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4 octobre 2025

Le plan USA-Israël pour Gaza, un paradis pour la caste et son business

Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons quasiment impuissants à un génocide qui se déroule en direct, sous nos yeux, seulement parce que nos dirigeants sont compromis par le lobby sioniste. Aujourd'hui, Trump comme Israël ont un plan pour Gaza, et encore une fois on retrouve ce bon vieux lobby derrière le "plan de paix" de Trump, refusé ce vendredi 3 octobre par le Hamas, qui consistait à confier les clés de Gaza à une délégation de mondialistes.  Mais au-delà de la conquête territoriale, ce plan pour Gaza est une utopie mondialiste, autoritaire, qui préfigure probablement ce que seront nos sociétés demain si nous laissons faire cette caste.

 

 

Trump avait parlé en février 2025 de son projet de Riviera à Gaza, où étaient entassés près 2 millions de personnes avant le début du processus de destruction totale des sionistes. Un plan élaboré avec ses amis israéliens et avec Tony Blair [1], qui prévoyait la déportation de la population restante pour créer un site de tourisme de luxe et de développement de hautes technologies, officiellement sous tutelle US pendant 10 ans.

 

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Car, si la guerre a été une formidable opportunité de business et d'investissements en Israël, notamment dans la "tech", les mêmes voient dans l'appropriation et la reconstruction de Gaza une nouvelle source de profits potentielle.

 

 

20 points pour transformer Gaza un havre de paix pour la caste et le business 

Depuis un an au moins, Trump prépare un "plan de paix" pour Gaza qui consiste surtout à programmer la "reconstruction" à sa manière, qui convient aussi à Netanyahou même si certains sionistes voudraient davantage, de ce territoire détruit. Lors des dernières négociations au sujet de ce plan, il a réuni tout le monde sauf les représentants de la Palestine auxquels il a refusé les visas pour entrer : ils ont donc suivi les débats en visioconférence.

 

Lundi 29 septembre, trump annonçait un nouveau plan en 20 points, immédiatement accepté par Israël, pendant que Tony Blair s'annonçait "prêt" à diriger Gaza en prenant la tête d'un "gouvernement provisoire". Et les palestiniens avaient intérêt à accepter, sinon Trump annonçait qu'il laissera Israël finir de raser Gaza avec ses habitants. Il est un peu pressé : les élections de mid term dans un an et le conflit doit être en pause d'ici là.

 

Mais dans quel monde vit-on ? Les Palestiniens ont le droit à l'autodétermination des peuples, même si ce droit est bafoué par les anglais et par leur créature Israël depuis plus d'un siècle maintenant. C'est à eux de décider ce qu'ils feront de leur pays. Et j'irais même plus loin : c'est Israël qui doit être placée sous tutelle, et certainement par d'un duo Trump-Blair. En 80 ans d'existence ce pays n'a commis que des ravages.

 

Le point 9 voudrait que Gaza soit "gouvernée sous la gouvernance transitoire temporaire d'un comité palestinien technocratique et apolitique composé de Palestiniens qualifiés et d’experts internationaux" placé "sous le contrôle et la supervision d'un nouvel organe international de transition, le Conseil de la paix", qui resterait actif jusqu'à ce que "l'Autorité palestinienne ait achevé son programme de réformes, comme indiqué dans diverses propositions, y compris la proposition franco-saoudienne, et puisse reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et efficace".
Le plan exige aussi la démilitarisation et la fin du rôle politique du Hamas, qui a donc refusé ce vendredi.

 

Mais revenons à cette petite coterie occupée à mettre la main sur une terre qui ne lui appartient pas, et attend patiemment que plus un immeuble ne tienne debout, que les palestiniens survivants fuient, pour lancer un vaste projet immobilier et spéculatif destiné à la caste mondialiste, celle qui nous pousse dans toutes les guerres possibles pour mieux nous mettre la tête sous l'eau. Quant à un Etat palestinien, la question est remise aux calendres grecques et est de tout manière mal engagée puisqu'il est question de déplacer du territoire les 2 millions de gazaouis en échange de 5000 $.

 

Gaza serait ainsi un "territoire spécial" soumis à une "Force internationale de stabilisation", avec des smart-city dans une vaste zone franche, hors des lois et hors du monde, où la caste ferait ses petites affaires sans que personne n'ait rien à dire [2]. Un rêve totalitaire que la "communauté internationale" (comprendre : les quelques pays encore alignés sur Washington) a immédiatement applaudi.

 

Un enjeu stratégique pour les US est d'accéder au stock de terres rares (1300 milliards de $ estimés) situé dans le sud de l'Arabie Saoudite, pour exploiter le minerai dans des usines de construction automobile implantées à Gaza dans lesquelles la main d'œuvre serait exploitée et n'aurait aucun droit. Et, chose incroyable, on "rédécouvre" l'énorme gisement de gaz naturel au large de Gaza, situé là où on a interdit aux Palestiniens de prospecter, afin d'alimenter les usines en énergie. Les voitures partiraient ainsi en Europe depuis la zone franche, sans taxes.

