Kosovo: l'OTAN assure la mainmise des mafias
En plusieurs volets, vous allez avoir droit à une sorte de bilan sur le Kosovo d'aujourd'hui. Un Etat qu'on peut légitimement qualifier de "voyou", dont les représentants, avalisés par l'Europe et l'OTAN, font du fric grâce à différents trafics, comme la drogue, les femmes ou les armes. Après la mise en prespective de quelques éléments, quelques questions viennet, soudainement, à l'esprit.
Quand l’Occident établit un Etat voyou |
Que se passe-t-il au Kosovo ? C’est la question qui vient au regard du conflit passé en ex Yougoslavie. C’est la même qui revient quand on commence une enquête sur les réseaux de prostitution d’Europe de l’Est à Bruxelles. Parce que les Kosovars tiennent le haut du pavé, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres. Aujourd’hui à Bruxelles, on trouve le gramme d’héroïne à 10 euros, 20 à Lille. Ca coûte moins cher de se défoncer avec de la drogue dure qu’avec du cannabis ou même de l’alcool. Le prix de la passe et celui des filles a lui aussi été divisé par 2 ou 3 en quelques années.
C’est étrange comme on entend souvent parler des kosovars dans les trafics en tout genre, alors qu’il ne reste que 2 millions et quelque d’habitants (dont seulement 120 00 serbes) dans ce minuscule pays. Et en général, ceux qui se livrent à ces activités sont de véritables brutes. Alors, que se passe t’il au Kosovo ?
A la fac, le prof de géopolitique des Balkans n’arrêtait pas de nous dire « ne croyez pas qu’au Kosovo, il n’y a que les Serbes à avoir massacré les albanais », contrairement à la version officielle. Et de nous rappeler que plus de 80% de la population kosovare était albanaise, les serbes étant donc largement minoritaires. D’ailleurs, les violences contre les serbes du Kosovo continuent allègrement, à tel point qu’en 2004 le commandant de l’OTAN pour le Sud-Est de l’Europe, l’amiral Gregory Johnson, parlait de « nettoyage ethnique », quand un ancien général de l’OTAN disait qu’on s’était trompés de côté pour les bombardements.
On sait ce qu’ont fait les Serbes, on sait à peu près pourquoi, à peu près comment. On comprend plus ou moins pourquoi la situation actuelle est ce qu’elle est. Et pour le Kosovo, aujourd’hui indépendant ?
Récemment, Carla del Ponte, procureure du tribunal pénal international de La Haye (TPIY), a publié un livre dans lequel elle parle d’un trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes, mis en place par les albanais du Kosovo pendant la guerre. Elle cite même deux anciens 1er ministres : Agim Ceku ou encore l’ancien négociateur à Rambouillet et ex-chef de l’UCK (l’armée de libération du Kosovo), Hashim Thaci, notoirement impliqué dans diverses activités mafieuses, mais on y reviendra. Les autorités suisses ont finalement imposé à l’ancienne magistrate de ne plus parler de son bouquin, puisque les kosovars sont des victimes et pas des bourreaux. Omerta, donc.
Toutefois, il est à noter qu’en 2003, le ministère de la Santé du Monténégro (où il y a une importante communauté kosovare) « s’est ainsi retrouvé au cœur d’une affaire de trafic de don d’organes », selon le Sénat français. Comme quoi, ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de ce type d’affaire dans la région.
LA PROPAGANDE
Tout semble aujourd’hui embrouillé, dans ce conflit. Les informations semblent se contredire, contredire « la réalité » qu’on nous a présentée. Car, les cas avérés de mensonges de la part des Européens et des Etats-Unis quant à ce conflit sont loin d’être exceptionnels. Comme pour la guerre en Irak, on a mis en scène un spectacle médiatique dans lequel les Serbes étaient les méchants, point final.
On a parlé de « camps de concentration » et assimilé les Serbes aux Nazis, empêchant toute discussion raisonnable sur les faits qu’on leur a reproché, toute remise en question de ces faits, tout questionnement sur le rôle des uns et des autres. On a dit, comme Tony Blair ou Rudolf Sharping (ex ministre Allemand de la Défense), que les seuls bourreaux étaient les Serbes, qu’ils avaient commis un « génocide » et qu’il fallait donner son indépendance au Kosovo (à ce sujet, les Basques et les Bretons seront heureux de savoir que la France soutient les velléités indépendantistes).
En fait, même le départ de cette guerre reste plus que flou. La guerre du Kosovo a commencé en 1999, après les « négociations » de Rambouillet auxquelles les représentants kosovars, dont Hashim Thaci, ont exigé l’indépendance. On a bombardé ce qui était la Yougoslavie pendant 78 jours, pour faire plier Milosevic au motif qu’il y aurait une grave crise humanitaire sans les bombardements, bien que le secrétaire à la Défense américain W. Cohen et le chef d’état-major général, le Général H. Shelton ont déclaré conjointement devant le Sénat US en octobre 1999 : « nous savions que l’utilisation de la force militaire ne pourrait stopper l’attaque de Milosevic contre les civils kosovars... ». Par ailleurs, il est clair que la situation des populations visées par lesdits bombardements s’est fortement dégradée après qu’ils aient commencé.
