Témoignage d'un survivant des réseaux pédo sataniques : la CIA se cache derrière le satanisme
Aujourd’hui, on va parler du témoignage de David Shurter, auteur du livre « Rabbit Hole. A satanic ritual abuse survivor’s story », publié récemment aux Etats-Unis. Shurter se présente comme une victime de personnalités multiples suite à des abus sexuels à tendance sataniste, qu’il considère comme partie intégrante du programme de contrôle mental MK Ultra.
Je vais me baser essentiellement sur son blog, dans lequel il détaille pas mal de choses.
1. Victime du réseau Franklin
Shurter vit à Omaha, la ville dans laquelle a explosé le scandale Franklin. Pour résumer, un politicien républicain, Larry King, a été dénoncé par plusieurs témoins comme l’organisateur d’un réseau pédocriminel qui fournissait des enfants dans tout le pays, pour des partouzes auxquelles étaient présentes diverses personnalités, notamment à Washington. Les enfants venaient de Boys Town, un orphelinat géant à Omaha, tenu par des curés, et dans lequel le tueur en série Charles Manson a fait un séjour.
Les victimes, dont Shurter va reparler, sont Paul Bonacci, Alisha Owen et Troy Boner. Liée au scandale Franklin, on a l’affaire Jonnhy Gosh, un gamin enlevé dans l’Iowa alors qu’il livrait des journaux, et qui selon Bonacci aurait été enlevé par des membres du réseau Franklin pour le compte de Michael Aquino, un militaire spécialisé dans les opérations de guerre psychologique.
Je dois en parler dès maintenant, car David Shurter revient sur ces affaires, et donne des informations qui remettent en question notre vision des choses.
Shurter explique que son père, Robert Lynn Shurter, était un prêtre sataniste, et que sa belle mère Joanne Shurter est encore proche de ceux qui ont traversé sans encombre le scandale Franklin, c’est-à-dire ces hommes d’affaires et autres puissants qui n’ont jamais été inquiétés, ou si peu. Car, parmi les pédophiles impliqués, certains sont devenus parmi les plus riches du pays, explique Shurter. Il cite Alan Baer, un homme d’affaires d’Omaha, qui a été cité à l’époque dans ce dossier.
Shurter explique que son père et des proches ont été impliqués dans les meurtres sataniques de quatre enfants à Oakland dans le milieu des années 70. Le réseau en question aurait été actif des années soixante à la fin des années 80, quand le scandale a éclaté.
On avait aussi parlé de trafic de cocaïne et de financement occulte des Contras au Nicaragua. En effet, les victimes ont dit qu’elles étaient souvent transportées par avion vers les partouzes aux quatre coins du pays, et que dans ces avions il y avait également de la cocaïne. Le but était de financer l’armement des paramilitaires putschistes. La cocaïne était vendue aux Etats Unis, notamment sur la côte ouest, par les services « secrets ». L’argent a servi à financer des opérations secrètes, et les Contras en ont aussi bénéficié. Conséquence : une épidémie d’accros au crack en Californie et alentours. Ce qui m’amène à évoquer ce qu’on a appelé la French Connection, qui avait le même but : il s’agissait du trafic d’héroïne par les services français, depuis l’Asie du Sud Est jusqu’aux Etats-Unis, en passant par les labos de la côte d’Azur et les cargos de la société Ricard. On pourrait même parler des guerres de l’opium, entre la Grande Bretagne et la Chine au XIXe siècle. La pratique est donc loin d’être exceptionnelle.
Shurter précise que la drogue passait notamment par l’Offutt Air Force Base, à côté d’Omaha, où est justement passé Michael Aquino (le fondateur du Temple de Set, un groupuscule sataniste) qui a aussi été impliqué dans plusieurs scandales de réseaux pédophiles, notamment à la base militaire de Presidio en Californie. D’ailleurs, Aquino était en lien avec Larry King, selon le photographe personnel de King lors des partouzes. Des victimes de l’affaire Franklin ont aussi raconté qu’ils partaient ou atterrissaient à la Offutt Air Force Base.
