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31 mai 2012

BREVE: La Russie refuse l'opium afghan importé par l'OTAN

opium-cartoonUne petite info sympa, qui montre la chaude ambiance qui règne entre la Russie et l’OTAN : le 5 avril 2012, Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères (qui a été nommé le lendemain en tant que représentant permanent de la Russie à l’OTAN), a déclaré dans un entretien à Ria-Novosti que le trafic des trains de l’OTAN qui passent sur les lignes mises à disposition par la Russie sera régi par un nouveau protocole. Ces convois pourront dorénavant être fouillés par les services de lutte contre le trafic des stupéfiants.

 

Depuis 2008, la Russie met en effet à disposition des voies de chemin de fer pour le transport de matériel non militaire entre l’Europe et l’Afghanistan, dans les deux sens[1]. Et voilà que les russes veulent chercher de la drogue dans ces convois de l’OTAN.

Mais pourquoi contrôler d’éventuels stupéfiants dans ces convois ?

Rappelons quelques éléments :

  1. Depuis l’invasion de l’Afghanistan en 2001, la production d’opium est passée de 185 tonnes en 2001 à 8.890 tonnes environ en 2007 pour 350 tonnes d’héroïne un peu coupée (en 2009, c’était 7.750 tonnes environ[2]). L’Afghanistan produit depuis plusieurs années entre 90 et 95% des cultures de pavot mondial destiné à l’opium. Chaque année, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC),  900 tonnes d’opium et 375 tonnes d’héroïne sortent d’Afghanistan chaque année.

En parallèle, les saisies d’opium en Afghanistan sont, semble-t-il, insignifiantes : à peine 2%. Et encore, on peut soupçonner l’ONU d’être optimiste puisque l’OTAN promet aux paysans afghans qui cultivent du pavot de les laisser faire. A titre de comparaison, plus du tiers de la cocaïne produite en Colombie serait saisie.

En 2010 déjà, le chef de l’agence russe de contrôle des drogues accusait l’OTAN de ne pas en faire assez pour lutter contre la production de drogue en Afghanistan, et notamment d’avoir mis fin aux opérations militaires visant à détruire les champs d’opium.

  1. Les saisies de drogue sont encore moins importantes au fur et à mesure qu’on se rapproche de la zone qui en est destinataire, alors que là, on est dans les pays dits « riches », qui ont théoriquement les moyens de réaliser des saisies importantes. Au final, on saisit deux fois moins d’héroïne que de cocaïne dans le monde (20% pour la première, près de 40% pour la seconde). La protection est donc totalement défaillante en matière d’héroïne, et cela depuis la source, l’Afghanistan, jusqu’à la destination.
  2. La Russie, qui tente donc de se protéger, est l’une des destinations phare de l’opium Afghan, de même que la Chine, l’Iran et dans une moindre mesure, l’Europe et les Etats Unis. Ainsi, selon le rapport de l’UNODC, « Le nombre d’héroïnomanes en Fédération de Russie a été multiplié par 10 ces 10 dernières années, à tel point qu’il y a plus de Russes qui meurent chaque année des drogues afghanes (plus de 30 000 selon des chiffres officiels[3]) que de soldats de l’Armée rouge qui ont été tués pendant la guerre d’Afghanistan, qui a duré 10 ans. Dans les pays de l’OTAN, le nombre de personnes qui meurent chaque année de surdoses d’héroïne (plus de 10 000) est cinq fois supérieur au nombre total de militaires de l’OTAN qui ont été tués en Afghanistan ces huit dernières années ».

En 2009, 35 tonnes sur les 80 tonnes d’héroïne pure produites en Afghanistan ont fini leur course ou sont passées par la Russie, et autour de 17 tonnes auraient été livrées en Chine. Pour comparaison, environ 10 tonnes d’héroïne pure ont fini aux Etats-Unis la même année.

