Une première esquisse du réseau pédocriminel et sataniste en France - et ailleurs
On avance assez vite ces derniers temps, dans le monde comme en France, dans la compréhension du système pédocriminel et sataniste. Grâce à tous ceux qui retrouvent leur mémoire de ce qu’ils ont subi dans ces réseaux, et à quelques outsiders du monde des renseignements qui ont pu les fréquenter de près, on en sait beaucoup plus sur leurs méthodes, les expériences qu’ils menaient, sur certains protagonistes et leur rôle dans ce système.
A quoi ressemble le réseau pédocriminel et sataniste français ? Qui tire les ficelles ? Pourquoi ? La réponse peut sembler évidente dans l’absolu, mais il faut pouvoir dessiner l’organigramme, comprendre le fonctionnement interne et externe de ce système. Il reste beaucoup de pièces à ajouter au puzzle, mais je vais tenter de brosser un premier tableau.
Il y a 20 ans, après le scandale de l’affaire Dutroux et plusieurs affaires de réseaux pédocriminels qui ont fait l’actualité au début des années 2000 (Tournelles, Toro Bravo, Ado 91, Angers, Outreau, disparues de l’Yonne, Zandvoort…), les autorités, et toute la société ont vacillé aussi bien en Belgique, où il a fallu neutraliser les Comités Blancs de citoyens indignés et créer une ONG inutile appelée Child Focus1, qu’en france où comme on va le voir notre système politique repose sur la pédocriminalité depuis au moins 40 ans.
Les moyens ont été mis pour que la chape de plomb reste scellée sur la parole des milliers d’enfants qui ont subi les dérives d’une clique de maboules. Une clique qui tire de nombreuses ficelles dans les milieux pouvoir, et qui est aujourd’hui confrontée à son pire cauchemar : ses victimes, les survivants, sont chaque jour plus nombreux à se souvenir. C’est un long chemin dans les abîmes de leur mémoire, là où le traumatisme est tel que ces souvenirs ne devaient, en principe, jamais remonter à la surface.
Le système pédocriminel
Les réseaux pédocriminels sont censés n’exister que sur internet, et quasiment aucun producteur de pédopornographie n’est envoyé devant les tribunaux. Ils sont quasiment tous considérés comme de "simples" consommateurs et prennent du sursis. Les réseaux n’existent -officiellement- pas en vrai, et comme on l’a vu avec moult affaires, surtout pas quand des notables sont impliqués.
Pourtant on connaît aujourd’hui très bien le système de corruption qui est sous-jacent au système politique. Les scandales politico-financiers, les milliards détournés, la vente à la découpe de la france dans une ambiance de copinage décomplexée, la corruption sont notre réalité quotidienne : on voit que c’est nous, les citoyens, qui sommes le dindon de la farce, le mouton à tondre, le pigeon, le bétail réfractaire qu’il faut contraindre.
Le système de corruption est consubstantiel à la politique, puisque là où il y a de l’argent et du pouvoir il y a forcément de la corruption dans les mêmes proportions.
A ces deux couches –la politique qui permet d’avoir la main sur l’administration, la police, la justice, l’enseignement et la corruption - il faut encore ajouter celle des réseaux. Qu’ils soient officiels ou secrets, ces réseaux mettent pour ainsi dire de l’huile dans les rouages. Citons quelques exemples de réseaux officiels ou quasiment officiels (sauf pour le grand public évidemment) : la franc-maçonnerie, Davos, le club Le Siècle. Et dans les réseaux secrets, il y a de quoi faire : on peut citer la Golden Dawn, l’OTO, l’AMORC2, ou moult groupes confidentiels mais pas moins toxiques…
Ayant suivi pendant quelques années les procès en correctionnelle où passent beaucoup de viols sur mineurs, j’ai constaté que très peu d’accusés appartiennent aux classes moyennes, et aucun aux classes privilégiées : tous les accusés -et a fortiori les condamnés- sont issus des classes populaires et ont en général avoué les faits à un moment ou à un autre. Pourtant comme me l’a dit un jour un juge d’instruction : les riches aussi violent leurs enfants mais eux parviennent à ne pas finir au tribunal.