Ladite base était le quartier général d Strategic Air Command[1], et des limousines envoyées par Larry King faisaient le trajet entre Omaha et la base, afin d’y ramener des agents de la CIA à ses partouzes.
D’après Bonacci, et d’après Shurter également, des enfants étaient victimes des pires sévices dans cette base aérienne militaire, des sévices qu’on retrouve dans certains groupes satanistes. Selon eux, ces tortures s’inscrivaient dans le cadre du projet Monarch, lié à MK Ultra. Ces programmes secrets à l’époque[2] visaient à étudier la modification du comportement humain, avec des cobayes souvent non volontaires, qu’on droguait, qu’on mettait sous électrochocs, qu’on traumatisait de toutes les manières possibles. La conséquence de ces tortures est un choc traumatique qui peut créer, chez beaucoup de sujets, des désordres de la personnalité de type personnalités multiples, schizophrénie et autres. La présence d’Aquino à cet endroit pose donc réellement question.
Au sujet de cette base, on peut ajouter qu’un tueur en série, John Joubert, y a exercé le métier de technicien radar au moment où il commettait ses deux derniers meurtres. Joubert était âgé de 20 ans et vivait sur la base quand il s’est fait attraper en 1984. Depuis l’enfance, Joubert, qui avait un QI de 123, avait aussi des pulsions sadiques. Sa première victime officielle était Richard Stetson, un garçon de 11 ans tué le 22 aout 1982 dans le Maine.
Le 18 septembre 1983, c’est le jeune Danny Joe Eberle, un fils de militaire âgé de 13 ans, qui disparaît alors qu’il livrait le Omaha World Herald, le journal qui appartenait à l’un des membres éminents du réseau Franklin[3], et dans lequel écrivait un autre membre de cette clique, Peter Citron[4]. Il a été retrouvé mutilé trois jours plus tard près de l’Offutt Air Force base, et le 2 décembre Christopher Warden, 12 ans, est enlevé à son tour. Finalement, Joubert a été exécuté en juillet 1996. En prison, il a parlé de ses envies de meurtres d’enfants, de cannibalisme…
Evidemment, il est probable que Joubert ait commis d’autres meurtres.
Revenons à cette cocaïne qui transitait par l’Offutt Air Force Base. D’après Shurter, elle était ensuite revendue via les Hells Angels, notamment par un certain Dick Bishop. L’affaire Kevin Dobson, du nom de cet informateur rémunéré du FBIimpliqué dans l’importation de cocaïne à Omaha dans les années 80, montre elle aussi l’implication des services. Dobson, qui a été condamné en 1989 pour trafic de cocaine, était lié à Dick Bishop. Il transportait des armes jusqu’au Nicaragua, d’où il ramenait de la cocaïne via l’Offutt Air Force Base. La belle mère de Shurter est aussi proche de Bishop, avec qui elle a géré une boîte de décoration d’intérieur.
D’après Shurter, Bishop organisait des partouzes régulièrement, auxquelles participait sa belle mère, et il a violé son frère aîné. Quand le scandale Franklin a éclaté, Bishop est parti à Hawaï, où il est mort du SIDA.
Shurter explique donc qu’il a été victime du réseau Franklin, et qu’il a connu d’autres victimes, comme Troy Boner, qui faisait partie de ce qu’il appelle les « Baer Boys », en référence aux adolescents qu’Alan Baer sollicitait à longueur de temps. Quand l’affaire Franklin a commencé à filtrer dans la presse à Omaha, il y a eu une vague de « suicides » chez les Baer Boys, ajoute Shurter. Beaucoup étaient dans la communauté gay, et n’ont pas passé l’été 1987, quand l'affaire a commencé à éclater.
Parmi eux, Charlie Rogers, qui s’est tiré une balle dans la tête à 29 ans. Rogers portait un bracelet de 18 carats avec écrit « à Charlie de la part du boss », c’est-à-dire de Larry King, et quelques semaines avant de mourir il avait dit à ses proches que s’il lui arrivait quelque chose, ils devaient contacter le procureur du Comté. Qui a dit n’être « au courant de rien ».