Victor Ivanov, directeur du Service fédéral de contrôle de la drogue, expliquait qu’en Russie « Toutes les familles sont touchées directement ou indirectement» par la drogue. 21% de l’héroïne répandue dans le monde sont passés par  marchés noirs de Russie, qui serait le pays de transit numéro un dans le monde.

 

 

Population

Tonnes

% de la consommation mondiale

Russie

145 millions

70

21%

Chine

1,3 milliard

17

12%

Etats-Unis + Canada

300 millions

22

6%

Europe[4]

500 millions

88

26%

Iran

80 millions

17

5%

Inde

1,2 milliard

17

5%

Afrique

 

24

7%

      Source : UNDOC, chiffres 2008.

  1. Le trafic d’opium est protégé par le clan Karzaï, notamment le président afghan fantoche Hamid Karzaï, et son frère qui règne sur la très fertile province du Helmand, au sud du pays. C’est dans cette province qu’on cultive le plus d’opium, et c’est aussi là que le nombre d’incidents contre les forces armées étrangères y est le plus élevé. Dans cette province, pourtant riche, des paysans abandonnent la culture du coton ou des céréales pour se mettre à celle du pavot alors que c’est l’inverse dans les provinces pauvres. Des fermes de taille industrielle détenues par des proches du pouvoir y parsèment le paysage autour des villes. Et en 2011, les profits tirés du pavot dans le Helmand ont dépassé cinq années de profits avec les autres types de culture, et les prix ont doublé en deux ans (400$ le kilo d’opium aujourd’hui). Et bien sur, la corruption liée au trafic fait effet boule de neige, et de plus en plus de monde bénéficie de ce business.
  2. La CIA semble organiser le trafic. Par exemple, Walid Karzaï, le frère du président fantoche de ce pays (décédé en juillet 2011), qui est le plus gros trafiquant de drogue de la province la plus prolifique en pavot, le Helmand, a expliqué avoir travaillé pour la CIA pour différents services. Walid Karzaï aurait ainsi recruté des paramilitaires pour le compte de la CIA. Mais, il précise ne jamais avoir vendu de la drogue à la CIA, et avoir rendu l’ensemble de ses « services » de manière totalement bénévole. Par contre, il avoue bien que son frère Hamid, le président, lui a fait des versements réguliers pour ses « frais ». Pour avoir assuré sa réélection, peut-être ? En outre, la Drug Enforcement Administration a expliqué en 2006 que la carrière de trafiquant de Walid Karzaï a largement bénéficié de l’arrestation de Hali Bashir Noozrai en 2005. C’était un concurrent direct, arrêté par la CIA, extradé et jugé en 2008 à New York.  En outre, les différentes armées sur place seraient impliquées dans le trafic.

 

Le trafic de drogue, un business bien rôdécartoon_peter_brookes

La culture de pavot a été incitée dès les années 80, quand l’Afghanistan était un enjeu entre l’URSS et les Etats Unis. Apparemment, la CIA aurait été conseillée par Alexandre de Marenches, responsable des services secrets français jusqu’à sa démission à l’arrivée de Mitterrand en 1981. Cet ami de Hassan II, ex roi du Maroc, aurait donc inspiré l’idée de l’Opération Moustique (Operation Mosquito), qui consistait à démoraliser les troupes soviétiques en Afghanistan par « un déluge de drogue ».

Aujourd’hui, la culture se porte bien car Karzai refuse qu’on les détruise par vaporisation aérienne, ce qui se fait pourtant en Colombie depuis des années pour détruire quelques champs de coca. Normal : 95% des gens votent pour lui dans les provinces où le pavot prospère. L’argent des subventions y est d’ailleurs fort utile pour développer l’irrigation et les routes. De plus, l’armée considère que les opérations anti drogue sont un obstacle aux opérations militaires traditionnelles, et que la lutte contre la drogue n’est pas son travail. Les seuls à lutter contre les champs de pavot aujourd’hui semblent être les talibans…

Dès qu’il a été réélu en 2007, Karzaï s’est empressé de nommer Izzatulla Wasifi, dealer d’héroïne bien connu, à la tête de la commission anticorruption. Plusieurs chefs de la police nommés par lui sont également liés au narcotrafic. Cette année-là, le trafic d’opium a représenté 53% du PIB Afghan.

