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4 mars 2024

Quand le pédocriminel est adulé, l'impunité est assurée par la mafia judiciaire

Un exemple relaté par Jacques Thomet, hélas loin d'être exceptionnel, sur la manière dont la "justice" protège les enfants victimes de leurs pères pédocriminels. A force de suivre ces dossiers, on comprend que l'objectif est de faire taire l'enfant et le parent protecteur. Voilà comment cela se passe :

 

Scandale d’Etat 

Une série de faux prive une mère de ses enfants depuis 2013 au profit du père, une sommité scientifique

- rectification au paragraphe commençant par : Adulé …

 

(La poursuite en cours de cette affaire dans les prétoires m’empêche, sous peine de poursuites, d’en publier les noms et les lieux. La disparition de la Ciivise prouve que rien n’a changé dans la défense des enfants et de leurs mères en 2024. C’est pourquoi j’ai conclu à la nécessité de le prouver avec cette publication du dossier. Des médias ont approché la mère, que je connais depuis deux ans, mais ils n’ont pas donné suite.)

 

Les falsifications en série de juges, experts et médecins ont donné la garde exclusive de leurs deux enfants depuis 2013 au père, un scientifique de renommée mondiale, accusé par elle d’inceste présumé. Je dispose de toutes les preuves matérielles pour confirmer mes dires.

 

Les deux enfants ont été confiés par la justice à leur géniteur, Mr Z, son ex-compagnon, après qu’elle eut porté plainte contre lui pour violences sexuelles présumées sur le petit.

 

La plainte une fois classée sans suite en 2012, le professeur avait immédiatement entamé une bataille judiciaire. Il l’a poursuivie avec succès jusqu’à aujourd’hui, pour demander, et obtenir, la résidence des enfants à son domicile, à l’exception d’une garde partagée entre décembre 2014 et juin 2015. Mr Z a également intenté contre elle des poursuites pour « dénonciation calomnieuse ». L’instruction est toujours en cours.


 
Jusqu’à octobre 2016, Mme X  voyait ses enfants deux fins de semaine par mois. Depuis cette date, elle n’a plus aucune nouvelle du garçon toujours mineur, hormis de rares visites médiatisées d’une heure dans des associations de type parloirs de prison, encadrée par des agents. Mme X subit un traitement comme si elle était une tueuse en série, « avec une armée pour la contraindre », m’a-t-elle confié. Mais sa fille lui rend visite depuis sa majorité et ne voit plus son père, m’a-t-elle assuré…

 

Quand le couple se sépare en 2010 après dix ans de vie commune, leurs deux enfants ont sept et deux ans. Le conflit se règle à l’amiable. La juge aux affaires familiales, devant ces parents « aimants et compétents », dixit le jugement, leur accorde la garde alternée.

 

Mais un an plus tard, la gestuelle du garçon au retour de chez son père donne à entendre qu’il s’agit de fellation. La maman porte plainte. L’audition du petit par un policier puis deux médecins « n’exclut rien », rapporte Mme X, mais les docteurs, au demeurant amis du chercheur, resteront muets, car « il s’agit du professeur Z ! », diront-ils, et la police classera l’affaire sans suite faute de preuves quelques mois plus tard. J’ai contacté Mr Z par courriel au nom d’une association internationale pour la dignité de l’enfant. Il ne m’a pas répondu.

 

Point de bascule : les faits d'inceste

L’histoire familiale bascule alors, et ira de mal en pis pour la maman, face à la célébrité du père, à ses puissantes relations dans des réseaux maçonniques et identitaires, ainsi qu’à des interventions multiples pour le moins contestables.

 

Sans remettre en cause les décisions des tribunaux, il importe de révéler la série de manœuvres et d’entorses à la vérité sous-jacentes aux décisions prises par des juges, à leur corps défendant ou non.

 


Dès 2012, un signalement est lancé contre les capacités éducatives de la mère par un médecin, Mr C, directeur d’un grand hôpital à Paris. Or Mme X venait de contacter justement son service sur les conseils d’un pédopsychiatre pour dénoncer l’inceste présumé sur son fils. Ce spécialiste a appelé devant madame X le docteur C avec ces mots : « c’est une affaire sensible, le père n’est pas n’importe qui ». Elle est allée une fois dans le service de C, y a été reçue par un médecin et une psy, « cela avait été bref, et le climat étrange », m’a-t-elle dit.

