Le syndrôme des faux souvenirs, une arme de la CIA ?
Aux Etats-Unis, une vague de panique sur les abus sataniques dans les écoles a traversé le pays dans les années 80 et 90. Pour un peu, on allait faire exploser le gouvernement, vérolé à 100% par les satanistes. Alors, il a fallu contre attaquer. La plus belle création de cette propagande étant la False Memory Syndrome Foundation, infiltrée dès le départ par la CIA et qui sert à nier par tous les moyens la réalité des abus rituels aux USA.
Une partie des membres fondateurs de la False Memory Syndrome Foundat ion (FMSF) étaient sous le coup d’accusations de pédophilie. C’est pour cela qu’on a mis en avant les femmes, comme Pamela Freyd. Le couple Freyd a mis sur pied la fondation en 1992, deux ans après que leur fille ait commencé à parler des abus sexuels commis par son père.
La FMSF déclarait qu’elle allait mener des recherches sur la mémoire des enfants victimes d’abus sexuels.
A l’époque, le bureau de la fondation à Philadelphie recevait une soixantaine d’appels par jour, pour dénoncer des victimes qui inventent de faux abus, surtout s’ils sont de type rituel.
Chaque membre doit verser 100$ par an, et en 1993 le groupuscule revendiquait 1.200 familles affiliées et au même moment le San José mercury, un journal qui n’a eu de cesse de décrédibiliser les victimes, disait que 3.000 familles étaient membres dans tout le pays. En 1996, ce sont 12.000 familles qui auraient rejoint la FMSF.
Dans une newsletter de 1992, la FMSF déplorait que « 65% des accusations d’abus sexuels sont sans fondement, une augmentation de 35% depuis 1976 ». Sous-entendu : la vague des abus rituels est totalement bidon, les centaines de victimes qui ont parlé dans le pays ont toutes menti. Des assos de pédophiles telles que la NAMBLA[1] ou VOCAL[2]ont évidemment repris ce genre d’affirmation avec une joie non dissimulée, bien que cela soit une pure vue de leurs esprits névrotiques.
Cette théorie des plus fumeuses a une origine tout aussi fumeuse : c’est un certain Douglas Besherov administrateur au début des années 90 de l’American Enterprise Institue (lobby ultra libéral), financé par la Olin Foundation, elle-même devanture pour la CIA (comme d’ailleurs la plupart des fondations internationales US)[3], qui a mené cette propagande. Besherov (ou Besharov) était aussi directeur du National Center on Child Abuse and Neglect de 1975 à 1979, poste auquel il a réclamé la réduction de l’intervention de l’Etat en matière d’abus sexuels commis sur les enfants car selon lui ils n’étaient pas « en danger » auprès de leurs abuseurs, et il n’a cessé de dire que la plupart des enfants mentaient quand ils dénonçaient ces mêmes abus. Pour Besherov, par exemple, les 450 enfants qui ont dénoncé des abus sexuels rituels commis à la maternelle Mc Martin ont tous été manipulés par une psychologue qui leur aurait implanté toutes leurs déclarations, pourtant circonstanciées.
En réalité, les études sérieuses menées sur le sujet, comme celle de Judith Herman, a constaté que les mensonges des enfants dans les cas d’abus sexuels se situent entre 2 et 8% suivant les tranches d’âge (les plus petits étant ceux qui mentent le moins). Elle ajoutait, par contre, que les fausses rétractations et les dénis sont bien plus courants, surtout quand la victime n’est pas protégée (les victimes d’Outreau en savent quelque chose).
Ce qui inquiétait aussi la FMSF, c’est que 88% des thérapeutes considéraient les abus rituels comme une réalité et un véritable danger. Mais en même temps, on estimait que seulement 5% des cas d’abus rituels sur mineurs passaient au tribunal. Et quand c’était le cas, la moitié des enfants étaient renvoyés chez les pervers, souvent leurs parents.
Plusieurs pions de la CIA ont intégré la FMSF dès le départ, et certains étaient de grands spécialistes du contrôle mental, comme Martin T. Orne, psychiatre et expert en hypnose, qui menait des recherches pour la CIA à l’Université de Pennsylvanie et à la Cornell University, où il a planché sur la dissolution de la mémoire par l’hypnose et le développement des comportement « anti sociaux ».