On observe aussi qu’aucun sataniste ayant violé et tué des enfants n’a été condamné, ni même renvoyé devant un tribunal français3 : judiciairement, cela n’existe pas. Pourtant, il y a bien des groupes de dingues qui s’adonnent non seulement à la pédocrminalité, mais aussi à des pratiques satanistes, c’est-à-dire des tortures, des meurtres, avec un conditionnement des enfants à supporter puis pratiquer cela. Des enfants en ont parlé, l’ont dessiné, des adultes s’en souviennent, quelques insiders sortis de ce système en ont parlé.
Pour ceux qui veulent bien voir, il est évident qu’une partie du fonctionnement de nos sociétés est caché au grand public. L’objet de cet article n’est pas d’effrayer, au contraire il est de donner des outils pour comprendre et donc pour agir, de sortir de cette ignorance qui nous maintient dans notre état de victimes de ces tarés qui nous dirigent.
Voyons d’abord la typologie de ces groupuscules qui pratiquent des rituels qu’on peut qualifier génériquement de "satanistes" même s’il y a des tas de variantes, avec ou sans costumes et décorum, avec plus ou moins de sang, qui réunissent des gens de différents milieux et qui semblent constituer une véritable toile d’araignée qui enserre la société toute entière.
Qu’il s’agisse de groupes locaux, nationaux ou internationaux, la même configuration se présente. On a dedans :
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Des gens qui fournissent les enfants, par différents canaux (familial, services sociaux / justice, associations, enlèvements, trafic) qui sont plutôt en bas de la hiérarchie du groupe, plutôt issus des classes moyennes et populaires.
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Les organisateurs qui sont souvent assez élevés dans la hiérarchie et visent à satisfaire les bénéficiaires.
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Les bénéficiaires, qui organisent le réseau pour divers motifs : ésotériques, ou pour organiser des trafics, du blanchiment d’argent, corrompre des cibles spécifiques. Là, il ne s’agit pas de prolétaires, car il faut du pouvoir et beaucoup d’argent pour financer l’organisation de ces rituels et de ces massacres.
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Les visiteurs occasionnels qui font souvent partie du gratin local, national ou international, pour lesquels on organise de grandes cérémonies, et on prépare les enfants de différentes manières. Ces rituels où il y a souvent plusieurs dizaines de personnes voire davantage, semblent être toujours très sanglants.
On comprend aujourd’hui qu’il y a en quelque sorte "un réseau pédocriminel et sataniste" mondial, qui est pyramidal, et a déployé des ramifications dans les pays. Cette toile d’araignée a recouvert la plupart, si ce n’est toutes les institutions.
C’est comme une grande secte mondiale, avec des chefs, une cour, des petites mains, d’autres qui ont été attirés par la lumière, des complices qui se taisent. Et beaucoup, beaucoup de victimes.
Le problème, outre le fait qu’ils constituent un pouvoir et un système dans le système, est que les pratiques de ces groupes sont hautement toxiques pour l’ensemble de la société :
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Corruption généralisée sur le mode de la franc-maçonnerie : les membres de ces groupes travaillent d’abord pour ces groupes et ils sont présents dans les lieux de pouvoir qu’ils cherchent systématiquement à infiltrer.
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Meurtres et tortures,
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Pédocriminalité généralisée avec la volonté de la normaliser dans la société,
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Trafic d’enfants à une échelle industrielle,
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Expériences "médicales" et autres sur des enfants -et des adultes,
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Conditionnement des enfants à des pratiques criminelles, sexuelles, à accomplir diverses tâches même une fois adultes.
Quand on commence à comprendre qui est impliqué au plus haut niveau dans ces horreurs, on comprend aussi pourquoi l’omerta est aussi puissante. Qui a intérêt à ce que ça s’arrête, à ce que de bêtes citoyens déboulent comme un chien dans un jeu de quilles, mettant en l’air tous les secrets et les liens de corruption ?