Car, le trafic d’opium n’est pas entièrement aux mains des Talibans, loin de là : l’ONUDC estime que ce trafic rapportait en 2009 entre 2,8 et 3,4 milliards de dollars par an en Afghanistan, alors que les Talibans ne tiraient que de 90 à 400 millions de dollars dudit trafic. Mais, l’opium afghan rapporterait autour de 65 milliards de dollars, conclusion : 80% du bénéfice est réalisé par els mafias de la drogue hors du pays.

D’aucuns estiment que les cargos des armées US et anglaises pourraient bien servir à transporter l’héroïne hors d’Afghanistan, de manière assez discrète. Le camp Bondsteel, le plus gros camp US en Europe, installé au Kosovo, aurait servi de hangar avant que la drogue de ne soit envoyée en Europe via les mafias kosovares qui ont été mises au pouvoir par l’OTAN. Mais aujourd’hui, la drogue partirait directement d’Afghanistan vers les pays de destination finale, grâce aux avions militaires.

Ainsi, Enrico Piovesana expliquait en septembre 2010 que les avions qui ramènent les soldats anglais et canadiens du front sont chargés d’héroïne, et évoquait « un trafic ‘militaire’ d’héroïne découvert dans les bases de l’OTAN au sud de l’Afghanistan », à savoir les provinces du Helmand et de Kandahar. La drogue arrivait ensuite au Brize Norton military airport à Oxfordshire en Angleterre. Bien sur, on adit qu’il s’agissait seulement de cas isolés. Un peu plus tôt, il a été écrit dans la presse que la compagnie Allemande Ecolog, qui fournissait de la logistique aux bases de l’OTAN en Afghanistan, trafiquait aussi de l’héroïne en lien avec les mafias albanaises[5].

Un général Russe, Mahmut Gareev, a expliqué en 2009 à Russia Today que le trafic de drogue en Afghanistan rapportait 50 milliards de dollars par an aux Etats Unis (ce qui couvrirait les dépenses de l’armée US sur place, selon lui), et que la drogue était transportée dans les avions militaires US. Ceci explique pourquoi les troupes US et alliées ne veulent pas « interférer et stopper la production » de pavot.

Piovesana cite plusieurs occasions auxquelles ces fameux transports d’héroïne par avions militaires ont été évoqués par diverses personnes. Le livre The Politics of Heroin: CIA Complicity in the Global Drug Trade d’Alfred McCoy expliquait d’ailleurs cela dès 2003: d’après l’auteur, toutes les guerres US des 50 dernières années visaient à rétablir des productions de drogue qui avaient brusquement cessé. McCoy ajoute aussi que la CIA est impliquée dans le trafic de drogue, jusqu’à la revente sur place. D’après McCoy, la culture du pavot a commencé en Afghanistan avec la guerre USA-URSS en 1979.

Dans les années 90, des avions du service des forêts US ont été utilisés pour transporter de la drogue en provenance du Mexique. Une autre affaire impliquait du transport de drogue via des C-130, des tankers du service des forets revendus par l’Etat à un sous traitant, T&G Aviation, qui aurait ramené de la drogue aux Etats Unis. C’est un employé, un whistleblower dénommé Gary Eitel, qui a dévoilé le pot-aux-roses jusque devant le Congrès US. Et T&G Aviation serait une société écran de la CIA. Ainsi en 1994, un avion de T&G Aviation of Arizona a été coincé avec une cargaison de cocaine en provenance de Mexico, valant 1 milliard de dollars.

Sur le terrain US en lui-même, il suffit de constater l’incroyable clémence de l’Etat envers les gros mafieux impliqués dans le trafic de drogue, héroïne comprise, pour comprendre que sanctionner ceux qui profitent de la vente de came n’est pas une priorité.

