyer le délire, c'est-à-dire la nouvelle version de la réalité".
A combien d'injonctions toxiques, de faux choix totalement conditionnés sommes-nous confrontés par nos "autorités" aujourd'hui ? Combien de nudges pour nous faire accepter les termes du débat avant même qu'il ne soit posé? Cela, alors qu'on est priés de croire sur parole les discours lénifiants et le marketing politique, économique, institutionnel, notamment sur des enjeux cruciaux comme ce qu'on appelle "intelligence artificielle", la "transition écologique", la santé, l'éducation, l'économie, l'Europe, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Ukraine...
Les enfants sont d'ailleurs particulièrement ciblés par ces techniques qui reviennent à du lavage de cerveau. Il faut en effet modeler les esprits dès le plus jeune âge pour en faire de bons petits soldats, plus fidèles au système qu'à leurs parents et à leurs proches. La philosophe, qui écrit que "le pouvoir totalitaire s'immisce dans [les] rapports privés familiaux dès le plus jeune âge, par le truchement de l'idéologie et de l'accaparement des enfants", rappelle différents processus en cours ciblant la jeunesse, tous destructeurs en termes de développement psychique des enfants et des adolescents.
La stratégie consiste à bombarder les gens de traumatismes successifs. La rapidité et la puissance font que les gens sont en était de sidération, ils n'arrivent pas à prendre du recul à analyser la situation. Tout cela doit avoir un certain tempo: l'analyse d'Ariane Bilheran est éclairante sur les processus dont on a fait l'objet, et qu'on pourrait aussi qualifier d'ingénierie sociale même si ce n'est pas le propos du livre.
"Les traumatismes les plus puissants", écrit Ariane Bilheran, "répondent aux critères suivants : intensité de la violence, caractère inattendu, en provenance de fonctions d'autorité (en particulier si nous avons placé notre confiance en elles)": c'est exactement ce qu'on retrouve dans le processus de contrôle mental des victimes de réseaux satanistes.
Celles-ci sont soumises dès l'enfance par la violence, la succession de chocs traumatiques, qui en plus de cela les amènent à se dissocier, à se mettre dans un mode "automatique" très suggestible. Aurait-on appliqué ces principes éprouvés à l'ensemble de la société? Des survivants de ces réseaux disent que oui (par exemple ici ou ici).
C'est comme si, en utilisant la connaissance des mécanismes de protection, on avait actionné les leviers de manipulation adéquats pour plonger le monde dans ce délire collectif dont on n'est pas sortis, à mon avis, contrairement au discours officiel.
Les gens préfèrent alors obéir, ne pas dépasser, se replier dans un cocon de soumission qui peut sembler rassurant, et c'est d'ailleurs la promesse du régime totalitaire : si vous obéissez, la vie reprendra. Si vous obéissez, le virus disparaîtra. Si vous obéissez, la démocratie est sauvée. Si vous obéissez, on vous laissera tranquille. Mais Ariane Bilheran est très claire: ces promesses sont des leurres, des carottes qu'on met sous le nez de la population pour la faire avancer là on a décidé qu'elle ira.
Témoigner et préserver l’humanité
Dans ce marasme, Ariane Bilheran insiste sur l'importance du témoignage, dont les impacts sont nombreux, sur différents plans, comme elle l'explique. Et il reste toujours des témoins, rappelle-t-elle, ces "témoins de l'humanité". Alors que les liens entre les gens, jusque dans les familles, ont été abîmés voire rompus, il est essentiel de raconter ce qu'il se passe et d'essayer d'analyser ce que l'on vit.
Même si, en particulier sur le moment, il est très difficile d'avoir une vision globale des processus, des mécanismes actionnés puisque le régime totalitaire fait en sorte que chacun n'ait connaissance que du minimum d'informations nécessaires pour agir comme on l'attend de lui.
En faisant sauter tous les repères, le délire totalitaire, qui est paranoïaque insiste Ariane Bilheran, veut lisser les individus pour qu'ils soient tous pareils. les témoins, pour pouvoir s'opposer, doivent renoncer à un certain confort, à ces choses qu'ils pensaient acquises, être prêts également à subir les foudres d'un pouvoir d'autant plus violent qu'il n'a pas de légitimité.
Ariane Bilheran conclut en posant la question du lien à l'autre, qui a été largement attaqué par la succession de stimuli traumatiques. Comment considérer ceux qui ont dévié, ceux qui se sont fait avoir et sont prêts à recommencer, ceux qui étaient prêts à injecter de force leurs concitoyens? Ceux qui ont orchestré ce désastre et y ont participé activement? Car pour faire société, il va bien falloir les prendre en compte et on ne peut pas les rejeter.
Mais il nous manque la justice dans l'équation, seule capable d'apaiser les traumatismes après les transgressions, et de permettre de faire société. Pour Ariane Bilheran, nous devons cependant continuer à refuser ce qui est indigne, où que ce soit, quelles qu'en soient les cibles. Nous devons refuser l'autorité dès qu'elle revient à un pouvoir illégitime, transgressif et toxique au lieu d'être protecteur. Elle recommande de nous interroger sur nos émotions et de nous "réparer", de nous nourrir intellectuellement et émotionnellement, d'être créatifs.
L'auteure développe une réflexion sur la justice dans un contexte totalitaire, et souligne l'importance du questionnement philosophique, éthique, à mener autour de cette notion. "Il est donc important, pour la suite, de bien définir la nature des responsabilités : les individus étaient-ils en mesure de savoir ce qui se passait, avaient-ils accès à l'information ? Etaient-ils conscients qu'en agissant de la sorte, ils étaient susceptibles d'infliger des dommages à autrui ? En avaient-ils d'ailleurs l'intention ? Auraient-ils pu faire autrement ? Leur responsabilité était-elle augmentée par leurs fonctions d'autorité ?", écrit-elle.
Il faut tenir compte d'un certain contexte, mais il y a bien des victimes, nombreuses, et il y a donc des responsables même si, comme le rappelle Ariane Bilheran, "L'Etat totalitaire déresponsabilise les gens pour autoriser le crime et mieux se déresponsabiliser des conséquences de ses injonctions immorales" : il faut rappeler les interdits.
-----------------------------
Ce livre fournit des clés de compréhension de ce qu'il nous est arrivé, et aussi de ce qu'il va nous arriver car immanquablement, le délire va recommencer. Pour reprendre notre pouvoir il faut comprendre les mécanismes en cours, qui relèvent du totalitarisme et iront jusqu'à la destruction totale du corps social, de la société, voire des individus, réduits à l'état de zombies consentants et "heureux".
Il sera toujours difficile de s'opposer, car on sera ce bouc émissaire : en s'opposant, on renvoie à ceux qui se soumettent leurs propres faiblesses et ils ne voudront pas nous entendre. Mais on témoigne pour le présent et pour l'avenir. Comme l'explique Ariane Bilheran dans ce livre, pour que le totalitarisme s'impose, pour que les gens "normaux" commettent des crimes, il faut qu'il y ait déjà eu des transgressions, nombreuses, et il faut que le pouvoir soit dévoyé. Il y a des étapes, plus ou moins discrètes, avant d'en arriver à l'autodestruction de la société. L'important est de savoir les identifier, de comprendre les régressions en cours.
Lors du prochain choc, il faudrait que tout le monde ait déjà lu ce livre : un épisode tel que celui du covid serait alors impossible. Les méthodes se seront certainement perfectionnées, mais en étant avertis de nos propres faiblesses et de la manière dont elles sont utilisées contre nous, elles fonctionneront beaucoup moins bien.