Par ailleurs, ce phénomène semble s’être aggravé au fil des années, en france comme ailleurs. Si les réseaux pédocriminels remontent au moins à l’Ancien Régime4 dans les plus hautes sphères du pouvoir, j’ai l’impression que depuis la Deuxième Guerre mondiale ces réseaux ont été repris en main, via l’OTAN et la franc-maçonnerie (notamment les groupuscules parallèles tels que l’OTO, la Golden Dawn, la Wicca, Abrasax…), par les anglais et les US.
C’est très clair quand on regarde le réseau belge, dont l’organigramme est partiellement connu grâce à l’affaire Dutroux, auquel le schéma du réseau français correspond en très grande partie.
Ces réseaux servent à corrompre une certaine "élite" politique et économique, à laquelle on permet diverses magouilles dont certaines ont fini en scandales politico-financiers, pour qu’elle agisse conformément aux intérêts de ceux qui les tiennent, qui les financent, qui font ou défont leurs carrières et leur opulence, et qui semble être l’aristocratie financière anglo-saxonne, qui est intimement liée aux familles royales. Ces intérêts impliquent aujourd’hui de nombreuses attaques sur les libertés et le semblant de démocratie dans lequel nous avons vécu quelques années en occident : perte de souveraineté des Etats européens, néo-libéralisme, destruction physique et psychique des sociétés par tous les moyens.
Il apparaît que les individus cités par les survivants, ceux qu’ils ont connus dans ces réseaux et dont ils ont un souvenir précis, sont ceux que l’on voit dans le petit monde des affaires internationales et nationales.
On dirait que les familles de nazis étaient des recrues de choix pour renforcer ces réseaux après la guerre, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Australie, aux Etats-Unis. Je m’interroge sur un "effet de Gaulle", qui aurait retardé cela ou bloqué cette dynamique en france jusqu’à la fin des années 60 (de Gaulle a démissionné en 1969).
De fait, les familles de Collabos sont en france bien représentées dans l’organigramme du réseau qui est en train de se dessiner. Même si leurs rejetons sont devenus "socialistes" ou "républicains", leur vision de la société n’a pas vraiment changé.
Structure
Maintenant, il est intéressant de comprendre comment sont organisés ces réseaux : qui est dedans, pour faire quoi, quels sont leurs objectifs ?
Au niveau international et national, probablement aussi au niveau local, ces réseaux fonctionnent comme de grosses mafias qui font différents trafics et siphonnent l’argent créé par les populations de plein de manières différentes. Où va exactement cet argent ? Difficile de le dire après qu’il soit passé dans les paradis fiscaux.
Les trafics dans lesquels ces réseaux sont impliqués peuvent être variés : trafic de drogues, d’armes, d’enfants, de femmes, d’organes, détournements de fonds, délits d’initiés, marchés publics truqués et dessous de table, endettement du pays… Des réseaux pédocriminels permettent de couvrir le tout, puisqu’ils est acquis que la justice n’ira jamais creuser par-là, surtout si des personnalités sont impliquées.
Comment est structuré ce réseau, comment s’organise-t-il ?
D’après ce qu’on comprend aujourd’hui, il y a plusieurs couches, à différentes échelles de territoires :
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Des réseaux locaux, avec a priori une très bonne couverture du territoire. Ils pratiquent leurs séances de pédocriminalité et de satanisme dans des zones plus ou moins limitées. Ce sont des groupes de 10, 20 personnes, qui peuvent être en contact avec d’autres réseaux locaux avec lesquels des rituels ou des trafics communs peuvent être organisés. Selon les témoignages, on a des notables du coin parmi les membres de ces réseaux locaux.
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Un gros réseau national, dans lequel on a des politiciens, des PDG de multinationales, des banquiers, ainsi que des hommes de main qui peuvent être des gens du show biz, des politiques locaux, des tueurs en série, qui approvisionnent le réseau. Ce réseau national n’est probablement pas organisé par les politiciens, qui ont davantage un rôle d’idiot utile, de pion. Qui mène la danse macabre du réseau français ? Il y a plusieurs pistes.