Co-fondateur de la FMSF, spécialiste de l’hypnose, il a créé en 1962 l’Institute for Experimental Psychiatry. Claudia Mullen, une des victimes de MK-Ultra & Co, explique qu’il participait aux viols dans le cadre des traumas imposés aux enfants. Il a été financé par plusieurs vitrines de la CIA et de l’armée US, comme l’Human Ecology Fund à l’université Cornell, dans le cadre des programmes MK-Ultra. Concernant sa contribution scientifique, cet admirateur de Louis Jollyon West a écrit dans un article de 1990 sur les multiples personnalités ue "sa profondeur et sa largeur sont uniques, allant du lavage de cerveau à la privation de sommeil, des sectes à la psychothérapie, des hallucinations aux réactions dissociatives". Sa femme Emily Farrell Carota, était aussi membre du conseil scientifique de la FMSF.
Orne a aussi été financé par le Boston’s Scientific Engineering Institute, qui était aussi une vitrine de la CIA pour les recherches sur l’occulte (MK-Ultra entre autres), par l’Office of Naval Research, et par l’Air Force Office of Scientific Research. Orne a aussi travaillé avec l’ Human Ecology Fund, une pseudo organisation de charité qui est probablement la vitrine n°1 de la CIA en matière de contrôle mental. Ce groupe de recherche installé à la Cornell University a été mis en place par un duo constitué d’Allen Dulles, l’homme qui a lancé le Bilderberg et la CIA, et le neuropsychiatre Harold Wolff[4]. Dès les années 60, il s’est mis à plancher sur la modification du comportement humain pour le compte de la CIA, et à financer divers travaux de recherche allant dans ce sens, avec l’argent du gouvernement[5].
L’université de Pennsylvanie, quant à elle, a été financée largement par la CIA et le Pentagone pour des recherches sur les armes biochimiques, les toxines, les agents chimiques incapacitants, durant la guerre du Vietnam.
Theodore Sarbin était au conseil scientifique de la FMSF et a co-écrit le livre "Hallucinantions. Behavior, Experience and Theory" avec Louis Jolyon West, qui a travaillé sur au moins un sous-projet MK-Ultra. A la FMSF, il a nié les troubles de personnalités multiples et la réalité des abus de type rituel.
De fait, la CIA comme le Pentagone ont formé un partenariat pour lancer différents « cultes » sataniques et dérivés.
Le Committee for Scientific Examination of Religion, lié à la FMSF, est connu pour ses publications sur le satanismeet la pseudo “hystérie” des abus sexuels.
Ralph Underwager, dont j’ai déjà beaucoup parlé, accusé lui aussi d’abus sexuels, est le fondateur officiel de la FMSF. Il a été rapidement poussé à la démission après avoir carrément prôné les bienfaits de la pédophilie dans un journal pédophile hollandais (Paidika). Selon lui, dieu voulait que les enfants soient violés par des adultes car cela favorisait la reproduction… Exactement le même délire que la secte des Childrens of God[6]. En 1993, un procès de ces tarés a eu lieu en France à Aix-en-Provence, et bien sûr Underwager s’en est mêlé pour dire que les accusés (d’abus sexuels sur mineurs) étaient tous innocents, et qu’on les stigmatisait parce qu’ils sont pédos[7]. Finalement, tout le monde a été acquitté et on a dit en France que la lutte contre les sectes était devenue une chasse aux sorcières. 22 membres de cette secte avaient été mis en examen en 1993 pour "proxénétisme aggravé, violence volontaire sur mineur, séquestration et corruption de mineurs" mais ils ont bénéficié d'un non-lieu en janvier 1999 faute de preuve.
Enfin, un des prévenus a quand-même fini par être jugé coupable de pédophilie… en 2001. Et si peu : 18 mois de sursis, comme requis par le procureur, censé être à charge. L’individu s’est fait coincer pour incitation à la débauche son fils de 8 ans en lui demandant de regarder les ébats des enfants d’un couple d’amis adeptes de cette secte, le tout étant filmé. Et encore, si la mère de l’enfant ne s’était pas constituée partie civile, il n’y aurait probablement jamais eu de procès.