Troy Boner, qui a été l’un des principaux témoins à charge dans l’affaire Franklin, est mort en 2003. Il était en panique à la suite de la parution du livre « The Franklin Cover-up », et est entré dans un hôpital du Nouveau Mexique en criant « ils sont après moi, ils sont après moi à cause de ce livre ». Le lendemain, on le retrouvait mort dans sa chambre.
Pour Shurter, la seule « vraie victime » dans l’affaire est Alisha Owen, qui a toujours refusé de revenir sur ses accusations contre les pédophiles du réseau Franklin (dont Robert Wadman, chef de la police d’Omaha qui l’a mise enceinte alors qu’elle était mineure), ce qui lui a valu une condamnation anormalement lourde pour parjure. Shurter souligne que Bonacci a perçu 1 million de dollars en 1999 grâce à son avocat John DeCamp, également sénateur et qui a enquêté sur l’affaire. Shurter pense que Boner et Bonacci sont arrivés dans l’affaire pour noyer le témoignage d’Alisha.
Il estime que DeCamp a menti par omission, et qu’il a caché des informations essentielles au sujet de l’affaire Franklin.
Shurter donne quelques lieux où se seraient produites des activités occultes et des abus sexuels d’enfants « extrêmes », comme les magasins Godfather’s Pizza, qui appartenaient[5] à un homme d’affaires d’Omaha appelé Willie Thiesen, il parle aussi du Runbox ou encore le Hummel Park, que certains disent hanté, mais où plusieurs meurtres ont en tout cas été commis. Shurter explique que des sacrifices étaient commis dans un pavillon de ce parc, qui a été rendu inaccessible en véhicule en raison des viols d’enfants et autres rituels sanguinolents qui s’y déroulaient.
Dans les vidéos ci-dessous, David Shurter organise caméra à la main une sorte de visite guidée des hauts lieux de la pédocriminalité à Omaha, dans les années 80, c'est-à-dire à l’époque où sévissait le réseau Franklin :
2. Sur quelques meurtres inexpliqués
D’après Shurter, son père avait construit une chambre insonorisée au domicile familial afin d’y retenir des enfants. Il dit que son frère Stephen est impliqué dans le tournage de snuffs à Hollywood, de même qu’Alan Baer, et que les deux étaient en lien avec Nancy Bounds, qui a créé une école de mannequinat à Omaha. D’après Shurter, l’école de Bounds servait surtout à masquer un réseau de pédopornographie et de prostitution, et Baer amenait des clients à son amie.
Shurter raconte qu’à 12 ans, on lui a fait passer le Rite of Accountability (du règlement de comptes), qui consistait à lui faire commettre un crime. La victime était Ricky Chadek, un gamin de 11 ans enlevé à Omaha par des gens liés à la famille de Shurter. Ricky Chadek avait été enlevé le 23 mars 1986 et été étranglé après avoir été violé. Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard et on avait soupçonné un type nommé Neil Wygert, mais cela n’a rien donné. Shurter a même donné son ADN à la police pour qu’on résolve ce crime, mais comme il n’a pas eu de nouvelles depuis, il suppose que le test a été négatif.
Shurter dit que sa famille est aussi liée aux enlèvements de Jacob Wetterling et de Johnny Gosch. Il dit même que c’est son propre père qui a enlevé Wetterling, 11 ans, en 1989 dans le Minnesota. Il existait même un portrait robot du kidnappeur, mais bizarrement, en 2009 les flics ont déclaré que ledit kidnappeur était masqué. On n’a jamais retrouvé son corps.