Côté UCK, on cherchait à obtenir un Kosovo lié à l’Albanie et à récréer cette « Grande Albanie » sortie du fin fond de l’histoire.
On connaît les exploits de Milosevic et consorts. Mais dans ce conflit tout le monde a participé gaiement aux pires exactions, comme le viol systématique et la création de bordels pour les militaires par exemple, sauf que certains étaient les ‘gentils’ dans le scénario. Et l’UCK, l’armée de libération kosovare, transformée par la MINUK en Corps de Protection du Kosovo, la première.
Il y a bien eu manipulation, propagande, de la part de toutes les parties, de l’OTAN aux Serbes en passant pas les Kosovars. Tout cela savamment orchestré par des agences de com’ (comme Ruder Finn) habituées de l’exercice, qui ont ensuite allègrement contribué aux fameuses « révolutions » orange etc. autour de la mer Caspienne. Propagande reprise par les médias sans aucune mise en perspective. On connaît les 10 principes de la propagande de guerre, que je recopie ici parce que le schéma est effectivement toujours le même :
1. Nous ne voulons pas la guerre
2. Le camp adverse est seul responsable de la guerre
3. L'ennemi a le visage du diable (ou L"'affreux" de service)
4. Les buts réels de la guerre doivent être masqués sous de nobles causes
5. L'ennemi provoque sciemment des atrocités, nous commettons des bavures involontaires
6. Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l'ennemi sont énormes
7. Notre cause a un caractère sacré
8. Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause
9. L'ennemi utilise des armes non autorisées
10. Ceux qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres (cela marche d’autant mieux que les principes n° 3 et 5 ont été bien respectés)
Sont ensuite venues les batailles de chiffres sur ledit « génocide », au final on a trouvé autour de 3.000 personnes dans des fosses communes au Kosovo, essentiellement des prisonniers. Certains avaient parlé de 100 000 morts, voire plus. Par contre, énormément de Serbes ont fui la région à cause des exactions de l’UCK, peut-être plus de 100 000, et autant de Roms... Mais bref. Mon but ici n’est pas de prendre position sur le principe de l’indépendance du Kosovo, encore moins de dire que les Serbes sont blancs comme neige. Mais je m’interroge, a posteriori, sur le but réel de cette guerre. Car, au vu de la situation actuelle, j’ai le sentiment qu’on a encore une fois été manipulés pour des intérêts particuliers et/ou stratégiques.
Toute cette manipulation médiatique, finalement, a servi à occulter quelques autres manipulations.
ORIGINE DE L’UCK
L’indépendance du Kosovo était un des buts de cette guerre, arrêté au moins depuis le début des années 90 par certains Etats européens, ainsi que par l’Albanie et les séparatistes kosovars. Dès 1995, l’Allemagne et l’Albanie signaient un accord appelant à « l’autodétermination des peuples », et l’Allemagne installait le BND (Service de renseignement allemand) à Tirana pour faciliter la mise en place d’une milice kosovare.
Avant l’UCK, dès les années 80, il y a eu par exemple le Mouvement Populaire pour la République du Kosovo qui « disposait d'un réseau très large dans des pays tels que l'Allemagne, la Suisse et d'autres pays européens, de même qu'aux Etats-Unis » (selon le général russe Ivasov, interrogé lors du procès de Milosevic), ou le Mouvement National pour la Libération du Kosovo, qui a commis quelques attentats contre des Serbes, à Bruxelles puis au Kosovo jusque dans des camps de réfugiés, le 11 février 1996. Ledit mouvement était né en Albanie (dans la logique de la « Grande Albanie »), était proche du « président » Enver Hotja, et ses chefs étaient aussi des trafiquants notoires liés aux clans kosovars (qui ont été liquidés en 1982 par les services yougoslaves).
En 1992 est annoncée la création de l’UCK, dont le président du Kosovo Ibrahim Rugova disait douter de l’existence jusqu’en 97. « L'Uceka a bénéficié d'un appui venant de structures diverses, et avant tout des mafias responsables du trafic de drogues en Turquie et en Albanie », expliquait encore ledit Ivasov, précisant au passage que l’UCK se finançait en partie par le trafic de drogue, « 45 % de ces ressources ayant été utilisées pour la fourniture d'armements et de divers équipements ». Et les réseaux d’expatriés albanais et kosovars en Europe se chargeaient d’écouler la marchandise pour financer l’UCK.