Aider les victimes de violences sexuelles: quelques conseils et explications d'une psychologue
Voici quelques éléments de réflexion que me communique un contact psychologue, à destination des victimes de violences sexuelles et de leur entourage. Je les pose ici avec son autorisation, cela sera certainement utile.
Merci pour ces conseils et explications !
Ce que tout le monde doit savoir :
- Les violences sexuelles ont des conséquences graves et durables sur les victimes, qu'ellessoient physiques, psychologiques ou sociales.
- Les traumatismes physiques peuvent inclure des blessures, des maladies sexuellementtransmissibles et des grossesses non désirées.
- Les traumatismes psychologiques peuvent inclure des troubles de l'anxiété, de ladépression, de l'estime de soi et de la confiance en soi.
- Les victimes peuvent également souffrir de troubles du sommeil, de cauchemars et deflashbacks.
- Les conséquences sociales peuvent inclure l'isolement, la stigmatisation et la discrimination.
- Les victimes peuvent également avoir des difficultés à établir des relations saines et àmaintenir des relations intimes.
- Les violences sexuelles et psychologiques ont des conséquences sur la société dans sonensemble .
Il est donc essentiel de sensibiliser l'opinion publique /religieuse et de prendredes mesures pour prévenir les violences sexuelles/psychologiques et soutenir les victimes.
Attitudes à privilégier :
Pour les proches, 15 conseils sur le comportement à adopter pour permettre à la victime d'être le plus en confiance, et les actions recommandées :
- Trouver un lieu sûr pour parler.
- Avoir quelqu’un d’autre présent, si la victime l’accepte.
- Laisser à la victime le temps de s’exprimer.
- Écouter ce qu’elle a à dire, et la prendre au sérieux.
- Non-jugement : sa description du mauvais traitement n’est que le début de l’histoire.
- Donner la priorité à sa sécurité immédiate.
- Lui donner la possibilité de prendre ses propres décisions.
- Respecter ses choix.
- Lui fournir des informations sur les services de soutien appropriés.
- Utiliser l’expertise des personnes qui sont dûment formées.
- La rassurer sur le fait qu’elle n’est pas responsable, qu’elle ne mérite pas ces violences, et qu’elles ne sont pas la volonté de Dieu (si la personne est chrétienne)
- Lui dire que ce que l’auteur de ces violences a fait est mal, et totalement inacceptable.
- L’aimer et la soutenir.
- Être patient.
- Protéger la confidentialité.
D'aun autre côté, un certain nombre d'attitudes sont à éviter :
- Juger la victime ou ce qu’il vous dit.
- Faire des promesses irréalistes.
- Minimiser la gravité de son expérience ou le danger dans lequel elle se trouve.
- Réagir avec incrédulité, dégoût ou colère à ce qu’elle vous dit.
- Réagir avec passivité ou ne rien faire.
- Lui demander pourquoi elle n’a pas agi d’une certaine façon.
- La rendre responsable des violences dont elle a fait l’objet.
- Agir au nom de la victime sans son consentement ou sans qu’elle en soit consciente.
- S’attendre à ce qu’elle prenne des décisions rapidement, en particulier si elle connaît l’auteur de ces violences sexuelles ou psychologiques
- Prendre des décisions pour elle,ou lui dire ce qu’elle doit faire.
- Forcer la victime à pardonner l’auteur de ces violences sexuelles ou psychologiques.
- Si le mari de la victime est l’auteur, ne demandez pas à la survivante de rentrer chez elle et de prier, de se soumettre à son mari, de l’emmener à l’église, ou d’être une meilleure épouse chrétienne.
- Contacter la victime chez elle ,à moins qu’elle y’ait consenti.
- Approcher l’auteur pour qu’il raconte sa version des faits : ceci peut mettre la victime en danger.
- Discuter de ce que la victime vous a dit avec quelqu’un d’autre sans son autorisation.
- Encourager une dépendance envers vous, ou instaurer une relation sexuelle avec la personne : ceci n’est qu’une autre forme d’abus.
L’anxiété
L'anxiété est un état émotionnel souvent associé aux violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Ces formes de violences ont des effets dévastateurs sur les victimes, qui peuvent développer des symptômes d'anxiété tels que des crises de panique, des pensées obsessionnelles, des troubles du sommeil et une sensation constante d'appréhension.
Les violences psychologiques, qui incluent l'intimidation, les insultes et la manipulation, peuvent entraîner un stress chronique et une perte de confiance en soi, ce qui contribue à l'anxiété. Les violences physiques, comme les coups et les agressions, peuvent provoquer des traumatismes physiques et psychologiques, augmentant ainsi le risque de développer des troubles anxieux.
De même, les violences sexuelles, telles que le viol et les abus sexuels, ont des conséquences profondes sur la santé mentale des victimes, qui peuvent éprouver une anxiété généralisée, des flashbacks et des cauchemars.
Le manque de d’estime de soi
Le manque d'estime de soi est un problème qui peut découler de différentes formes de violence, qu'elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles. Les personnes qui ont été victimes de ces violences peuvent développer une image négative d'elles-mêmes, se sentir dévalorisées et avoir une estime de soi très faible. Les violences psychologiques, telles que les insultes, les humiliations ou les menaces, peuvent avoir un impact profond sur la confiance en soi d'une personne.
Les violences physiques, comme les coups, les agressions ou les maltraitances, peuvent également affecter l'estime de soi, en laissant des marques physiques et en créant un sentiment d'infériorité. Les violences sexuelles, qu'il s'agisse de viol, d'abus sexuels ou de harcèlement sexuel, peuvent également avoir des conséquences dévastatrices sur l'estime de soi des victimes, qui peuvent se sentir souillées, coupables ou honteuses.
L’incapacité à réguler ses émotions
L'incapacité à réguler ses émotions est l'une des conséquences les plus néfastes des violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Ces actes de violence peuvent avoir des répercussions profondes sur la santé mentale et émotionnelle des victimes, les laissant désemparées face à leurs propres sentiments.
La régulation émotionnelle est un processus essentiel pour faire face aux différentes situations de la vie quotidienne, mais lorsqu'une personne a été exposée à des violences, cette capacité peut être grandement altérée.
Les traumatismes vécus peuvent provoquer un dysfonctionnement dans les mécanismes de régulation émotionnelle, rendant difficile la gestion des émotions intenses telles que la colère, la tristesse ou la peur. Les victimes peuvent alors se retrouver submergées par leurs émotions, sans savoir comment les gérer de manière saine et adaptée. Cette incapacité à réguler les émotions peut entraîner des problèmes relationnels, une détresse psychologique et une diminution de la vie sociale.
Le sentiment d'insécurité
Les violences psychologiques, physiques ou sexuelles ont des conséquences dévastatrices sur les victimes, notamment en générant un sentiment d'insécurité profond. Ces actes de violence, qu'ils soient verbaux, physiques ou sexuels, ont le pouvoir de briser la confiance en soi et de créer une peur permanente chez les personnes qui en sont victimes.
Les violences psychologiques, telles que les insultes, les humiliations ou les menaces, peuvent laisser des cicatrices invisibles mais profondes, entraînant une détresse émotionnelle et un stress constant.
Les violences physiques, quant à elles, peuvent provoquer des blessures physiques évidentes, mais également des traumatismes psychologiques durables. Enfin, les violences sexuelles, qui incluent le viol, les agressions sexuelles et le harcèlement sexuel, laissent des séquelles psychologiques graves et altèrent profondément la perception de soi et des autres. Dans tous les cas, ces actes de violence créent un sentiment d’insécurité.