En décembre 2008, justement, on a retrouvé une vidéo de Jacob Wetterling avant son enlèvement parmi tout un tas de matériel pédopornographique. Hors, les cibles des réseaux sont souvent photographiées ou filmées avant l’enlèvement, pour montrer au commanditaire qui on allait lui ramener. C’était notamment le cas pour Maddie McCann. La vidéo était dans le Wisconsin, à St Francis chez un certain Vernon Seitz, qu’on venait de retrouver mort. Il est apparu que Seitz lui-même avait été enlevé et torturé en juin 1959 durant une journée, et qu’il avait précisé à son thérapeute qu’il avait du tuer un garçon de 14 ans après que ses kidnappeurs aient tué un autre enfant de 13 ans devant lui. Il y avait aussi chez lui une grande carte des disparitions d’enfants, ainsi que de nombreuses coupures de presse, dont une bonne partie concernait le cas de Jacob Wetterling. Seitz a eu la bonne idée de mourir avant de se confesser à la police au sujet de ces meurtres, ainsi qu’il venait de l’annoncer à son psy. Seitz s’est même rendu à deux reprises chez la mère de Wetterling peu après l’enlèvement. Il a dit qu’il voulait l’aider et lui a remis un tableau de Jacob[6].
En 2010, les flics se sont intéressés de manière médiatique à une famille de fermiers, mais Shurter explique qu’il s’agit d’une diversion, et de fait on n’a rien trouvé.
Les deux affaires (Wetterling et Chadek) sont restées des cold case jusqu’en 2009, quand Shurter a commencé à réclamer des investigations au sujet de sa famille et de son implication dans un réseau d’enlèvement d’enfants.
Shurter affirme que les deux véhicules qui apparaissaient alors dans plusieurs enlèvements, un camion bleu et une autre vieille voiture, appartenaient à sa famille.
En ce qui concerne l’affaire Johnny Gosch, qui est également très compliquée mais qu’on a déjà abordée, Shurter dit que le lien qui est fait avec l’affaire Franklin n’est qu’un écran de fumée.
Johnny Gosch avait 12 ans livrait des journaux à Des Moines dans l’Iowa, quand il a été enlevé au matin du 5 septembre 1982. On n’a jamais retrouvé sa trace, mais l’affaire a régulièrement défrayé les chroniques depuis, car sa mère, Noreen Gosch, remue ciel et terre pour retrouver son fils. Elle a du coup rencontré Paul Bonacci, qui lui a dit qu’il avait participé à l’enlèvement de Johnny.
Le but de la manœuvre étant de détourner l’attention du fond de l’affaire, c’est-à-dire le programme de contrôle mental de la CIA, alors dirigée par George Bush 1er.
Shurter évoque deux types impliqués dans l’enlèvement de Johnny Gosch, Sam Soda et Emilio Aquazinno, qui sont aussi liés à ce qu’il se passe à Omaha. Il explique qu’Emilio a deux frères qui sont également impliqués et qui travaillent au French Café, un haut lieu de trafic d’enfants et de drogues[7].
Shurter parle encore de la mort d’un de ses amis, David Klotz, qui a été tué d’une balle dans la tête à 19 ans, en 1987. Par accident, paraît-il, puisque c’est son colocataire qui lui a tiré dessus en pensant que le flingué était déchargé. Shurter pense que c’est un troisième jeune de la bande, William Dillon, très proche de Baer, qui a préparé cet « accident », car Klotz venait de dire qu’il en avait par-dessus la tête de Baer.
Dillon, et de sa sœur Brenda, étaient impliqués dans le réseau selon Shurter. William Dillon a fait 27 ans pour un meurtre commis en 1981 en Floride, avant qu’une analyse ADN prouve son innocence. Il ramenait des garçons pour Baer et pour un autre type appelé Michael Van, qui a été en prison pour des actes pédophiles dans le Nebraska à la fin des années 80.
Brenda était mariée avec Mike Dillon (qui n’est pas de la même famille), membre des Hells Angel. Il a fait de la prison, et selon Shurter c’est certainement pour le meurtre d’une certaine Cindy Kermoade à Carter Lake. William Dillon était aussi impliqué dans ce meurtre, et Brenda a dit a Shurter que c’est lui qui tenait la queue de billard avec laquelle Cindy Kermoade a été tuée. On l’a retrouvée un an et demi plus tard dans un fossé.
3. Entre satanisme et contrôle mental
Evidemment, aucune investigation n’a été menée suite aux affirmations de Shurter. On lui a aussi mis des bâtons dans les roues, notamment du côté de sa famille qui disait partout qu’il était fou.