Un rapport du BND, les services allemands, écrit avant la guerre du Kosovo, mentionne que « à partir de ses points d’appuis en Albanie, Macédoine, et surtout dans la province serbe du Kosovo, la mafia albanaise dirige le trafic d’héroïne qu’elle utilise aussi comme monnaie d’échange contre des armes (…) C’est ainsi que le trafic d’héroïne en Europe Occidentale est devenue une de leurs sources de revenus. »
De son côté, en 2000, le département fédéral suisse de la justice et de la police écrivait que « l'héroïne achetée et consommée en Suisse arrive de Turquie, principalement par voie de terre, en empruntant les différentes routes des Balkans. Le trafic d'héroïne est en grande partie contrôlé par des Albanais originaires du Kosovo et de l'Albanie. En dépit du conflit du Kosovo, le marché n'a pas connu de problème d'approvisionnement. ». Environ 400 kilos d’héroïne avaient été saisis en 1999, autant qu’en 1998. Cette année-là, Carla del Ponte décide de geler l’argent des kosovars déposé en Suisse, dont ceux de l’UCK.
Viennent d’autres attentats, contre des policiers serbes d’abord. Ce début de milice a semble t-il été entraîné par des officiers albanais du Kosovo. Puis, par des officiers allemands et des agents américains, au moins avant le méga bombardement de l’OTAN. Dans le but, faut-il le préciser, de lutter contre les ‘nazis serbes’.
Lors des audiences du TPIY, Milosevic a posé des questions à certains témoins sur « l'activité de la BND afin de fournir un soutien à ces activités terroristes. » (celles de l’UCK). En tout cas, il est aujourd’hui clair que le BND a au moins contribué au recrutement (pour cause de copyrights je ne peux pas mettre le lien le plus éloquent à ce sujet qui est sur le site d’Intelligence Online, accessible en cache) et à la formation de responsables de l’UCK : selon le magazine allemand Der Spiegel, Samedine Hoxha, ex-chef de l’UCK, était aussi un agent payé par le BND depuis le moment où il a vécu en Autriche. Là où ça chauffe vraiment, c’est quand on apprend que d’autres services européens ou l’OTAN le suspectent d’être en lien étroit avec Al Qaida…
A la fin des années 90, le BND allemand a clairement aidé l’UCK, via la formation et une aide logistique. Le général Ivasov, déjà cité, explique également que « dès la fin de 1988, l'Uceka était en possession d'armements modernes qui n'ont pu lui parvenir qu'en provenance de pays occidentaux », via l’Albanie.
A cette époque, les leaders de l’UCK étaient des gugusses tels qu’Hashim Thaci, Agim Ceku ou Ramush Haradinaj, aujourd’hui leaders politiques.
Et puis, il y a les finances, puisque l’argent est le nerf de la guerre.
Le Kosovo, comme l’Albanie, fonctionne encore avec un système de clans familiaux, surtout dans les campagnes. Or, comme en Albanie, certains clans se sont spécialisés dans les activités illégales, à petite échelle d’abord, puis grâce à la guerre leurs activités se sont étendues et diversifiées. L’UCK n’a rien eu d’autre à faire que de s’appuyer sur ces clans, et sur les albanais expatriés en occident, pour trouver des moyens de financer sa guérilla via différents trafics.
L’UCK s’est procuré des armes par différents moyens via différentes mafias, quand ce n’était pas l’OTAN qui s’en chargeait, ou les Etats Unis. Ou des intermédiaires, comme un certain Jean Paul Chirouze, arrêté en 2001, soupçonné d’avoir été payé par des Kosovars exilés en Suisse pour faire acheter des armes antichar en Bulgarie par ivoirien, qui les a ensuite revendues au Kosovo. Ledit Chirouze a versé 300 00 euros pour être libéré sous caution après 6 mois de prison. Selon Stephane Ravion, journaliste de l’agence CAPA, Chirouze avait déjà trempé dans un trafic d’armes, à destination du Turkménistan et du Caucase, à la demande d’un certain Michel Fradin, ancien du SDECE impliqué dans différentes escroqueries notamment en Suisse où il a été recherché. Heureusement pour lui, Fradin est dans les petits papiers de l’Etat puisque son nom est dans les fichiers ‘secret défense’, ce qui empêche toute investigation à son sujet. Ce n’était manifestement pas le cas pour son collègue Chirouze.
En fait, le trafic de drogue a au moins en partie servi à financer les achats d’armes, ainsi que le proxénétisme dans les bordels locaux et sur les trottoirs de l’ouest.