Schémas répétitifs
Certaines personnes victimes de violences psychologiques, physiques ou sexuelles peuvent développer des schémas répétitifs. Ces schémas sont le résultat des traumatismes vécus et peuvent se manifester à travers des comportements et des relations toxiques. Les victimes peuvent se retrouver dans des situations similaires à celles qu'elles ont déjà vécues, attirant inconsciemment des partenaires abusifs ou reproduisant des schémas de comportement destructeurs.
Ce risque de répétition est souvent dû à des blessures émotionnelles non guéries et à une faible estime de soi. Il est important pour les victimes de violence de chercher de l'aide et de se faire accompagner dans leur processus de guérison afin de briser ce cycle et de se reconstruire sur des bases saines.
Le manque de compassion envers-soi
Le manque de compassion envers soi est un phénomène qui se développe parfois chez les personnes qui ont été victimes de violences psychologiques, physiques ou sexuelles. Ces expériences traumatisantes peuvent laisser des cicatrices profondes dans l'esprit et le cœur des individus, les amenant à se blâmer et à se juger sévèrement. Ils peuvent se sentir coupables de ce qui leur est arrivé, pensant qu'ils auraient pu l'éviter ou qu'ils l'ont mérité d'une certaine manière.
Cette absence de compassion envers soi peut également être le résultat de l'isolement social et du rejet qu'ils ont pu subir de la part de leur entourage. Ils peuvent se sentir seuls, incompris et avoir du mal à exprimer leurs émotions et leurs besoins.
Il est important de reconnaître que le manque de compassion envers soi est une réaction normale à des événements traumatisants, mais qu'il est également possible de guérir et de retrouver une estime de soi saine.
Violences rituelles : Interview de Hajar, survivante d'un réseau sataniste et de trafic d'enfants en Allemagne
Hajar fait partie des 50 survivants de violences rituelles qui témoignent dans la campagne "50 voices of ritual abuse", lancée à la fin de l'été par des survivants de réseaux satanistes, de trafic d'enfant, de contrôle mental. Voici une interview de 2 heures dans laquelle elle revient sur son parcours et donne son analyse sur le fonctionnement de ces réseaux.
La campagne "50 voix de violences rituelles" est disponible en français sur Youtube. L'objectif est d'alerter le public sur la réalité des réseaux qui font aussi bien dans le satanisme que dans la pédopornographie, le trafic d'enfants, le contrôle mental, en Europe, aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Suisse...
Il faut diffuser ces témoignages, ne serait-ce que pour protéger ces témoins, précieux pour le combat contre ces réseaux. Mais aussi parce qu'à force, ce qui est encore trop souvent considéré comme une légende urbaine ou une théorie fumeuse sera enfin pris en compte pour ce que c'est : une réalité sordide sur laquelle nous devons tous agir.
Hajar est l'une de ces survivants qui a décidé de témoigner pour aider d'autres victimes, leur permettre de comprendre ce qu'il leur est arrivé, et pour contribuer à briser le silence, si précieux pour les organisateurs de ce système destructeur et par conséquent sans avenir.
Dans cette interview réalisée en 2022 sur la chaîne Ungebrochen, elle revient sur son parcours : des violences rituelles et de l'exploitation sexuelle jusqu'à ses 14 ans, par son père qui était connecté à plusieurs réseaux, qui faisaient dans le trafic d'enfants, la production de films de violences sexuelles, le satanisme...
Elle évoque aussi son parcours, sa difficulté à trouver de l'aide, la manière dont elle vit avec ses traumatismes, la dissonance cognitive qui touche la majorité de la population, le fonctionnement de ces réseaux...
Merci à F. pour la traduction, travail aussi difficile qu'utile!
Un témoignage sur le trafic sexuel d'enfants et son organisation
Svali, qui est une survivante de violences rituelles et de contrôle mental aux Etats-Unis et en Europe, a écrit récemment une série d'articles sur son parcours dans le réseau pédocriminel, sataniste et de contrôle mental. Elle évoque longuement le Vatican et son bras armé la compagnie de Jésus (les jésuites), qui selon elle tiennent le trafic sexuel d'enfants dans le monde.
Elle parle aussi d'Amsterdam, épicentre de ce trafic, dont elle décrit le fonctionnement.
Svali a été l’une des premières à dénoncer le contrôle mental et les réseaux satanistes liés au gouvernement US, dans les années 2000. Elle a longtemps gardé le silence, jusqu’en 2021 quand elle a écrit son livre. Elle a occupé une position importante dans le réseau, et était à un moment parmi les principaux programmeurs, chargés d'organiser le contrôle mental des membres du réseau et de leurs victimes.
C'est quand ses enfants ont dénoncé les violences sexuelles qu'ils subissaient de leur père qu'elle a commencé à réunir les morceaux de son passé et a entrepris une thérapie.
Au Moyen-Âge, écrit-elle, de puissantes familles italiennes comme les Médicis et les Borgia ont commencé à utiliser des méthodes telles que l'empoisonnement et l'assassinat, ainsi que l'espionnage de leurs ennemis, pour consolider leur pouvoir et se faire élire à la papauté. Le terme d’ "espions du Vatican" serait né à cette époque.
Puis les jésuites ont envoyé des instructeurs dans toutes les cours d’Europe, ce qui leur a donné un accès direct au pouvoir et lors de la Renaissance, ils avaient placé sous leur influence la plupart des jeunes monarques auxquels ils auraient aussi donné une formation occulte. Selon Svali "C'est l'une des raisons pour lesquelles toutes les familles royales d'Europe se sont fortement impliquées dans l'occultisme et ont servi le Vatican en adhérant à au moins l'une des douze sociétés secrètes, telles que les Illuminati et les Templiers".
Les jésuites sont dirigés par un individu appelé officieusement "le pape noir", qui a sous ses ordres trois "généraux". Ils seraient très fiers d’être les véritables généraux physiques de l'armée de satan sur terre, et chacun commande des milliers de troupes à travers le monde, prêtes à se battre pour celui qu'ils honorent : satan lui-même, et sa semence. Ces généraux croient qu'ils ont été directement commandés par satan lui-même.
Selon Svali les jésuites sont entraînés à l’occultisme dès la naissance. Ils pensent que l’homme peut s’élever au statut de dieu. Une de leurs pratiques, en cours aussi chez les moines tibétains, serait de mourir pour être ensuite réanimés. Comme beaucoup d’occultistes, ils pensent qu’il existe 13 dimensions.
Elle explique que le Vatican a été construit "sur le centre spirituel originel de la Rome primitive, une grotte habitée par les êtres "Roma" et "Vatus" qui lui ont donné son nom (qui a été changé plus tard en Romulus et Remus)". Le Vatican comporte plusieurs niveaux publics, et il y aurait aussi des niveaux souterrains inconnus du public, où se déroulent des cérémonies spirituelles. Ces cérémonies tournent autour de l'adoration des quatre entités que les Pères vénèrent :
- Althéa (l'"arbre de vie" qui a également donné le nom d'"Aborae de Vitae" au principal monastère de formation des Jésuites au nord de Rome), qui représente également "l'Esprit" ;
- La Bête, dont la salle et l'autel sont situés à cinq niveaux sous terre, taillés dans la pierre, et où les sacrifices ont lieu à la fois sur l'autel et dans la salle en forme de grotte située sous l'autel ;
- Satan : Le trône de Satan est une pièce magnifique qui se trouve au niveau le plus bas, avec un énorme trône sur une estrade. Il aurait fallu 40 ans pour la tailler dans la roche. Selon Svali, « Après sa construction, les équipes de travail ont toutes été tuées pour éviter qu'elles ne divulguent le secret de ce qui se trouve sous les niveaux supérieurs du Vatican ». Ce serait le cœur spirituel du Vatican.