Shurter parle de la mort de Brad Fuguli, un étudiant d’Omaha. Il avait porté plainte contre des gens qui l’avaient violé, et a été retrouvé mort le lendemain. On a estimé qu’il s’agissait d’un suicide. Parmi les coupables qu’il a cités, le bras droit de Jim Suttle, le maire actuel d’Omaha, et aussi celui qui lui a permis d’être élu à ce poste. La plainte a ensuite été classée.
Toutefois, il faut faire attention car Aquino est un professionnel de la manipulation : que penser de cette phrase, qu’on peut lire dans la préface de son rapport « From Psy ops to Mind War » (rédigé en 1980), quand il explique que son « image de personnalité occulte » ajoute du piment à la guerre psychologique car « La guerre psychologique était maintenant vue par les plus fous comme la preuve définitive que le Pentagone est inondé par la magie noire et le culte du démon » ?
Si ce rapport est disponible sur Internet, ce n’est probablement pas pour rien. Que veut-il nous laisser croire ? Que l’occulte et la « Mind War » n’ont rien à voir ?
Dans ce mémoire, on peut préciser qu’Aquino encourage l’utilisation des « phénomènes électromagnétiques dans l’atmosphère », de « l’ionisation de l’air », ou encore de l’utilisation des ondes ELF (extremely low frequency).
En effet, les ions négatifs dans l’air, explique Aquino, engendrent chez les gens une augmentation de la vigilance et même de l’euphorie. A l’inverse, une forte présence d’ions positifs entraîne chez les sujets une sorte de somnolence ainsi qu’un état dépressif.
Quant aux ondes ELF, je vous laisse le soin de vous renseigner par vous-mêmes sur leur impact sur le comportement et le psychisme des êtres humains.
Aquino est donc un pro de la manipulation, ainsi qu’un Sataniste, co fondateur avec Anton LaVey de l’Eglise de Satan, et fondateur du Temple de Set.
On parlait de Charles Manson, plus haut. On se rappelle que c’est quasiment l’incarnation du tueur en série, jugé coupable du meurtre de Sharon Tate, la compagne enceinte de 8 mois de Roman Polanski, en Californie dans les années 60. Manson a ensuite été récupéré dans la culture pop, par exemple grâce aux Beatles qui ont fait une chanson de son histoire. Suite à ses premiers actes de délinquance, à la fin des années 40, Manson a donc été envoyé à Boys Town. Il a ensuite été envoyé à la Indiana Boys School, où il a expliqué avoir été violé et maltraité.
Hors, il se trouve que beaucoup considèrent que Charles Manson était sous contrôle mental. L’un de ses voisins à Chatsworth, d’après Shurter, était un certain E. John Brandeis, membre des renseignements, millionnaire et ayant des intérêts dans de nombreuses boîtes, comme la chaine de magasins Brandeis & Sons, la multinationale AT&T, union Pacific, Mutual of Omaha, ou encore le Omaha World Herald. Au moment de son arrestation, Manson vivait donc près de chez Brandeis, qui était un des piliers de la vie économique d’Omaha et connaissait donc Larry King, Harole Anderson le patron du Omaha World Herald et proche de Georges Bush 1er, Alan Baer (qui était son petit neveu car marié à une fille de la famille, et a dirigé Brandeis & Sons dans les années 80) & Co.
Shurter s’interroge aussi sur le rôle de William Colby, ancien directeur de la CIA, qu’on a retrouvé mort après qu’il ait mené des recherches sur l’étouffement de l’affaire Franklin. D’après Shurter, ses trois jeunes officiers préférés étaient Michael Aquino, John DeCamp et Bob Kerrey, qui a été sénateur du Nebraska, Etat dont Omaha est la capitale. Le point commun des trois est aussi d’avoir été au Vietnam. John DeCamp, quant à lui, s’est toujours vanté d’avoir été très proche de Colby.