Il y a aussi le réseau de « collecte » de fonds auprès des expatriés albanais et kosovars, dans les années 90. Ca se faisait, de 1992 à 1998, via des comptes bancaires appelés ’ Vendlindja thërret ‘, ou VT (« la patrie t’appelle »), sur lesquels les expatriés pouvaient directement verser une partie de leur salaire pour financer l’UCK. En fait de collecte, certains parlent d’un « impôt » mis en place dès 1992, qui s’élevait à au moins 3% des salaires. Après, ladite collecte devint plus aléatoire, car Carla Del Ponte avait fait geler les comptes VT. Beaucoup de ces « collectes » auprès des expatriés albanais viennent de Suisse ainsi que de nombreux combattants de l’UCK, recrutés par Thaci et ses copains lors de leur passage en Suisse dans les années 90. Actuellement les kosovars sont la deuxième communauté étrangère de Suisse, avec 200 000 personnes, et ils fonctionnent toujours sur la base des clans.
Cet argent servait donc essentiellement à se procurer des armes. Du coup, plusieurs affaires de trafic d’armes éclatent juste avant le conflit au Kosovo. En 1998, la police fédérale suisse évoq uait « Un gros trafic d'armes et de munitions d'une valeur de près d'un million de francs mis au jour en rapport avec le conflit du Kosovo. Une grande partie du matériel a été interceptée fin octobre 1998 à la douane de Durrës (Albanie). Par ailleurs, d'importantes sommes d'argent ont été séquestrées en Suisse». Apparemment, la MINUK en est encore aujourd’hui à demander qu’on sécurise les frontières pour éventuellement pouvoir éliminer la contrebande et le trafic d’armes et de drogues.
Et puis, l’UCK s’est allègrement livrée à des crimes de guerre et certains de ses chefs ont été inculpés par le TPIY (pour « meurtre, torture, viol et traitement cruel ») avant d’être innocentés le plus souvent. Le cas de Haradinaj, chef de clan et ancien 1er ministre contre qui Carla Del Ponte avait requis 25 ans de prison, est révélateur de l’impunité qu’on leur a trop souvent offerte (l’acte d’accusation parlait de 17 chefs d’accusation de crimes contre l’humanité et « 20 chefs de violations des lois ou coutumes de la guerre »). Comme en demandant à des militaires US basés là-bas de faire disparaître des preuves -ainsi qu’Haradinaj lui-même durant la guerre- au nez et à la barbe des enquêteurs du TPIY. Hashim Thaci, quant à lui, a été arrêté en juin 2003 à Budapest (en effet, le bougre était sous mandat d’arrêt et recherché par Interpol pour le procès au TPIY). Mais, il a été relâché à la demande de la MINUK selon TF1, ou du ministère français des Affaires étrangères selon d’autres. En rentrant, il crée le « Parti Démocratique » du Kosovo (PDK) et devient 1er ministre fin 2007. No comment.
Jusqu’en 1998, l’UCK était sur la liste des organisations terroristes aux Etats-Unis parce que financée largement par le trafic d’héroïne (l’OTAN utilisait le terme d’ « activités terroristes », semble t-il, d’après Ivasov), voire par Al Quaida selon certains. Pendant le conflit, la Suisse sert de « base arrière » à l’UCK, comme le dit un rapport sur la protection de l’Etat rédigé en 1999.
En 1999, la MINUK la transforme en Corps de Protection du Kosovo (CPK), sous la direction d’Agim Ceku. Etrangement, l’International Crisis Group de Georges Soros, par exemple, a applaudi des deux mains cette force qui assurera un Kosovo indépendant, dont 12 membres ont pourtant été suspendus, soupçonnés d’avoir fait sauter un pont en dehors de toute mission. D’autres ont été plus ou moins inquiétés, comme un des seconds d’Haradinaj, Idriz Balaj, qui commandait une unité sobrement nommée « les Aigles Noirs », et a risqué 15 ans en 2005 pour le meurtre (etc.) d’une soixantaine de civils Serbes et Roms du Kosovo avant d’être acquitté. Lahi Brahimaj, membre de l’UCK qui dirigeait le camp de Jablanica, a pris 6 ans pour mauvais traitements et torture de prisonniers en avril 2008, un autre de l’UCK, Haradin Bala, a pris 13 ans et a fait appel….
Haradinaj, pourtant créateur des « Aigles Noirs », a été acquitté aussi « faute de preuves » (cependant le procureur du TPIY a fait appel) après un procès auquel une vingtaine de témoins n’ont pas osé se présenter, et où 9 autres témoins de l’accusation (dont trois protégés et deux policiers) sont morts de manière suspecte. Quoi qu’il en soit, aucun crime contre l’humanité n’a été retenu contre eux, et beaucoup ont été acquittés.
En fait, l’UCK était donc très largement composée de trafiquants et tortionnaires en tous genres, et le gouvernement actuel est composé d’anciens membres de ladite UCK. Et tout cela bien sur, sans que personne n'y trouve à redire. Cherchez l’erreur.
Voici le lien vers la deuxième partie.