- "Celui qui est venu" (le fils physique de Satan) : Pendant des années, les Jésuites ont appelé le leader attendu "celui qui doit venir", "l'oint", et l'ont considéré comme le porteur du Nouvel Ordre auquel ils ont aspiré pendant des siècles. Les Jésuites avaient en particulier un programme d'élevage d'antéchrists, dans lequel ils prenaient des jeunes femmes qui étaient accouplées à Satan lui-même afin de porter son enfant. Les fœtus étaient avortés spontanément dans la plupart des cas, ou bien la mère était tuée avant la naissance. Svali explique que "En 2000, un enfant est né et la nouvelle a été diffusée : "Celui qui doit venir" est arrivé, et il est soigneusement élevé et encadré par les pères jésuites au Vatican".
Les agents des jésuites recevraient un entraînement du MI6, qui serait le meilleur au monde, pour les assassinats, et seraient capables de tuer à distance.
Selon Svali, une douzaine de structures servent le Vatican, parmi lesquelles il y aurait les illuminatis, les Templiers, l’Ordre de Malte, l’Opus Dei, le Magnificat, la Trinité, la Golden Dawn, les Rose-Croix.
Ressources financières et trafic d’enfants
Svali raconte dans plusieurs posts de blog comment fonctionne le système qu’elle a connu, tenu par les Jésuites. Selon elle, ce sont les jésuites qui tiennent, pour le compte du Vatican, le trafic sexuel d’enfants qui serait basé à Amsterdam, où vivent des courtiers de l’industrie du sexe : des individus qui achètent et vendent la "matière première" de l’industrie du sexe, c’est-à-dire des humains. Ces courtiers se fourniraient dans le monde entier, envoyant leurs agents se fournir en enfants, garçons et filles, en Asie, en Ukraine et ailleurs.
"Les agents amènent des camions entiers d'enfants qu'ils ont recueillis en se rendant dans des familles pauvres ou des orphelinats. Ces Occidentaux bien habillés, riches et sympathiques promettent de placer les enfants dans de bons foyers et de leur offrir une vie meilleure par le biais de l'adoption, et font souvent des dons importants aux orphelinats qui fournissent régulièrement de "jolis enfants" et des nourrissons", écrit Svali.
"Les camions de nourrissons et de jeunes enfants traversent les frontières nationales en empruntant des itinéraires achetés, avec des gardes sympathiques (et bien payés). Les nourrissons sont pris en charge par des femmes qui leur donnent des biberons drogués pour qu'ils restent tranquilles pendant le voyage. Ces femmes sont sommées de ne jamais révéler ce qu'elles font, sous peine de voir toute leur famille tuée.
Une fois à Amsterdam, les courtiers viennent inspecter les nourrissons et les enfants. Ils font ensuite des offres (sur la base de la tristement célèbre "liste des courtiers", qui indique la valeur actuelle de ces enfants sur le marché noir, comme s'il s'agissait de marchandises). Les courtiers achètent des nourrissons et des enfants pour les grandes et riches maisons closes exclusives, qui sont souvent des franchises pour lesquelles ils travaillent, et pour les maisons de vente aux enchères privées, dont la plus grande est située dans la banlieue de Paris, en France". Il y aurait un prix pour chaque type d’enfant : blanc, asiatique, 4 ans, 10 ans, fille, garçon, jumeaux, enfant "formé" à réaliser ou supporter certains actes …
Il y a même une liste de prix, comme une sorte de catalogue, mis à jour régulièrement. Ces prix sont fixés par les courtiers dans les bars où ils se retrouvent. Pendant un moment, Svali dit qu’elle a aidé certains courtiers dans leur comptabilité, pour s’assurer qu’ils étaient "honnêtes" et versaient bien leur dîme au Vatican. En effet, elle explique que ces courtiers doivent payer une somme importante, une sorte de "dîme", à l’individu qui tient tout le trafic sexuel local, et qui serait le père jésuite d’Amsterdam. Qui serait au courant des gains de chaque courtier et donc de la somme due pour continuer à opérer dans la zone.
Une des familles dans lesquelles elle a vécu enfant, chez l’ "oncle Lou" et la "tante Sally", était basée à Amsterdam parce que l’ "oncle Lou" était courtier dans l’industrie du sexe, échangeant adultes comme enfants. Enfant, elle l’accompagnait donc dans ses tournées et s’est ainsi, par exemple, retrouvée à l’âge de 8 ans à visiter des orphelinats en Europe de l’Est "pour "aider" les travailleurs qui se rendaient dans les orphelinats et trouvaient des nourrissons et des enfants jugés convenables. Les travailleurs portaient de beaux costumes occidentaux et faisaient savoir aux directeurs des orphelinats que les enfants seraient placés dans des "familles aimantes" en Occident ; ils faisaient également un don généreux à l'orphelinat. J'étais cyniquement sûre, même à ce jeune âge, que les directeurs des orphelinats se doutaient que ces jolis enfants n'étaient pas destinés à être adoptés".
Les enfants étaient ensuite chargés dans des camions où des nounous s’assuraient qu’ils arrivent à Amsterdam en bon état. "J'ai aidé à donner le biberon aux bébés et j'ai tenu ou réconforté des bambins et des enfants bouleversés, alors que le camion était rempli pendant le long voyage à travers l'Europe de l'Est. D'autres fois, le camion se rendait en Chine ou en Russie, mais l'objectif était le même : trouver le plus grand nombre possible de beaux enfants et de nourrissons pour satisfaire l'appétit des riches", écrit Svali sur son blog. Quand le camion était plein, il repartait dans l’autre sens, sans être jamais contrôlés aux frontières. Et de toute manière, mes enfants étaient cachés derrière une cloison.
Le tri est opéré à l’arrivée : "Certains enfants (nourrissons) étaient destinés à subir un entraînement sexuel spécialisé avant d'être mis aux enchères (les jumeaux étaient particulièrement appréciés à cette fin et obtenaient un prix plus élevé sur le marché noir). D'autres, un peu plus âgés, étaient soumis à un régime spécial pour les fortifier et les maintenir en bonne santé, et étaient destinés à participer aux soirées sexuelles organisées par les riches Européens, ou à être utilisés dans le cadre de la pornographie infantile.
Les enfants les plus jeunes étaient souvent envoyés directement à un procurateur (personne dont le travail consistait à procurer des enfants et des nourrissons aux riches), qui les préparait avec des parfums, des bains d'huile, etc. avant une fête sexuelle. Ces enfants étaient considérés comme "sacrifiables" et étaient souvent tués par les adolescents ou les adultes qui participaient à la fête, une fois qu'ils avaient été abusés sexuellement. Parfois, les viols multiples eux-mêmes tuaient l'enfant ; d'autres fois, les adultes tuaient l'enfant dans le cadre de leur perversion sexuelle (par exemple, dans le cadre d'une séquence "snuff")". Dès que la nouvelle de l’arrivage était connue, les acheteurs des bordels pédocriminels du monde entier arrivaient au plus vite.
D’autres enfants sont envoyés dans des salles de ventes aux enchères, dans des lieux spécifiques d’Europe, lors de soirées en présence d’un tas de gens très riches, de proxénètes et courtiers, au cours desquelles ils sont vendus des plus âgés aux plus petits. Certains de ces proxénètes travailleraient pour des familles puissantes, comme les Rothschild par exemple. Des enfants sont ramenés le soir-même pour être massacrés directement, ou plus tard, ou pour être exploités pendant des mois.