Pour Shurter, l’activité d’Aquino au sein des programmes de la CIA a des liens avec l’occulte, et avec la désinformation pour couvrir de réelles activités occultes. Ainsi, dans le cadre des opérations de désinformation, le gouvernement aurait développé grâce à Aquino ce qu’on a appelé la « panique satanique » dans les années 80, comme un contre feu à ces accusations d’abus sexuels rituels qui se multipliaient à travers le pays. Shurter explique que « l’invasion des hommes lézards », c’est-à-dire la théorie des aliens, est un plan pour faire passer ceux qui cherchent la vérité pour des dingues.
Shurter dit qu’Aquino a développé de nouvelles méthodes de torture et manières de « casser les gens », et il ajoute que « c’est à cela qu’a été consacrée toute sa carrière ». Ce qui est confirmé par certains, qui après avoir rencontré des victimes estiment qu’Aquino a préparé des esclaves sous programmation Monarch.
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On reviendra sur cette affaire, car beaucoup de points restent à éclaircir. Toutefois, on peut en effet se demander quel rôle a réellement joué DeCamp dans l’affaire Franklin, pourquoi de nombreux éléments n’ont jamais été analysés et encore moins exposés sur la place publique. David Shurter, dont beaucoup d’affirmations peuvent être vérifiées, pose des questions essentielles et donne aussi des éléments qui permettent de mieux comprendre la vaste usine à gaz que furent les affaires Franklin, Gosh ou autres.
Quant au rôle de Michael Aquino, nous y reviendrons également.
[1] Le poste de commandement de l’US Air Force, crée en 1946, et qui gère aussi la force de dissuasion nucléaire. Il a été démantelé en 1992.
[2] Beaucoup d’archives ont été déclassifiées depuis, donc on connait les grandes lignes de ce programme.
[3] Harold Anderson, président du Conseil d’administration du Franklin Credit Union, dirigé par Larry King qui fut accusé d’une fraude de plusieurs millions de dollars, et éditeur du Omaha World Herald. Andersen a organisé d’importantes levées de fonds pour le Franklin Credit Union, mais allez savoir pourquoi, il a été blanchi pour les escroqueries et autres malversations.
[4] Citron avait été condamné à 3 ans de prison pour des agressions sexuelles à l’issue du procès Franklin, et a été l’un des seuls condamnés dans cette affaire, avec King. Shurter explique que sa belle mère a travaillé avec Citron au Sun Times, avant que les deux n’aillent travailler au Omaha World Herald.
[5] La chaîne de pizzérias est devenue nationale et l’un de ses PDG au début de 1986 à 1996 (avant d’aller à Washington) a été également président de la FED de Kansas City de 1989 à 1991 (la FED, la réserve fédérale US, est divisée en 12 sections), Herman Cain, qui s’est présenté à la candidature du parti républicain pour les élections de 2012. Son père était chauffeur du PDG de Coca Cola Robert W.Woodruff, à Atlanta.
[6] Cette affaire Seitz semble compliquée. Certains se demandent si ce n’est pas le jeune Dany Barter qu’il a tué. La famille de ce garçon enlevé en 1959 dans l’Alabama avait des liens avec Washington et la Maison Blanche. Il s’avère aussi que plusieurs membres de la famille de Seitz ont été condamnés pour des crimes sexuels. Il se pourrait que Seitz ait cherché à aider des familles de disparus, comme le dit sa famille, mais ce serait étonnant vu le type d’images pédocriminelles, souvent sadiques, qu’il collectionnait, et l’attirail sadique qu’il entreposait chez lui.
[7] Le French Cafe était dirigé par Sheila McGuire, alias Sheila Calder, qui a ensuite bougé sur la côte Ouest. Mais, l’établissement était en partie détenu par Larry King et beaucoup de victimes ont dit que de nombreux abus sexuels sur des enfants y avaient lieu. Alsiha Owen a expliqué à l’enquêteur Gary Caradori (dont on a rapidement fait exploser l’avion en vol) que « Sheila Calder arrangeait des partouzes au French Cafe durant les après midis où le café était fermé ». Calder elle-même a admis que des partouzes avaient lieu dans son appartement à l’étage du French Cafe, où King invitait des « investisseurs ». De la drogue était présente en quantité, de même que des enfants et des prostitués hommes et femmes.