 

31d79c2a11f1234a39ebf074ac5188edLe rôle des banques

L’argent de la drogue passe inévitablement par les circuits financiers. Les banques acceptent donc cet argent à un moment ou à un autre avant qu’il ne soit blanchi, quelques procédures sont là pour nous le rappeler[6]. D’aucuns avancent même que ce sont les milliards de la drogue qui ont sauvé le système financier US pendant la crise de 2008. Nombre de prêts interbancaires auraient ainsi été financés par de l’argent provenant du trafic de drogue, ce qui aurait permis de sauver certaines banques. De fait, alors que les banques manquaient cruellement de liquidités (envolées dans les produits dérivés toxiques), l’argent de la drogue représentait une quantité importante de liquidités.

Du coup, des milliards ont ainsi été blanchis. Le directeur de l’ONUDC de 2002 à 2010, Antonio Maria Costa,  a expliqué que «  Dans de nombreux cas, l’argent de la drogue était le seul capital d’investissement liquide. Durant la seconde moitié de 2008, la liquidité était le problème majeur du système bancaire, ainsi le capital liquide devînt un facteur important ».

La banque Wachovia, ex 4e banque US, aurait même blanchi 378 milliards provenant des cartels Mexicains[7]. A elle seule, la  filiale de Wells Fargo (depuis 2008) en aurait blanchi 352 milliards depuis 2004 sans jamais rien signaler de suspect. La banque s’en est tirée en payant une amende de 160 millions de dollars.

La banque Coutts & Co., qui est celle de la reine d’Angleterre, serait aussi impliquée dans du blanchiment à grande échelle, notamment 2 millions de livres pour le mafieux Emilio Di Giovine. La banque a été condamnée à verser 8,7 millions de livres en mars 2012, un record, pour ne pas avoir vérifié l’origine de nombreux dépôts. Après analyse, les dossiers de 73 clients jugés « à hauts risques » n’ont pas été vérifiés par la banque.

L’intérêt des banques pour le trafic de drogue ne date pas d’hier : déjà lors des guerres de l’opium à la fin du XIXe, une banque comme la Hongkong & Shanghai Banking Corporation, HSBC, à l’époque dirigée par quelques gros trafiquants, faisait du bénéfice sur la vente d’opium indien à la Chine, envahie d’opium pour contrebalancer les achats de thé par l’Angleterre.

Aujourd’hui, Michael Ruppert, un ex agent anti drogue du FBI, estime que l’argent de la drogue représente environ 600 milliards de dollars par an[8], qu’il faut bien blanchir. Et certains, comme Ruppert, affirment que la CIA participe à l’organisation de ce blanchiment. L’ex flic évoque par exemple un épisode qui remonte à 1984, quand la chaîne ABC a sorti une enquête sur la société d’investissement BBRDW (Bishop, Baldwin, Rewald, Dillingham and Wong), qui jouait dans le blanchiment de l’argent de la drogue, notamment avec une banque habituée à ce domaine, Nugan Hand. Bill Casey, alors parton de la CIA, a donc mis la pression sur ABC pour qu’elle laisse tomber l’affaire, en faisant chuter le cours de l’action ABC pour qu’elle soit rachetée par Capital Cities, dont Casey était l’un des avocats tout en siégeant au conseil d‘administration.

La banque AIG, de son côté, emploie à San Francisco la femme de C     arlos Lehder, ex collègue de Pablo Escobar à Medellin.

L’argent issu des mafias de la drogue sert aussi à réaliser des investissements, comme pour Halliburton et sa filiale Kellog Brown & Root dans les confins de ce qui était l’URSS. Les transactions se font via des banques peu regardantes, comme Alfa Bank, qui est  fortement soupçonnée d’avoir blanchi de l’argent pour des cartels colombiens –notamment celui de Cali- ou des mafieux russes[9]. D’après les services russes, les deux patrons de l’Alfa Group, Aven et Fridman, auraient baigné dans le trafic de drogue venue d’Asie du Sud Est[10].