Svali explique : "Il existe des salles de vente à Bruxelles, en Belgique, à Berlin, en Allemagne, à Amsterdam, à Genève, à Moscou et dans d'autres villes. Mais la plus importante est située à Paris. Située dans un grand hôtel particulier, la soirée commence à 22 heures par un dîner gastronomique réunissant les membres des familles les plus riches d'Europe et leurs consorts. À minuit, les enchères commencent, en commençant par les enfants préadolescents qui ont souvent des aptitudes sexuelles particulières. Les jumeaux sont particulièrement prisés. Au fil de la nuit, les enfants sont de plus en plus jeunes, jusqu'à ce qu'à 4 heures du matin, les enfants en bas âge soient mis aux enchères. Les proxénètes achètent ces enfants pour les mettre à la disposition de leurs riches clients lors de fêtes privées (auxquelles les enfants survivent rarement). Les clients viennent pour superviser ces achats, mais aussi pour s'amuser, car beaucoup d'entre eux prennent plaisir à regarder le déroulement des enchères.
Certains nourrissons sont gardés à Amsterdam, qui est réputée pour la disponibilité d'enfants de tous âges", dont certains étaient carrément proposés en vitrine dans les bordels de la ville, au petit matin.
La programmation
Les méthodes de programmation des jésuites, bien que très anciennes, auraient été renforcées par les connaissances acquises par les nazis, notamment par Joseph Mengele qui a tellement traumatisé ses victimes dans les camps –parmi lesquelles de nombreux enfants- qu’il a compris comment les faire de dissocier psychiquement, et qui a testé différentes drogues comme la scopolamine, aussi appelée « sérum de vérité » car elle annihile toute volonté.
Selon Svali, les expériences de Mengele étaient aussi financées par le Vatican.
Avant Mengele, la programmation commençait selon les groupes entre la naissance et l'âge de deux ans. Mais avec ses expériences allant jusqu’à la mort et passant par diverses tortures, Mengele, qui a gardé une partie de ses dossiers en s’enfuyant du camp d’Auschwitz, avait prouvé "que la programmation la plus efficace était prénatale, que la programmation prénatale pénètre automatiquement dans le subconscient et le cerveau profond, et que le moment le plus efficace pour créer les divisions fondamentales de la personnalité se situe au cours des cinq premiers mois de la vie, après la conception", écrit Svali.
Elle ajoute que "Un fœtus et un nourrisson peuvent beaucoup plus facilement intérioriser un objet externe qu'un enfant plus âgé, car le cerveau du fœtus n'a pas de monde extérieur pour contredire ce qu'on lui dit, et le cerveau du nourrisson atteint sa capacité maximale d'absorption et de traitement de l'information au cours des premiers jours de sa vie".
Les expériences de Mengele, officiellement tournées vers des objectifs militaires et médicaux pour soigner les soldats, comportaient aussi des volets sur la manipulation de l’esprit et du comportement, dont l’étude était en vogue depuis les années 20 (la clinique Tavistock par exemple, a été créée en 1921), et sur l’élaboration d’une programmation qui serait "incassable".
Selon Svali, les travaux MK-Ultra et assimilés ont permis de trouver cette programmation "incassable". Elle explique que "La base de l'obéissance chez les Jésuites repose sur deux formes principales de programmation : l'évitement de la douleur (la douleur de "descendre" et donc d'aller en "enfer"), ou conditionnement opérant, et la formation d'attachements extrêmement profonds à des figures de proue".
Mengele aurait par exemple compris que traumatiser un enfant dans le ventre de sa mère est bien plus efficace pour le conditionner, et que ces programmations sont bien plus difficiles à briser que celles menées après la naissance, quand l’enfant est en interaction avec l’extérieur.
La mère est donc aussi traumatisée, stressée, frappée, soumise à des chocs électriques etc. On lui donne des médicaments spécifiques pour empêcher qu’elle perde le bébé, ce qui serait le processus normal. Svali ajoute : "Je sais que ces choses se sont produites, non seulement en raison des souvenirs que mes parties ont partagés, mais aussi parce que lorsque j'étais plus âgée et que je dirigeais l'établissement, moi et d'autres formateurs faisions ces mêmes choses aux mères de naissance. Ce que nous avons fait à ces femmes et à leurs enfants à naître fait partie des choses que je regrette le plus d'avoir faites dans mon passé".
Et en effet, tout un travail de sape est mené au niveau de l’attachement : à la mère, inexistante ou maltraitante, au bourreau qui intervient pour sauver l’enfant, aux nounous qui soudain sont éloignées, ou tuées devant l’enfant, à son animal domestique, qu’on l’oblige à tuer…
Après la guerre, Mengele aurait programmé des enfants partout dans le monde[1] pour les jésuites et le Vatican principalement, qui louait ses services à d’autres organisations pour de grosses sommes d’argent. La programmation était tournée vers l’assassinat et le fait de vivre avec des personnalités sevrant de couverture à des activités d’espionnage.
Les jésuites voulaient aussi que leurs meilleurs programmeurs soient eux-mêmes programmés par Mengele.
Svali précise : "Mengele dirigeait un centre de recherche tristement célèbre (dans le monde occulte) ("l'institut") où il employait les meilleurs formateurs des 12 sociétés, qui poursuivaient ses recherches sous sa supervision (brutale) sur les traumatismes de fin de vie (traumatismes qui conduisent le sujet à la mort physique ou psychologique) et d'autres traumatismes, et leurs effets sur la psyché humaine". Il menait des expériences sur des nourrissons, pour identifier les plus forts qui pouvaient survivre.
Plusieurs grands centres de programmation appliquant les méthodes de Mengele, et menant des recherches sur le sujet, existeraient dans le monde, notamment sur la côte ouest des Etats-Unis où le centre de programmation serait en lien avec l’armée, dans l’Est de Berlin, à Prague ou encore à Rome.
Svali, qui dit avoir été conçue dans un laboratoire de génétique en Suisse à la fin des années 50[2] avec un sœur jumelle, dit avoir eu personnellement affaire à Mengele dès sa naissance. Lors de laquelle sa mère biologique a été tuée devant elle et un rituel a été organisé pour qu’un démon entre en elle et qu’elle soit consacrée à satan.
La programmation a ensuite été continue durant ses trois premières années. Il se faisait appeler "Herr Josef " (monsieur Joseph) et dirigeait les laboratoires de programmation dans le monde, et selon Svali (qui n’est pas la seule survivante à l’avoir identifié) il y en avait un en Italie, un en Allemagne de l’Est, un autre en Suisse à cette époque (fin des années 50, début 60).
Le nazi a ensuite formé de nombreux étudiants programmeurs, qui ont repris et perfectionné ses méthodes. Sa plus fidèle assistante s’appelait Hilde, précise Svali, une parfaite aryenne glaciale et efficace. Il avait la main sur les bébés en pouponnière, auxquels il faisait ce qu’il voulait dans le cadre de ses expériences.
"Mengele aimait les situations de "survie du plus fort" et plaçait deux biberons au milieu d'une pièce remplie de nourrissons. Une cloche retentissait et tous les enfants rampaient rapidement vers les biberons ; ceux qui arrivaient les premiers et pouvaient se défendre contre les autres bébés "gagnaient" et recevaient un biberon ce jour-là. Les autres étaient tués devant les survivants, pour leur montrer ce qui arrivait aux bébés "lents" ou "sacrifiables".