 

 

Carte du Grand Israël

 

Par ailleurs, cette revendication d'un "gouvernement technocratique" est des plus inquiétantes, car la technocratie, qui est le gouvernement des "experts", n'a rien à voir avec la démocratie et c'est une forme de fascisme. L'aspect "palestinien" du comité reste à voir, l'OLP étant déjà totalement décrédibilisée.

 

Après, Israël s'occupera de ce qu'il reste de la Cisjordanie, qui est en train d'être colonisée par la violence et la félonie, finira probablement comme Gaza, puis de la Syrie, de la Jordanie, du Liban et de l'Egypte. Car l'idée de créer un "Grand Israël" est totalement assumée par certains sionistes, et certains observateurs estiment que c'est le plan que Nethanyahou essaie de mettre en œuvre. Et il est plus que temps de l'arrêter.

 

 

Qui est derrière ces plans ?

Tony Blair, ancien Premier ministre du Labour mais néo-libéral, qui en 2003 a lancé l'Europe dans la guerre en Irak en mentant et aimait s'entourer de pédocriminels, est très impliqué dans les plans concernant Gaza. Il est vrai que la Grande-Bretagne a toujours facilité les projets sionistes.

 

Il a créé en 2016 une sorte de lobby – ONG globalisto-sinoniste, le Tony Blair Institute for Global Change. Avec un budget de 161 millions $ en 2024, il fonctionne un peu comme la fondation Gates, finançant des projets dans 14 pays d'Afrique, discute avec des représentants des pays du Moyen-Orient, officiellement de la "paix globale".  Il peut même se positionner comme un médiateur "neutre" tout en étant payé par l'une des parties et s'implante dans de nouveaux pays chaque année.

 

Ce lobby est très actif pour développer le contrôle numérique des populations, et mène des partenariats avec des groupes tels que Cybernetica, l'Ellison Institute of Technology Oxford, Amini AI, Oracle, Starlink, le Thinking Machine Lab. Il se focalise sur l'IA et ses applications globalistes, et pousse à l'unification des bases de données dans une National Data Library (bibliothèque nationale des données), sésame pour le contrôle numérique total en temps réel.

 

Selon d'anciens employés, il est anormalement proche du gouvernement anglais et de l'entreprise Oracle, qui lorgne particulièrement sur les données de santé des anglais (chez nous le micron les a déjà confiées à Microsoft). Et on peut se demander si l'institut Blair n'est pas d'abord un levier de lobbying pour Oracle.

 

Ils semblent avoir l'idée de faire de la Grande-Bretagne un laboratoire de leur monde dédié à la "tech" où la surveillance est généralisée, et le plan pour Gaza est dans cette veine.

 

Dans le cadre du nouveau plan de Trump, une Gaza International Transitional Authority a été proposée par Blair pour piloter la "transition" de Gaza, rouage politique clé d'un système totalement délirant.

 

Le Tony Blair Institute est soutenu par des milliardaires, fonds spéculatifs et autres organisations globalistes, notamment :

 

  • L'entrepreneur milliardaire -et juif- de la "tech" Larry Ellison (81 ans), qui est aussi un transhumaniste (il espère "vivre éternellement" et selon lui "La prochaine génération de dirigeants politiques et entrepreneuriaux évoluera dans un monde en constante transformation grâce aux avancées technologiques. Les progrès de l'intelligence artificielle, de la génétique, de la robotique et de la science des données transformeront en profondeur une grande partie de notre économie et transformeront nos modes de vie, de travail et de gouvernance"). Ce proche de Blair depuis 2003 et de Trump a investi 130 millions de dollars dans le Blair Institute entre 2021 et 2023 [3]. Le patron d'Oracle, qui développe des systèmes de gestion de bases de données[4],  se lance aujourd'hui dans les médias avec le rachat de CBS et fait partie du projet Stargate de Trump, annoncé en janvier 2025 et doté de 500 milliards de dollars d'investissements privés [5]. Sa fortune personnelle est estimée à 200 milliards de dollars. Blair est accusé d'avoir joué les intermédiaires en faveur d'Ellison et d'Oracle en 2024 auprès du secrétaire d'état anglais au commerce Peter Kyle, afin de le positionner sur le projet de carte d'identité numérique qui est en ce moment déployée en Grande-Bretagne [6], ceci contre rémunération. Il se promène aussi sur le yacht d'Ellison, comme à l'été 2024. Toutefois, Oracle est déjà très présent dans les ministères et institutions anglais.
  • La fondation Gates, impliquée dans le covid, les injections, le contrôle numérique des populations, et mène des programmes eugénistes. 
  • Le Wellcome Trust, une fondation axée sur la recherche biomédicale, qui déjà en 2006, quand Blair était 1er ministre, a noué un partenariat avec le gouvernement pour créer des centres d'études de la science (National Science Learning Centre) et former les enseignants.