 

Mme X n’a toujours pas compris le signalement contre elle de Mr C, à l’origine de tous les maux qui vont se succéder pour elle pendant douze ans: elle n’a jamais rencontré ce médecin, ami de Mr Z. L’attitude du docteur C, un manitou dans la surveillance de l’enfance en danger, porte à controverses. L’attestation d’une psychologue , Mme P (dont j’ai la copie), qui a travaillé dans un service du même hôpital, dénonce la prévarication présumée  de Mr C, aujourd’hui en retraite. Il obtenait « des arrangements financiers avec certaines familles pour éviter l'envoi des signalements (sur des enfants victimes), mais je ne puis rien dire par crainte de perdre ma place », lui a avoué sa secrétaire. Mme P venait de découvrir que le signalement qu’elle avait remis à Mr C sur un enfant n’avait jamais été remis au procureur qu’elle venait de rencontrer.

 

Une médecin en charge de l’Unité pour les jeunes victimes, Mme R,  a confirmé à Mme P les us et coutumes de Mr C, avec une autre révélation équivoque, sinon putride : « Mme R m'a dit être parfaitement au courant de cette ‘pratique’. Elle considérait Mr C comme ‘dangereux’, ‘faisait tout pour éviter les expertises et les colloques avec lui’. Mme R était en effet ‘choquée qu’il lui demande régulièrement le prêt de son appareil photo pour prendre le sexe des enfants qu’il examinait en photo, alors que l’unité de Mr C n’avait ni prélèvement, ni photo à effectuer’. Mais Mme R a insisté en me disant qu’elle ne pouvait rien faire sans craindre pour sa place et que je devais ‘fuir cet hôpital, car Mr C était intouchable’ ».

 

La directrice de l'hôpital, qui était à quelques jours de son arrêt maternité, a tenu « les mêmes propos » à Mme P. « Même réaction du côté des associations de protection de l’enfance sollicitées », ajoute Mme P.
Très naïvement, ajoute Mme P,  « je suis allée voir Mr C pour lui demander ce qu'il en était ; il n'a pas nié ses arrangements financiers, m'indiquant avec une nargue de ceux qui se savent protégés, que je ne pourrais jamais les prouver ». Cette psychologue a été contrainte de quitter le service…

 

Dans le couple Z-X, la tension a grandi pour ou contre la garde alternée des enfants. Une ordonnance du 6 décembre 2012 prise par le juge des enfants confie une « mission d’expertise psychiatrique de l’ensemble de la famille » à Mr B, un médecin agréé par la justice. Il s’agit là-aussi d’un ami de Mr Z.

 

Un coup de théâtre intervient brutalement le 24 avril 2013. Sans avoir attendu le rapport du médecin-expert  B - qui ne sera remis que deux mois après le jugement -, le juge des enfants annonce sa décision de confier la garde des enfants à Mr Z pour une durée de huit mois, avec un droit de visite de deux fins de semaine par mois pour la mère. Dans les attendus du magistrat, on cherche, en vain, la moindre référence à des actes violents de Mme X contre les enfants et/ou le père. Selon le juge, « la résidence alternée participe et accentue la souffrance des enfants », plongés « dans un important conflit de loyauté », la mère « ne parvient pas à s’extirper du conflit parental », et le père « perçoit davantage le mal-être de ses enfants »…

 

A l’inverse, le docteur M, psychiatre de Mme X, a émis de 2010 à 2019 sept certificats médicaux sur « son absence de pathologie psychiatrique caractérisée et de troubles psychoaffectifs ou du jugement altérant sa relation aux autres ou l’empêchant d’exercer sa capacité parentale ». Mais il n’en a jamais été tenu compte.

 

Le rapport remis plus tard par l’expert B ressemble à un copier- coller de ce jugement antérieur, et va déclencher un scandale. Ce médecin s’est en effet contenté d’un coup de téléphone à Mme X pour boucler son travail. Poursuivi devant le Conseil de l’ordre des médecins, il recevra un blâme, et démissionnera de sa charge d’expert judiciaire. Mais cette entaille à la loi ne remettra pas en cause le jugement…

 

Le 4 décembre 2014, la maman croit enfin que justice lui est rendue. Une juge aux affaires familiales remet en place la garde alternée entre les deux parents, et décide d’un sursis à statuer. Mme X est rassérénée. Mais une nouvelle entorse intervient un mois plus tard. Amie de l’avocate du père, connue pour ses relations haut-placées, une juge des enfants qui s’était pourtant dessaisie du dossier émet une convocation qui est factuellement un faux, non communiquée à l’avocat de Mme X.