Mengele n'accordait aucune valeur à la vie humaine. Il tuait 99 bébés pour en trouver un qu'il jugeait "digne d'être gardé" dans un lot. Il était aussi terriblement manipulateur. Dans les pouponnières, les bébés étaient terriblement punis en cas de désobéissance", écrit Svali. Seuls quelques bébés survivaient aux six premiers mois dans la pouponnière de Mengle. Et il est intéressant de noter qu’une sorte d’orphelinat existait à Auschwitz où travaillait ce taré, sans qu’on sache bien ce qu’ils faisaient de ces enfants.
Vers 15 mois, Mengele a organisé pendant plusieurs jours d’affilée un jeu de la faim, une sorte de "hunger game" pour bébés. Une soixantaine d’enfants de cet âge devaient se battre pour obtenir l’un des 2 ou 3 portions de nourriture prévues. Au fil des jours les enfants dépérissaient, et il n’en restait que trois de valides. Il avait apparemment de nombreux tests éliminatoires dans ce genre, toujours dans l’objectif de repérer les "plus forts" d’après ses critères. Après ses 3 ans elle a eu d’autres programmeurs.
Il existe donc des programmations conçues pour chaque âge, en fonction de l’évolution de l’enfant :
- Nourrisson : la programmation commence dès la conception avec des rituels qui lient l’enfant à une entité démoniaque."Au quatrième mois de gestation, les premières ondes cérébrales (ondes delta) commencent à apparaître dans le cerveau du fœtus et, avec elles, un certain degré de conscience. À ce moment-là, un traumatisme primaire est souvent provoqué intentionnellement, afin de créer l'une des premières scissions (d'autres auront été créées plus tôt). Souvent, la mère et le fœtus se voient injecter in utero un agent qui provoque une douleur extrême, mais qui n'entraîne pas l'accouchement. Le fœtus éprouve une terreur extrême, une douleur atroce et entend sa mère crier "Sortez-le !" à propos du fœtus qui semble lui causer une douleur intense dans son utérus", précise Svali. Des écouteurs peuvent ensuite être placés sur le ventre de la mère, avec des enregistrements sur "leur identité, leurs désirs, leurs croyances et leur rôle dans le nouvel ordre mondial", des électrochocs ou des ondes électromagnétiques peuvent être utilisés pour provoquer de fortes douleurs chez la mère ou le bébé, qui sont suivis de près sur le plan médical.
- Trauma de naissance : au moment de la naissance, selon Svali, les jésuites étoufferaient l’enfant presque jusqu’à la mort, et s’il veut vivre il sera pris par un démon quoi qu’il arrive, sinon il meurt. On peut aussi tuer la mère biologique et montrer le corps à l’enfant en lui disant que c’est de sa faute.
- Premières semaines de vie : "Les premières semaines de vie d'un enfant né chez les Jésuites sont très chargées et extrêmement douloureuses. C'est à ce moment-là que les premières scissions ont lieu et que les modèles de systèmes sont créés et organisés. La programmation spirituelle est également menée de manière plus méthodique", écrit Svali. Ces traumatismes peuvent être des blessures physiques, des viols digitaux, des électrochocs, des brûlures, la quasi noyade… De plus, des rituels sataniques sont organisés pour rattacher des démons aux parties dissociées au fur-et-à-mesure de leur apparition. Tous ces traumatismes alimentant l’amnésie. Il y a aussi la programmation précoce des ondes cérébrales : la personnalité du nourrisson est entraînée à ce que ses ondes cérébrales restent "en état thêta"[3], en le récompensant quand il y est et en le choquant quand il sort de cet état. C’est là que l’entraînement "spirituel" commence vraiment, avec des rituels et dans un contexte morbide, et Svali explique que c’est là que les enfants commencent à voir des démons.
- Les nounous : les nounous qui gardent les jeunes enfants continuent la programmation, pour renforcer la loyauté de l’enfant envers le groupe et les chefs de la secte.
On ancre très tôt dans l’esprit des enfants que seuls les plus forts ont le droit de vivre, que les autres ne valent rien. Pour eux, la faiblesse devient synonyme de mort. On présente comme mentor de l’enfant un père jésuite, qui joue le rôle du gentil dans les pires moments.
Et on commence par créer les personnalités principales qui sont bien séparées, et le processus d’amnésie.
Dès 2 ans, elle a été envoyée avec sa sœur jumelle à un rituel, et elle explique qu’elles avaient un tatouage temporaire signifiant qu’elles ne pouvaient pas être tuées. Mais elles ont vu tous les autres enfants être étouffés cette nuit-là et pensaient qu’elles allaient être tuées aussi. Svali dit que la raison pour laquelle elles étaient envoyées à ces soirées était de tout rapporter des comportements et des paroles des uns et des autres. C’est comme cela qu’elle a été si souvent aux soirées de perversion des Rothschild ou des Battenberg (la famille de Lord Louis Mountbatten, vice-roi des Indes, oncle de Prince Philip et pédocriminel notoire[4]).
----------------------
Le témoignage de Svali est beaucoup plus étoffé que ces quelques lignes qui portaient surtout sur le trafic d'enfants, et la programmation issue des nazis, afin de confirmer les propos tenus par d'autres survivants, et ce qui est dit dans le documentaire "Eyes of the devil" du polonais Patryk Vega. Il est important de comprendre comment fonctionne le trafic sexuel d'enfants, pour identifier les lieux, les circuits, les courtiers, les points de passage, les clients.
Ce que décrit Svali remonte aux années 60 à 80, mais il est évident que le trafic n'a jamais cessé, qu'il s'est intégré à la mondialisation et opère toujours, partout dans le monde. Un trafiquant interrogé par Patryk Vega comparait le réseau international de trafic d'enfants à une multinationale. Il est présent partout, opère partout, et a semble-t-il la bénédiction de nos services de renseignements et de nos autorités.
[1] Il n’existe pas vraiment de bio officielle de Mengele, mais d’après les sources il a vécu surtout en Argentine, puis au Paraguay et au Brésil, où il serait mort en 1979 après avoir vécu planqué et en fuite pendant des années, dans la misère la plus complète. En principe, donc, il ne pouvait pas être aux Etats-Unis, au canada ou en Europe tout ce temps. A-t-on fait circuler un sosie en Amérique latine ? Il a apparemment aussi travaillé sur les jumeaux. Mengele se déplaçait-il en permanence ? Oui apparemment, durant les années 50 et au début des années 60, quand il faisait du business et vivait sous sa vraie identité. Bref, je n’ai pas le fin mot de l’histoire.
[2] Elle explique qu’elle était déjà la 3e génération de bébés génétiquement modifiés. Lors de cette « G3 », elle explique que les gènes tels que celui de l’intelligence et celui de la force musculaire auraient été découverts. 3 jours après sa conception elle a été implantée dans le ventre d’une femme qui n’était pas sa mère génétique, et qui a été envoyée dans un centre en Europe où la programmation prénatale a commencé.
[3] Svali explique : « Les Jésuites utilisent le fait que lorsque les ondes cérébrales d'une personne sont en état thêta, elle est la plus ouverte au monde spirituel. C'est pourquoi une grande partie de leur formation spirituelle est dispensée lorsque l'individu est en état thêta […] On apprend au nourrisson à rester dans l'état thêta en attachant à sa tête des électrodes qui captent les ondes cérébrales et les affichent sur un moniteur. Lorsque la personnalité du nourrisson qui est entraînée est en état thêta, le nourrisson est fortement félicité. Si la personnalité "rebondit" hors de l'état thêta, ce qui est normal, l'enfant est fortement choqué. Finalement, les personnalités créées apprennent à rester en permanence dans l'état thêta».
[4] Mountbatten fréquentait notamment le Kincora Boys Home à Belfast où le MI5 avait placé des caméras, et où les jeunes garçons étaient exploités sexuellement par les anglais.