Underwager, ancien pasteur luthérien qui serait aussi passé par le club des pédophiles, la NAMBLA[8], était directeur de l’Institute of Psychological Therapies dans le Minnesota. Il a participé comme « expert » à des centaines de procès, toujours du côté des pédophiles, comme ce fut le cas pour Woody Allen, un pédophile notoire qui a quand-même épousé sa fille adoptive[9]. Chez nous, un certain Paul Bensussan, appelé à la rescousse par les avocats d’Alain Marécaux dans l’affaire Outreau, fait exactement le même travail de sape.
Le lobby pédo/catholique irlandais a aussi fait appel aux services d’Underwager, pour qu’aujourd’hui les décennies de viols impunis leur claquent à la figure. A l’époque, il s’agissait de lutter contre un programme de prévention des abus sexuels à destination des enfants[10]. De fait, Underwager est encore reconnu aujourd’hui comme le spécialiste des « faux souvenirs », une théorie allègrement reprise par des Bensussan et compagnie. Avec lui, toutes les victimes mentent, et c’est bien pratique quand on est un pédo. Jusqu’à ce qu’un juge déclare en 1988 qu’Underwager n’était pas compétent pour témoigner dans ces affaires, et qu’il n’était pas reconnu scientifiquement[11].
C’est quand-même vers lui que le couple Freyd, directeurs exécutifs de la FMSF, se sont tournés. Les freyd avaient en effet un gros problème : leur fille Jennifer les accusait d’abus sexuels. Et ils ne sont pas parvenus à la décrédibiliser car elle est elle-même professeur de psychologie à l’université de l’Oregon.
Peter Freyd, son père, lui a dit avoir été violé lui-même à l’âge de 11 ans, et s’être ensuite prostitué. Il a ensuite reproduit le même schéma avec sa fille. Alors quand elle a commencé à parler publiquement en 1993, ses parents ont dit qu’elle était dérangée, c’est tellement plus simple.
Puis Jennifer a passé des diplômes avec succès.
Alors, ses parents ont dit qu’elle avait fabriqué ses souvenirs. La mère, Pamela, s’est tournée vers son « médecin », le psychiatre Harold Lief, membre du conseil d’administration de la FMSF, pour poser un diagnostic sur sa fille. « Il m’a expliqué qu’il ne croyait pas que j’avais subi ces abus », a dit Jennifer. Pourquoi ? Parce que selon Lief les couples hétéros ne violent pas leurs enfants, la mémoire refoulée dans les cas d’abus sexuels n’existe pas, et a participé à la création de la FMSF qui tombait à pic.
Peter Freyd a utilisé tous les moyens pour décrédibiliser les victimes –souvent des enfants- en disant que tous ceux qui les croyaient étaient des lesbiennes ou des féministes. Mais, il est vrai que les femmes, lesbiennes et/ou féministes, n’apprécient guère la domination masculine, y compris quand elle s’exerce sur des enfants par le biais des actes pédocriminels. En cela, il était rejoint par Underwager qui considérait que les femmes étaient frustrées de ne pas pouvoir « aimer les autres ».
Lief, versé dans l’hypnose, était un collègue proche de Orne, et ensemble ils ont beaucoup contribué à donner une image présentable au ramassis de pédophiles qu’était la FMSF. Lief a été major dans le corps médical de l’armée pendant la deuxième guerre mondiale et a rejoint l’université de Pennslyvanie en 1968. Il a mené des études aussi sérieuses scientifiquement que la vie après la mort ou l’orgasme chez les transsexuels. Lief a aussi président du Sex Information and Education Council, où on se doute qu’il n’a pas fait le maximum pour prévenir les enfants des dangers que représentent les pédos, et a été directeur du Center for Sexuality and Religion.
Le Dr Michael Persinger, qui lui aussi était au conseil scientifique de la FMSF, aurait quant à lui été financé, à l’époque de Reagan, par la Defense Intelligence Agency pour un projet appelé « Sleeping Beauty », qui portait sur le contrôle mental via les fréquences électromagnétiques. Il a aussi travaillé avec le Dr Ross Adey sur les effets du LSD. Apparemment, Persinger était aussi à moitié mystique et faisait des recherches sur les « expériences divines », notamment après la mort. Il appelait ça de la « neurothéologie » et utilisait des champs électromagnétiques pour faire sa « chirurgie du cerveau » et créer ces « expériences spirituelles ».