 

Parmi les donateurs du Blair Institute, le rapport financier de 2025 mentionne aussi GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, l'agence allemande de coopération internationale), la Larry Ellison Foundation, le Programme des nations unies pour le développement, l'USAID ou encore la Banque mondiale.

 

Autour du projet de Trump, il y a aussi son genre Jared Kushner, un promoteur immobilier et sioniste revendiqué. D'ailleurs, le plan de Trump est une copie de celui annoncé par Kushner en octobre 2023, au début de la guerre : un seul Etat, dans lequel les Palestiniens seront inférieurs. Via la Trump organization, la famille a déjà de nombreux actifs et projets immobiliers au Moyen-Orient.

 

Il y a encore le Boston Consulting Group, cabinet de conseil US qui aurait fourni des outils et modèles financiers pour construire le projet de Riviera de février 2025.

 

Autre individu à la manœuvre dans l'élaboration du plan : Michael Eisenberg, businessman qui était impliqué dans la création fin 2023 du Gaza Humanitarian Fund, structure US-israélienne dont l'objectif est de mettre en œuvre un "nouveau modèle" de distribution de l'aide humanitaire à Gaza qui remplace l'aide de l'ONu et des autres structures habituellement actives dans ce domaine. Ce truc a été créé avec Yotam HaCohen, un consultant stratégique qui a rejoint le Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), c'est-à-dire en Cisjordanie, du ministère de la Défense, est devenu assistant du secrétaire militaire du Premier ministre, et deux investisseurs israéliens dans la "tech", Roman Gofman et Liran Tancman.
L'homme d'affaires proche de Netanyahou, Shlomi Fogel, serait aussi de la partie.

 

Ils ont été conseillés par Philip F. Reilly, ex officier de la CIA impliqué dans la formation des Contras au Nicaragua, et ex-chef de station de la CIA à Kaboul, avec lequel le Gaza Humanitarian Fund contractait pour l' "aide humanitaire" à Gaza.

 

Selon le New York Times, le GHF a été enregistré dans le Delaware aux États-Unis, en novembre 2024. Tout comme la société de sécurité privée S.R.S qui organise la distribituion alimentaire, par le même avocat US proche de Reilly.  Les deux sociétés avaient aussi le même porte-parole pendant un temps.

 

Des pays européens auraient versé plus de 100 millions d'euros au GHF, basé dans un paradis fiscal. Quelle part s'est évaporée sur des comptes anonymes ? En attendant, ce sont bien ces distributions alimentaires qui virent systématiquement au carnage, les gens affamés étant ciblés par des snipers au moindre prétexte.

 

 

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Je m'arrête là pour l'instant et remettrai cet article à jour. En conclusion, je pense que le plan de "reconstruction" de Gaza nous concerne tous, car  il ressemble à un rêve de mondialiste totalitaire, un courant très tendance en ce moment, qui se répand comme une marée noire dans des pays qui jusqu'à présent se voulaient des "démocraties". Sans complexe, les "démocrates" d'hier revendiquent aujourd'hui de créer une société sans nous, où le peuple qui n'existe qu'en tant que main d'œuvre et source de financement n'a évidemment pas voix au chapitre, où on fait des affaires dans la caste et uniquement avec la caste.

 

 

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[1] Dans l'équipe il y avait aussi le financier US-israélien Michael Eisenberg ou l'ex agent du mossad Natan Man. 

[2] Officiellement selon le 2e plan seulement 30% de Gaza serait consacrée au complexe touristique et technologique, mais alors pourquoi vider l'ensemble de la population ?

[3] 218 millions supplémentaires ont été promis depuis 2023 et devraient bientôt être versés.

[4] Oracle propose notamment de nombreuses solutions dans le domaine de la surveillance des populations. Selon l'article du grand Continent "L'Oracle de l'empire : Larry Ellison et le visage caché du projet Stargate" (15 janvier 2025), "Si la société est principalement connue pour le système JavaScript et d’autres solutions de logiciels utilisées sur pratiquement tous les ordinateurs du monde, ses liens avec l’écosystème de la défense et de la surveillance sont anciens. Lorsqu’Ellison et ses associés lancent l’entreprise en 1977 pour proposer des services de gestion de bases de données, Oracle est le nom de code d’un projet de la CIA opéré la même année. L’agence de contre-espionnage américaine sera d’ailleurs leur premier client."

Ellison a aussi créé à Oxford un institut de recherche, le Ellison Institute of Technology.

[5] Le projet réunit aussi Open AI de Sam Altman et vise à créer une infrastructure pour l'Open IA aux Etats-Unis.

[6] Le 1er ministre Keir Starmer a déclaré que tous ceux qui veulent un emploi dans le pays doivent désormais avoir une identité numérique regroupant différentes bases de données (biométriques, fiscales, sociales, judiciaires...).

 

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