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21 novembre 2024

Une émission parle enfin du calvaire judiciaire des mères face à l'inceste

Une émission de France 2 évoque enfin le chemin de croix judiciaire des mères (il y a aussi des pères dans ce cas) qui tentent de protéger leur enfant victime d'inceste. Sur ce blog, je relate depuis des années des dossiers similaires : l'enfant dénonce, la mère porte plainte, la plainte est classée sans suite, l'enfant est confié à l'agresseur et si la mère refuse de lui confier l'enfant elle est condamnée et ne peut plus le voir.

 

 

Il y a le cas de Séverine, qui a constaté les viols de sa fille de 6 mois par son père, parce qu'elle a placé une caméra qui le montre en train de se saisir d'un sex toy alors qu'elle vient de quitter le domicile, et que la police a retrouvé sur plusieurs sex toys l'ADN du "père" et de l'enfant mélangés, parmi d'autres éléments. Sa plainte a été classée sans suite et elle a dû se porter partie civile.

 

En attendant, l'agresseur a des droits de visite médiatisés puis non médiatisés : Séverine refuse évidemment de lui confier la fillette qui a aujourd'hui 2 ans et demi, et elle est donc poursuivie pour non représentation d'enfant. Une plainte qui n'est pas classée, celle-ci : Séverine est convoquée en février pour non représentation d'enfant.

 

Il a en plus récupéré la maison qu'ils ont financée ensemble, en changeant les serrures alors qu'elle était sortie avec ses enfants. Séverine craint, à juste titre à mon avis, d'être condamnée en février 2025 et de ne pas avoir d'autre choix que de laisser sa fille entre les mains du "père".

 

Dit comme cela, cela semble hallucinant à ceux qui n'ont pas l'habitude. Pourtant c'est bien comme cela que les affaires de violences sexuelles contre les mineurs sont traitées. Des milliers de mères, parfois des pères aussi, et d'enfants, sont ainsi coincés dans la souricière judiciaire.

 

 

Dans l'émission, Me Geiger semble découvrir que la "justice" ne tient quasiment jamais (en tout cas je ne l'ai vu dans aucun dossier) de l'urgence à agir, de l'état de nécessité dans lequel se trouvent ces mamans, obligées de se mettre hors la loi pour protéger leur enfant. Il estime que l'Etat est coupable de ne pas traiter ce dossier, ce qui est vrai : mais la "justice" fonctionne comme une mafia, notamment dans les dossiers de violences sexuelles contre les mineurs qu'il s'agit d'étouffer.

 

Faustine Bollaert, la présentatrice, semble tomber de sa chaise en découvrant ce traitement judiciaire : "c'est inhumain". Tout marche à l'envers, en effet. La CIIVISE l'avait pointé, la micronie l'a détruite

 

Deux autres mamans qui vivent la même chose témoignent aussi dans cette émission de ce qu'est la "justice", rendue au nom du peuple français je le rappelle, cette broyeuse d'enfants et de parents protecteurs, avec son bras armé les sévices sociaux qui considèrent toujours que ces affaires relèvent d'un vague "conflit parental" (qui remplace l'aliénation parentale, interdite dans les procédures depuis quelques années) alimenté par de vilaines mamans qui inventent des accusations affreuses contre de braves types innocents.

 

Une des mamans a vu ses enfants placés suite à la dénonciation d'inceste, et ça dure depuis 3 ans. Quant à sa fille, elle ne parle plus : normal, quand ils parlent, les enfants voient qu'ils sont séparés de leur mère, en l'occurrence de leurs frère et soeur aussi.

 

Je mets ici le lien de l'émission:

Gladys, dont nous avons parlé ici, est dans ce cas : elle a été envoyée en prison pour avoir placé sa fille en sécurité à l'étranger alors que son père, dont elle a dénoncé les actes pédocriminels, avait des droits de garde. 

 

Idem pour Prsicilla Majani, qui a fui à l'étranger avec sa fille après qu'elle ait dénoncé des violences sexuelles commises par son père. Elle a compris que la "justice" n'allait pas protéger sa fille mais l'agresseur, et a été envoyée en prison après avoir été repérée en Suisse lors d'un contrôle d'identité.

 

Il y en tant et tant d'autres, avec des enfants qui souffrent. Et la situation s'aggrave d'année en année, même si c'est incroyable tellement elle était déjà catastrophique il y a 10 ans.

Ce pays est-il à ce point fondé sur la pédocriminalité qu'on ne peut pas condamner les destructeurs de l'enfance ? Pourquoi les agresseurs sont-ils systématiquement protégés ?

Cela ne relève pas comme le dit Geiger de "dysfonctionnements", c'est systémique. Pourquoi ? Qui est-ce que cela arrange ? Quel est l'objectif en laissant ravager des centaines de milliers d'enfants chaque année ?

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