Violences sexuelles : Quand un enfant de 7 ans dénonce ses agresseurs, la justice s'en prend au parent protecteur
Comment la "justice" traite-t-elle une probable affaire de réseau pedocriminel, et l’enfant qui a parlé ? Eh bien elle s’en prend à la mère et a évidemment confié l’enfant à son agresseur. C’est comme cela que ça se passe dans le "pays des droits de l’homme", surtout si c’est un pedocriminel. Au-delà de la propagande, il est important de regarder les faits, et la manière dont sont traitées les affaires de pédocriminalité, d'inceste, et de réseaux pédocriminels dans ce pays.
Dans cette affaire, nous avons donc un enfant, qu’on appellera Yamal, qui va avoir 7 ans et qui a raconté depuis qu’il a 3 ans que son père –dont la maman est séparée- commet des actes sexuels sur lui lors de droits de visite et d’hébergement.
Il parle depuis juillet 2020, au retour d'un droit de visite et d'hébergement chez son père. Sa mamamn l'a récupéré dans un état critique avec de multiples douleurs anales, Yamal a été hospitalisé le jour même et y resté 5 jours avec un suivi pédopsychiatrique.
Quand l'enfant parle, et que la justice ne veut pas entendre
L’hôpital a fait un signalement, et la maman a porté plainte à la gendarmerie suite au rendez-vous donné par les gendarmes quelques jours après.
La plainte a été classée en un temps record : une semaine. Cela en s'appuyant sur le témoignage de la coordinatrice d’une association qui gère des visites médiatisées, selon lequel la maman était instable. Ce qui lui a valu une première expertise psychiatrique (dans laquelle aucune pathologie n’a été détectée).
Pas d’expertise pour le "père" accusé de faits criminels : on est en France.
Il a donc obtenu par la juge aux affaires familiales des visites médiatisées et même un droit d’hébergement, tant qu’à faire, un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Malgré cela, parce qu’on sait qu’un enfant parle en général quand il est en sécurité, Yamal a continué à raconter à sa mère ce que lui faisait son père, et a aussi parlé d’autres adultes impliqués : il a décrit des scènes de viol en présence de plusieurs adultes et avec d’autres enfants victimes, et qui étaient filmées. L’enfant a aussi parlé d’un "tonton" qui lui faisait mal aux fesses, a dit que son père le laissait chez "un monsieur" qui fait "pipi" sur son ventre dans le lit et filme les actes avec son "photo-pareil" comme dit l’enfant...
Au début, la maman ne comprenait pas, elle n’arrivait pas à concevoir de quoi son fils était en train de lui parler. Puis elle a compris qu’il décrivait un réseau pedocriminel, comme ceux dont je parle ici et que beaucoup dénoncent depuis des années, ceux qui sont censés ne pas exister dans ce pays.
La maman a donc à nouveau porté plainte en signalant bien aux autorités que plusieurs individus étaient impliqués, d’après le récit de son fils, et en demandant une enquête approfondie avec vérification du matériel informatique–ce qui serait la moindre des choses. Le psychologue qui suivait l’enfant et auquel il a parlé a fait un signalement malgré les risques puisqu’en france les psys qui signalent sont poursuivis par les agresseurs et par l’ordre des médecins.
Depuis Mai 2022 la plainte en question se promène entre les tribunaux de Vienne et de Bourgoin-Jallieu qui se renvoient la balle.
Quand la justice punit ceux qui parlent
Par contre, les mesures de rétorsion n’ont pas traîné : Les sévices sociaux ont accusé la maman d’avoir fait parler Yamal et l’ont accusée d’être paranoïaque. Une juge des enfants a refait une expertise psychiatrique de la maman en mai 2022, par le même expert, qui cette fois a trouvé quelque chose, et en octobre 2022 le Juges aux affaires familiales a confié l’enfant au "père" accusé de viols filmés en réunion, avec l’accord du juge des enfants qui avait ordonné l'expertise.
Ce n’est pas une mauvaise blague, des affaires comme celle-là il en existe tous les jours dans les tribunaux du pays. Et on a donc des enfants qui sont violés depuis 3 ans en parfaite connaissance de cause des autorités.
Ceci, alors qu’une plainte avec constitution de partie civile est en cours pour les viols et deux autres contre les services sociaux pour faux en écriture publique et non dénonciation de mauvais traitements sur mineur.
Il va sans dire que la maman n’a pas d’avocat : elle en a déjà subi 7 en 4 ans, tous plus inefficaces et duplices les uns que les autres. Cela aussi, dans ces dossiers, on ne connaît que trop bien.
De plus, Yamal et sa maman n'ont eu aucun contact pendant 8 mois : les deux sont apparemment punis pour avoir parlé et osé perturber le silence assourdissant des tribunaux français en matière de pédocriminalité. Les visites médiatisées ont commencé fin juin 2023 de 1h tous les 15 jours sous surveillance constante et dans la même association médiatisée qui a témoigné que la mère est instable psychiquement le jour de la garde à vue du mis en cause pour viol sur mineur.
Il faut encore mentionner des propos de l’enfant, qui ne sont pas très clairs mais qui doivent être connus : il a expliqué que son père et sa bande prenaient des enfants dans la rue. Ils leur montraient une grande sucette, les enfants la sentaient, puis ils suivaient les types.
La maman est allée signaler ça encore une fois au commissariat en juillet 2023, ce qui a semble-t-il beaucoup fait rire les pandores. C’est certainement un hasard si le lendemain un enfant de deux ans et demi a disparu pas loin de là.
On notera aussi que le "père" a accusé la maman de procéder à des rituels sataniques : si c’était le cas elle aurait la garde. Par contre comme ce genre d'individu est adepte de l’inversion accusatoire, il y a fort à parier que lui et sa clique pratiquent ces délires.
Et le juge des enfants a menacé la mère de lui retiré ces droits de visites, car Yamal ne serait pas content de la voir, et parce qu'elle lui poserait des questions sur son père, chose qui est impossible vu la relation de la mère avec son enfant et que ce dernier la réclame tout le temps et vu sa joie qu’il exprime quand il voit sa mère. On ajoutant que : "Madame ne s’arrêtera pas tant que Monsieur ne va pas en prison", chose qui semble inenvisageable pour ces magistrats.
La maman refuse de céder à ce chantages exercé par les magistrats et les services sociaux, elle veut rendre justice à son enfant et sauver d’autres enfants en situation potentiel de danger, et la réponse pour l'instant de l'institution judiciaire est d'entraver le lien mère-enfant.
Récemment, trois commissions de l'ONU ont demandé des explications à la france au sujet de la gestion des dossiers de pédocriminalité. Comme le relève l'une des rapporteuse, citée par France-Soir: "De nombreuses plaintes reçues dans le cadre de ce mandat soulignent le fait que les personnes qui signalent des abus sexuels présumés sur des enfants sont accusées de mentir ou de manipuler les enfants concernés et risquent des poursuites ou des sanctions administratives."
Le même dossier a été vu à l’étranger, et les autorités ont confirmé que l’enfant décrit des actes pédocriminels et une exploitation sexuelle. Mais chez nous, cette affaire est traitée à travers le prisme du fameux "conflit parental", dérivé de l'aliénation parentale désormais interdite de cité dans les prétoires.
Cet argument d'un "conflit parental" qui expliquerait pourquoi une maman prend tous les risques pour manipuler son enfant et faire accuser l'autre parent, sert de bouclier aux pédocriminels. Cet argument, bien que totalement inpte, permet à la justioce et aux accusés de dire que tout n'est que mensonges, inventions d'une femme qui veut simplement nuire au géniteur. Et cela sert, in fine, à dissimuler les viols.