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Le réseau international qui est clairement tenu par les anglo-saxons, les familles royales et leurs banquiers. Qui manipule qui là-dedans ? La question reste ouverte. Ce réseau s’étend jusqu’en Chine et Russie depuis des dizaines d’années, mais il est difficile de savoir s’il est aussi bien implanté là-bas qu’ici.
Ces réseaux locaux peuvent être connectés à ce qu’on peut appeler le "réseau national", dans lequel on a des personnages de premier rang, par l’intermédiaire de membres qui sont liés à ce gratin et qui ont un pied dans le réseau local. C’est ainsi que des enfants qui sont d’abord victimes du réseau local peuvent aussi subir des rituels et autres violences avec le gratin "national", et être exploités en même temps ou par la suite au niveau international.
Les réseaux locaux semblent servir de vivier à ce gratin national et au gratin local. Il y a des pères, des parents, qui pour faire carrière ou bénéficier de faveurs n’hésitent pas à mettre leur enfant dans ce système de partouzes pédocriminelles et de rituels. A vendre leur enfant pour un peu de renommée, un peu de pouvoir. Qu’ils aient été ou non initiés eux-mêmes dès l’enfance, l’appât du gain et l’ego semblent être des moteurs non négligeables.
Il est difficile d’évaluer l’ampleur du phénomène, mais des réseaux avec ce genre de pratiques sont présents un peu partout sur le territoire : dans toutes les régions, en ville comme à la campagne. Ces réseaux créent des structures comme des foyers d’accueil ou des clubs sportifs, des crèches, des associations de jeunes ou culturelles, des entreprises pour blanchir de l’argent. Ils ont des membres dans la santé, l’éducation, la police, la justice, les médias, la politique, dans des entreprises de télécoms, de la défense, du numérique…
Leurs membres infiltrent aussi les communautés religieuses, protestantes, juives, catholiques, musulmanes, les sociétés initiatiques comme les francs-maçons, le Rotary local…
Si l’on en croit les témoignages, ils sont vraiment présents partout à divers degrés. Nettoyer les écuries d’Augias sera donc compliqué et nécessitera de demander des comptes à tous les niveaux pour procéder à une épuration réelle de notre société5.
Ce que cache le réseau pédo-sataniste
Que cache ce système pyramidal, à quoi sert-il ?
Il y a deux aspects :
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L’aspect occultiste, ésotérique. Qu’il s’agisse d’appeler des démons, des entités, de les manipuler, de créer des égrégores, il y a des pratiques de cet ordre dans la plupart des rituels. Il y a ceux qui dirigent la "cérémonie", ceux qui y assistent, et dans ces réseaux il y a aussi des victimes qui sont torturées et massacrées car selon leur théorie, une victime traumatisée produit des substances telles que l’adrénaline, qui "boostent" le sang que les dingues vont consommer pour appeler ces esprits ou ces démons, sur lesquels le traumatisme agit par ailleurs comme un aimant. Ces groupes semblent très souvent appeler des forces obscures, des démons, je ne sais pas exactement de quoi il s’agit. Et certains individus parmi eux ont l’air de considérer que cela fonctionne, que ça les rend plus puissants etc.
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L’aspect mafieux. Là, il s’agit clairement de siphonner un maximum d’argent, de ressources, et d’avoir la domination maximale sur tout. D’où les trafics, l’organisation digne de celle d’une multinationale géante avec des milliers de filiales, l’infiltration systématique des milieux de pouvoir. Tout le monde en profite à son niveau, sauf bien-sûr ceux qui paient et ne font pas partie de ce système.
L’existence et l’action de ce réseau mondial n’expliquent pas tout. Ce réseau est un symptôme de l’idéologie mortifère partagée dans certains milieux puissants, et il contribue à perpétuer le désastre mondial qui sert les intérêts de ces milieux, dessinant progressivement une société globale à l’image du monde dont ils rêvent.
Par exemple, on a des banquiers de très haut niveau dans ces réseaux, des politiciens du plus haut niveau, qui dans leur vie professionnelle, et dans leur vie privée, obéissent à un plan qu’eux-mêmes ne définissent pas.