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Bref, on comprend que les Russes s’inquiètent : envahir le pays de drogue est en effet intéressant sur tous les plans pour les Etat Unis :

-          permettre une activité au peuple afghan, ce qui laisse une très relative paix sociale

-          assurer des rentrées d’argent considérable et faire vivre moult intermédiaires, remplir les caisses des opérations secrètes, assurer la survie des institutions financières US

-          augmenter l’instabilité en Russie en goinfrant les trafiquants et les mafias

-          détruire une partie de la jeunesse russe, qui pourrait aider le pays à se relever, notamment en contestant l’autorité de Poutine



[1] D’après le Réseau Voltaire,  « À l’époque où l’accord de transport ferroviaire avait été signé, les responsables poutiniens avaient indiqué hors micro qu’en échange du droit de passage des cargaisons de l’Otan sur le territoire russe, Medvedev percevait un pot de vin d’1 milliard de dollars annuels, financé par l’argent des drogues afghanes ».

[2] En 2007, autour de 60.000 hectares de pavot ont été détruits, et environ 20.000 en 2008.

[3] Selon la BBC, il y aurait 80.000 décès par an en Russie à cause de l’ensemble des drogues consommées.

[4] Avec en tête le Royaume Uni qui consomme 21% de l’héroïne vendue en Europe, puis l’Italie (20%), la France (11%) et l’Allemagne (8%). Sur les 88 tonnes qui entrent en 2008, seulement 7,6 ont été saisies ; alors que l’Iran et la Turquie en trouvaient cinq fois plus. Toutefois, on s’en sort bien : seulement 75 kilos ont été saisis en Albanie

[5] Mais Ecolog a réagi et le tribunal de Hambourg a décidé en mars 2010 que le Norddeutsche Rundfunk, le journal allemand dans lequel l’article a été publié, n’avait plus le droit d’accuser Ecolog de trafic de drogue.

[6] Et ça ne date pas d’hier : dans les années 80, la bank of Boston a du verser une amende de 500.000$ pour avoir blanchi 2 millions de dollars pour le trafiquant Gennaro Angiulo. Cf. Asad Ismi, “The Canadian Connection : Drugs, Money Laundering and Canadian Banks”, Asadismi.ws : “91 % des 197 milliards USD dépensés en cocaïne aux USA restent dans ce pays, et les banques états-uniennes blanchissent 100 milliards USD provenant de la drogue chaque année. Parmi les banques connues pour ce genre de pratiques, on trouve la Bank of Boston, la Republic National Bank of New York, la Landmark First National Bank, la Great American Bank, la People’s Liberty Bank and Trust Co. of Kentucky, et la Riggs National Bank of Washington. Citibank aida Raul Salinas (le frère de l’ancien président du Mexique Carlos Salinas) à déplacer des millions de dollars hors du Mexique, à destination de comptes secrets détenus en Suisse sous de fausses identités.”

[7] En 2006, un avion est intercepté à Ciudad del Carmen, une ville cotière du Golfe du Mexique, qui est devenue récemment une plaque tournante du trafic de cocaïne. L’avion transportait 2 tonnes de cocaïne, et il avait été acheté par un cartel avec de l’argent blanchi par la banque US Wachovia.

[8] Mais certains spécialistes estiment que cela tournerait plutôt autour de 700 milliards par an.

[9] Alfa Group était un conglomérat financier Russe. Il aurait bénéficié d’emprunts consentis par Halliburton quand Dick Cheney était chez Bush, mais garantis par les contribuables, et dont une partie (près de 300 millions de dollars) a servi à financer un contrat pour Kellog brown & Root, qui est donc une des filiales d’Halliburton.

[10] En 1995, des sacs d’héroïne maquillés en sacs de sucre ont été volés en Sibérie dans un conteneur dont Alfa Echo était le propriétaire. Après qu’un certain nombre de personnes soit tombé malade, la police a saisi de la drogue et des documents « compromettants ».

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