Ce traitement judiciaire, qui peut sembler fou, est hélas la réalité quotidienne des tribunaux français. De nombreuses mères se voient privées de leur enfant, perdent l'autorité parentale, ou sont mises en prison, pour avoir cru leur enfant et tenté de le protéger.
Sexualisation des enfants et éducation "sexuelle" : un manifeste de professionnels et une pétition lancent l'alerte
Nous parlons depuis plusieurs années ici de ces fameux programmes dits d' "éducation sexuelle", qui sont imposés progressivement dans toutes les écoles d'occident et même du monde entier parce que c'est la volonté de l'ONU, de l'OMS en particulier : ce sont en effet ses "standards pour une éducation sexuelle en Europe" qui sont appliqués étape par étape. Aujourd'hui, des parents commencent à s'organiser notamment en Belgique, pour empêcher cette corruption de mineurs institutionnalisée de toucher leurs enfants.
Des professionnels de la médecine, de la psychologie, publient un manifeste pour réclamer la fin de cette propagande, car elle est littéralement toxique aussi bien pour les enfants individuellement que pour l'ensemble de la société.
Ce qui est appelé "éducation à la vie sexuelle et affective", "éducation sexuelle" ou autre consiste à présenter aux enfants dès la maternelle des informations sur les relations intimes, de manière souvent crue d'ailleurs, et sur els comportements qu'il conviendrait d'avoir dans ce domaine.
Cela, au prétexte de la "prévention" contre les violences sexuelles (ce qui est faux car il fallu que les associations se mobilisent plusieurs années pour qu'un peu de prévention soit introduite dans ces programmes, dont le but n'était clairement pas là), et aussi pour leur expliquer, semble-t-il, qu'il ne faut pas regarder de pornographie.
En mai 2023, plusieurs spécialistes, notamment des psychologues, sont intervenus lors du colloque "la dérive totalitaire sur les enfants: Diagnostic, causes et solutions" organisé par les psychologues Ariane Bilheran et Amandine Lafargue, avec la Ligne nationale pour la liberté vaccinale, et ont souligné l'impact négatif de ces séances sur beaucoup d'enfants, car ils constituent trop souvent des effractions psychiques: on dit aux enfants exactement ce qu'il ne faut pas dire, à l'âge où il ne faut pas le dire en raison de leur stade de développement.
Le colloque avec les replays :
Le 13 mai 2023, les psychologues Ariane Bilheran et Amandine Lafargue avec la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV) ont...
http://dondevamos.canalblog.com
Idéologie
Aujourd'hui, les Etats accélèrent la mise en place de ces modules dès la maternelle, partout en même temps. Quand les parents réagissent ils sont attaqués violemment par les médias. Quand des spécialistes dénoncent l'inanité de ces programmes ils sont accusés de complotisme d'extrême-droite... Nos gouverneMENTs ne veulent pas de débat.
Alors que le niveau scolaire général ne cesse de chuter, la priorité de nos dirigeants est de mettre en œuvre au plus vite ces cours de sexualité qui, dans les faits, les empêcheront de penser, les gêneront voire les bloqueront dans leurs apprentissages. Pourquoi un tel epressement à appliquer ces directives de l'OMS sans dire clairement à la population de quoi il s'agit? Sans lui permettre de donner son avis sur l'éducation des enfants?
On comprend aussi mieux pourquoi l'autorité parentale, dont l'objectif est de permettre aux parents de protéger et d'assurer le bien-être de lurs enfants, est tant remise en cause par les Etats occidentaux ces dernières années. Il ne faut pas que les parents fassent barrage entre la propagande d'Etat et les enfants.
Derrière ces programmes, il y a aussi une idéologie bien connue, qui s'est répandue comme une traînée de poudre jusque dans les milieux professionnels, et qui prête aux enfants une "sexualité". Alfred Kinsey, ce modèle dans le recherche sur la sexualité qui était juste un pédocriminel financé par la fondation Rockefeller, considérait que les enfants avaient une sexualité puisqu'ils avaient selon lui des "orgasmes", en réalité les cris lorsqu'ils se débattaient ou qu'ils étaient en état de choc. C'est lui qui a servi de déclencheur à la "libération sexuelle" à partir des années 50.
Cet article est une traduction d'un article de Dana S. Scanlon intitulé Alfred Kinsey et l'agenda pédophile , disponible en anglais ici. Le...
http://dondevamos.canalblog.com
Depuis 2013, avec la publication des "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe", les Etats avaient reçu des recommandations de la part de l'OMS pour introduire la sexualité dans les écoles. Peu à peu, elles sont donc mises en place. Mais de quoi parle-t-on dans ce document qui reprend largement la déclaration des droits sexuels de l'IPPF (le planning familial, organisation eugéniste à l'origine au moins, elle aussi financée par la fondation Rockefeller), mais demande aux Etats membres de mettre en place des cours d'éducation sexuelle, où on va expliquer à des gamins de 0 à 4 ans qu'ils ont "le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant", mais on leur apprendra aussi de 4 à 6 ans "le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales " (p.42).
Depuis, beaucoup d'argent a été dépensé pour construire un corpus pseudo scientifique, former des "professionnels", des associations qui aujourd'hui militent tous pour ces fameux programmes.
Aujourd'hui, on va tenter de comprendre ce qui se cache derrière la "Déclaration des droits sexuels" promue par le Planning Familial...
http://dondevamos.canalblog.com
Il est difficile de remonter à la source de cette dangereuse vague des droits sexuels , même si on commence à savoir qu'elle date de la...
http://dondevamos.canalblog.com
Le manifeste
Un collectif "Organisation Nationale Éthique Santé Transparence" s'est donc monté avec des spécialistes de la santé mentale, de la médecine et du droit tels qu'Ariane Bilheran et Me Virginie de Araujo-Recchia. Un manifeste a été publié, signé par plus d'une vingtaine de professionnels. Voici leur manifeste, sous la forme de 6 points :
-
Abolition de toute référence à une "sexualité" des enfants. Les enfants n’ont pas encore de sexualité.
- Dénonciation de la prétendue scientificité de l’"éducation sexuelle" et de ses conséquences vis-à-vis du bien-être psychologique, somatique, biologique et émotionnel des enfants."
- Abolition des textes de l’OMS et de tous leurs dérivés (s’y référant quant au contenu) concernant "les droits sexuels" de l’enfant, "l’éducation sexuelle", "l’éducation à la sexualité".
- Application du corpus juridique international existant en matière de protection des mineurs pour une protection de l’enfance digne de ce nom.
- Respect intangible de la C.I.D.E. (Convention internationale des droits de l’enfant) qui affirme le droit et le devoir primordiaux des parents dans l’éducation des enfants.
- Soutien intangible à une réelle protection de l’enfance, dans tous les domaines :
- Prévention des risques : écrans, accidents domestiques, accidents de la route, drogue, violences, dont les violences sexuelles sur mineurs, etc.
- Consolidation du bien-être psychique et physique des enfants : instructions et apprentissages solides (lecture, écriture, logique, etc.), épanouissement psychique et physique (sport, musique, préservation des conditions pour nourrir la joie, la créativité, l’imagination, les espoirs et les rêves, etc.).
Une pétition qui a déjà recueilli 18.000 signatures, mais doit absolument être diffusée, est aussi en ligne.
A ce sujet, l'intervention sur la chaine Kairos d'Ariane Bilheran, Regis Brunod et Amandine Lafague:
L'interview de Cathy O'Brien par Maw Lowen en décembre 2022, dans laquelle elles parlent du programme de sexualisation des enfants :