 

Cette fausse convocation sera brandie à l’audience de janvier 2015 par l’avocat de Mr Z pour justifier du motif grave et légitime nécessaire à l’obtention du droit de frapper d’appel le jugement de sursis à statuer qui avait rendu la garde de ses enfants à Mme X le 4 décembre 2014. Un tel appel est extrêmement rare dans les prétoires, car sa demande exige d’être présentée à la présidente de la Cour d’appel, en vertu de l’article 380 du Code de procédure civile, et il faut « un motif grave et légitime » pour avoir gain de cause.
La fausse audience sera annulée par un appel téléphonique du greffier du juge fautif à l’avocat de Mme X, à qui ce même greffier n’a jamais communiqué la fausse convocation...

 

Mme X décide de porter plainte contre cette juge devant le Conseil supérieur de la magistrature. Malgré son rejet par le CSM en octobre 2015 en « l’absence de faute disciplinaire », la juge est tancée pour son « manque de vigilance », qui a fait « naître un soupçon quant au déroulement de cette procédure »…
Le 17 février, la Présidente autorise le père à faire appel. Lors de l’audience, elle s’adressera en ces termes à Mr Z : « Merci, professeur, de sauver le monde ». Nous avons écrit à cette magistrate pour lui demander si ce commentaire sous-entendait une écoute favorable au demandeur, et s’il fallait en déduire qu’un père, chercheur de renom, a des droits supérieurs à une mère qui aime ses enfants. Elle n’a jamais répondu à ma question.

 

Adulé dans les hautes sphères, le chercheur a fréquenté des personnalités sulfureuses pendant sa période de gloire, et notamment Pierre Bergé, ancien amant d’Yves Saint-Laurent et partenaire en affaires du père d’une juge citée dans ce dossier. Il a soigné un écrivain militant des relations sexuelles entre adultes et enfants. Le pédocriminel Gabriel Matzneff était toujours à son chevet. Mr Z était également un ami personnel de Christophe Girard, ex-adjoint de la mairie de Paris, bénéficiaire de la prescription dans une plainte classée sans suite pour viol sur mineur.

 

Habituellement lente dans ses prises de décision, la justice met alors le turbo. Sans tenir compte des rapports psychiatriques favorables à la mère signés du Dr M, ni du témoignage d’une ancienne compagne pendant dix ans de Mr Z sur ses accès de violence contre elle et surtout contre sa fille et les filles de Mr Z nées d’une autre union, mais en utilisant le rapport biaisé du médecin expert B finalement frappé d’un blâme, le président de la Cour d’appel confie dans un arrêt du 4 juin 2015 la garde exclusive des enfants au père, avec un droit d’hébergement deux fins de semaine mois et la moitié des vacances pour la mère. Cette décision a perduré jusqu’à ce jour et, depuis le 7 octobre 2016, Mme X n’a plus hébergé ses enfants.

 

La maman a appris un jour par hasard, sans en avoir été informée par le père, que leur fille avait été placée en psychiatrie dans un hôpital parisien, sous prétexte de scarifications qu’elle s’imposait. Une enquête menée par Mme X a conclu à une manipulation, reconnue dans les pleurs par la responsable d’un institut pour enfants créé par une vedette de la télévision. La mineure n’avait jamais tenté de s’auto-mutiler, et elle ne porte aucune trace de scarification. Aucun certificat ne décrira d’ailleurs les fameuses scarifications à l’admission de l’enfant.

 

 Depuis le début du conflit parental en 2010, Mme X avait perçu la puissance de son ex-compagnon à ses dépens. Pour une rayure sur sa voiture Jaguar, le professeur l’avait poursuivie à hauts cris avec son avocate devant la police, sans aucune preuve contre elle. Placée en garde à vue pendant près de trois jours, elle avait été totalement dénudée par deux policières puis contrainte, à deux reprises, de « faire la poule », expression du lieu pour contraindre la personne interrogée à se mettre à quatre pattes avant une inspection génitale et anale, comme une présumée terroriste. Déférée ensuite au dépôt, elle y avait été victime d’une tentative de viol par un gardien, sous les cris des détenus voisins : « elle est bonne, hein, elle est bonne ».
Fin

Source : Post Facebook de Jacques Thomet.

 

 

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