Des nouvelles de Gladys, ennemie publique de premier plan pour les autorités
Gladys est l’une de ces nombreuses mamans poursuivies par la justice pour avoir tenté de protéger leur enfant qui dénonce des violences sexuelles commises par le père. Elle a fait le choix de quitter le pays avec sa fille en 2020, ce qui lui a valu d’être arrêtée, placée en détention provisoire pendant 2 mois, d’abord en Espagne puis 4 mois en France, et d’être jugée pour non représentation d’enfant à différentes périodes.
Nous avions suivi ses procès à Chambéry, en mai 2023 et en février 2024. Où en est-on depuis ?
Selon la justice française, Gladys doit confier sa fille au père qu’elle dénonce, et ne la revoir qu’occasionnellement en point rencontre à sa sortie de prison. Une décision impossible à appliquer pour une mère normale.
Nous étions en mai 2024 au tribunal de Chambéry, pour une nouvelle audience délirante, à l’issue de laquelle le résultat est que le sursis de Gladys a sauté puisqu’elle refuse d’envoyer sa fille chez le père dont elle a dénoncé les actes sexuels -plainte classée sans suite, comme c’est presque toujours le cas en france : il lui reste 18 mois de prison à faire.
Elle doit aussi verser 23 000 euros à la partie civile, le père de l’enfant.
En plus de cela, pour s’assurer que cette criminelle de premier plan allait bien exécuter sa peine de prison -sa première condamnation : en général la peine est aménagée pour un primo délinquant- un mandat de dépôt a été signé et le 12 juillet Gladys était convoquée devant le procureur pour qu’il lui dise quand elle devait aller en prison. Elle s’est pourvue en cassation mais risque d’être arrêtée n’importe quand.
Contrairement aux pédocriminels, les mères protectrices n’ont pas de remises de peine. On l’a vu avec Priscilla Majani qui a presque fait tous ses mois de prison pour avoir emmené sa fille en Suisse après des révélations de violences sexuelles commises par le père et le classement sans suite de sa plainte. Ces mères sont considérées comme des ennemies du système car protéger leurs enfants implique de s’opposer à un système judiciaire conçu pour défendre les prédateurs.
Par ailleurs, depuis la décision du tribunal de Chambéry en mai 2024, une succession de choses étranges arrive à Gladys, comme si une officine de barbouzes s’occupait de son cas.
Gladys est aussi convoquée au tribunal de Montpellier le 19 septembre dans le cadre de l’affaire d’une autre maman qu’elle a aidée.
La justice semble considérer que l’urgence est de mettre Gladys en prison, puisque pour elle il n’y a aucun fait de violence sexuelle. L’enfant serait confiée à cet homme qu’elle a dénoncé il y a plusieurs années et qu’elle n’a pas revu depuis plus de 6 ans.
La fillette a aujourd’hui 9 ans, et serait certaine de ne revoir sa mère que très rarement, au mieux.
La réaction de la justice n’est pas surprenante : les dossiers de pédocriminalité échouent presque toujours ainsi contre les récifs d’une justice incapable de reconnaître l’ampleur du problème, véritable fléau social dont elle est in fine complice.
Gladys aurait-elle dû se taire ? D’expérience, on sait que le résultat aurait été le même, voire pire.
Aujourd’hui son seul objectif est d’élever sa fille jusqu’à ce qu’elle soit adulte.
Sa page Facebook : Je Défends Mon Enfant.