On a l’impression qu’une petite clique tout en haut de ce système décide d’actions en termes de géopolitique, de finance, de religions, de défense, de nouvelles technologies, d’ingénierie sociale… Et ces actions sont ensuite implémentées par les ONG, les fondations, les institutions internationales, les gouvernements qui sont de plus en plus à leur botte. Le système pédo-sataniste met beaucoup d’huile dans les rouages.
En France, les politiciens qui sont impliqués dans ce réseau tapent aussi dans la caisse, ils touchent des millions sur les gros contrats, sur les emprunts bancaires, ou encore de la part de milliardaires étrangers. De quoi graisser les copains et s’assurer qu’ils continueront à profiter du grisbi. Si on regarde certaines des plus grandes affaires politico-financières, on voit que l’organigramme est très proche de celui du réseau pédo-sataniste au niveau national à la même époque. Et la vision que nous avons aujourd’hui est loin d’être exhaustive.
Ces politiciens ne sont que des guignoles, manipulés par ceux qui leur permettent de se gaver sur notre dos, ceux qui les choisissent : les grands financiers, dont certains sont aussi dans l’organigramme du réseau, et plutôt dans le haut de la pyramide.
Au-dessus de ces banquiers, et au moins au même niveau, il y a probablement tout le gratin « royal » européen. Dont une partie sert à amuser la galerie, mais qui a un pouvoir réel dans le réseau sataniste. En France, où on a calmé les aristocrates il y a de cela quelques siècles, c’est plus diffus mais le schéma est certainement le même qu’en Belgique ou en Grande-Bretagne.
Il s’agit de contrôle social et d’accaparement des richesses aussi bien que des leviers de pouvoir, le tout au service d’une idéologie qui est clairement eugéniste. Depuis des siècles, ces individus sont occupés à cela, et si aujourd’hui on peut dire que la prise en main de la société est quasi totale, demain avec l’avènement du contrôle numérique permanent, nous n’aurons plus aucune marge de manœuvre. C’est notre cauchemar et c’est leur rêve.
En plus de cela, les témoignages montrent que des expériences de type "MK-Ultra" ont été menées en France. Pour l’instant, je dirais que ça a commencé au début des années 80 chez nous : il est question d’expériences "médicales" dont on ne connaît pas forcément l’objet, mais certaines visaient à tester des produits, des "vaccins", des méthodes de lavage de cerveau, sur des enfants. En France. Pays des droits de l’homme paraît-il. D’autres expériences étaient plus bizarres, probablement basées sur des ondes électromagnétiques, ou encore dans le domaine des puissances "démoniaques".
Il y avait dans haut du réseau français une fascination pour les capacités psychiques des enfants, au moins dans les années 80. Au moins une partie des enfants semblaient sélectionnés en fonction de leurs capacités, par exemple à décrypter les gens, à servir de "canal" avec les choses que ces individus invoquent, ou autre. Il reste beaucoup à éclaircir dans ce domaine.
Quelle stratégie ?
Parmi les enfants qui ont subi les violences sexuelles et rituelles - ce qui inclut le lavage de cerveau - et ont très souvent assisté aux tortures et aux meurtres d’autres enfants avant de devoir tuer eux-mêmes, certains sont destinés à monter dans le réseau : ce n’est plus le réseau local qui les contrôle, mais un ou des membres du réseau national, puis international.
Ceux-là semblent être préparés depuis l’enfance pour différents objectifs. Aux Etats-Unis, ils parlent d’ "esclaves mind control" pour désigner le fait que la programmation subie depuis l’enfance (par le traumatisme et par des moyens technologiques) fait qu’une personne peut rester sous contrôle. Tout en ayant l’impression de maîtriser la totalité de sa vie, cette personne peut être mise dans un état de dissociation par un code, un mot, une phrase, un objet, un son, une couleur…
Dans cet état de dissociation, les contrôleurs, ceux qui détiennent les codes, peuvent faire émerger un programme ou une personnalité créée pour accomplir une tâche, puis se taire et oublier. Par exemple, la personne est tranquillement devant sa télé dans son salon, quand le téléphone sonne. Un mot-clé, un son sera transmis à la cible qui va immédiatement être plongée dans un état de dissociation, et peut-être enclenchée pour agir de telle ou telle façon. Pendant deux jours, deux semaines, la personne part de chez elle sans en avoir conscience, comme sous hypnose mais ce n’est pas vraiment de l’hypnose, et elle fait ce qu’on lui demande.
Par les traumatismes, des "programmes", par exemple de suicide, d’entraînement au combat, de langues étrangères, ou simplement pour aller ouvrir la porte suite à un déclencheur, sont implantés dans le psychisme de la personne. Elle oubliera tout : le traumatisme et la programmation. Mais, ceux qui ont implanté le programme et ont les codes d’accès à ce programme peuvent toujours le déclencher, potentiellement plusieurs années après la dernière "mise à jour" de la programmation. Le livre de Chantal Frei6, survivante du réseau suisse et international, explique très bien ces méthodes par lesquelles ces réseaux conditionnent les enfants dès la naissance, puis les adultes.
Il y a en france des gens dans ce cas, qui ont eu ce type de programmation et qui, s’ils ne sont pas sortis du système, sont utilisés par lui. Certains, la majorité vraisemblablement, ignorent tout de ce qu’ils ont subi. Ils ont une vie "officielle" et une vie dans le réseau depuis leur naissance, ils ont été éduqués à avoir ces deux vies en parallèle. Et quels métiers font-ils ?
D’après ce que je sais : ministre, député, maire, psychiatre, prof d’université, journaliste, mannequin, star du show biz (chanson, cinéma), instituteur, infirmière, avocat, juge, patron d’une boite de com, de sécurité, de nettoyage, trafiquant de voitures…
Le champ est vaste, et a priori il y en a partout, plus ou moins activés, plus ou moins dissociés.
Tout ce monde, consciemment ou non, auquel il faut ajouter les arrivistes en tous genres, sont les petits soldats qui assurent la "bonne" marche de la société, dans le sens voulu et avec le tempo voulu. Ils font en sorte que notre société reste malade, par un fonctionnement totalement paranoïaque qui ne peut que nous mener à la destruction de nos sociétés -et du corps social7.
Dans cette interview de Chantal Frei, nous abordons plusieurs de ces sujets :
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Je vais arrêter là cet article, l’idée étant de résumer certains éléments qui apparaissent au fil du temps et des témoignages. Les choses devraient s’éclaircir plus rapidement à présent : je sais que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir mettre fin à ce système, et il y a toutes les chances qu’on mette la lumière sur les actes de ceux qui aiment tant nous dire ce qu’on doit faire et penser.
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1Les Comités blancs étaient des groupes de citoyens qui se sont mis en place spontanément pour dénoncer et faire la lumière sur les réseaux pédocriminels, à la suite de l’affaire Dutroux qui a scandalisé l’opinion publique (une marche blanche a réuni 350 000 personnes à Bruxelles en 1996, soit un Belge sur 20). Les autorités se sont mobilisées pour les infiltrer et les neutraliser, et ont mis en place l’association Child Focus qui a été placée entre de "bonnes" mains, et se borne à coller des affiches pour retrouver des enfants disparus – y compris ceux qui sont cachés par un parent pour leur sécurité.
2Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix.
3Ou quand c’est manifestement le cas, comme dans le cas du meurtre de Lola, l’aspect sataniste est occulté sciemment lors des enquêtes.
4Voir notamment « La marche rouge : les enfants perdus de l’Hôpital Général » de Marion Sigaut, dont on parlé dans cet article.
5En référence à ce qu’on ose appeler l’ « épuration » d’après-guerre, en réalité une vaste entreprise de recyclage des nazis et collabos.
6« Satanisme et violence ritualisée. Une survivante parle », paru en décembre 2023 (j’ai présenté le livre dans un article de janvier 2024).
7Je renvoie vers l’ouvrage d’Ariane Bilheran paru en octobre 2023 « Psycho-pathologie du totalitarisme » que j’ai présenté dans une note de lecture.