Il a aussi travaillé sur la télépathie, sur la vision à distance dans le cadre du projet Stargate, et apparemment aussi sur le projet Sleeping Beauty, dont la CIA nie encore l’existence mais que plusieurs victimes d’abus organisés ont mentionné, et qui porterait sur l’utilisation d’armes électromagnétiques dans un contexte de guerre.
Gary Ramona, de Napa, a mené une procédure contre la thérapeute Isabella Marche et le psychiatre Richard Rose, qui selon lui ont créé de faux souvenirs à sa fille Holly, qui l’a accusé de viols. Cela aurait ruiné sa vie et sa carrière, il a donc poursuivi les thérapeutes. Mais, sa femme, qui était aussi son employeur, a cru les propos tenus par leur fille. En 1994 Ramona a reçu 500.000$ de compensation. Mais Holly a maintenu ses accusations contre lui.
Dans cette affaire, on s’est concentré sur le fait que le Dr Rose a donné du sodium amytal pour aider Holly à retrouver ses souvenirs. Mais le Dr Orne, qui utilisait le même produit pour ses hypnoses, a dit au tribunal que cette drogue induisait de faux souvenirs. Le jury a quand-même conclu que les thérapeutes n’avaient pas induit de faux souvenirs à Holly mais que ces produits ne validaient pas ses accusations.
Elizabeth Loftus, une prof de psychologie « experte en mémoire humaine » à Seattle qui est membre du conseil scientifique de la FMSF, a été une grande défenseuse de la théorie des faux souvenirs. Elle a témoigné en faveur des accusés de « pédophilie » (contre rémunération évidemment) dans plus de 150 procès avant de rejoindre la FMSF[12]. Beaucoup ont critiqué le fait que « la diva de l’acquittement » ne faisait aucune distinction entre les innocents et les coupables : pour elle, tous ces accusés étaient innocents. C’est un peu comme les associations de pères comme SOS Papas, qui ne cherchent même pas à savoir si les accusations d’abus sexuels ou de violence formulés par les enfants contre leurs pères sont étayées ou non.
Loftus avait par exemple témoigné en faveur de Ted Bundy, ce serial killer politicien et nécrophile que tout le monde a voulu croire innocent pendant des années, et qui était en réalité un véritable psychopathe. Le témoignage de Loftus avait beaucoup servi à décrédibiliser ses victimes.
On l’a accusée de défendre les intérêts de la FMSF ou encore de fausser ses données. Pourtant, ses amis de la FMSF ont quand-même annoncé avoir localisé la cause neurologique à ces « faux souvenirs ». Et tous ces gens n’ont jamais pensé à chercher sur les amnésies, réelles celles-là, des victimes.
La FMSF a à son actif la défense d’un pédophile dénommé Paul Ingram, ancien dirigeant du parti républicain et shérif du Comté de Thurston à Washington[13]. Il a été condamné pour des abus sexuels rituels sataniques commis sur ses enfants, mais selon les « experts » de la FMSF les trois victimes mentaient et avaient de faux souvenirs[14]. Et quasiment tous les médias ont pris la défense d’Ingram.
Un proche de la FMSF, le sociologue Richard Ofshe, a dit que les filles mentaient et qu’elles avaient été manipulées par un thérapeute. Expert en contrôle mental (mais lui dit « expert en fausses confessions »), Ofshe a beaucoup écrit sur les techniques de contrôle mental utilisées par les communistes, ce qui détournait bien l’attention des techniques de pointes utilisées par les grandes démocraties comme les USA ou l’Angleterre à cette époque. Ce qui ne l’empêchait pas de nier l’existence des souvenirs traumatiques refoulés…
Ofshe n’a probablement pas travaillé directement pour la CIA, mais certains de ceux avec qui il a collaboré, comme le « psychiatre » Louis Jolyon West, l’ont bien fait. D’ailleurs, West, qui a été au comité scientifique de la FMSF et dirigé l’American Family Foundation, était aussi très intéressé par la fameuse « dianétique » de Ron Hubbard, lui-même un pion des services américains. Pour West, la dianétique était une forme d’hypnose.
West a aussi envisagé diverses méthodes pour corriger les « comportements anti sociaux », comme la chirurgie du cerveau ou l’utilisation de drogues expérimentales, mais pour lui les Noirs étaient particulièrement visés. Pour certains, comme l’ex du FBI ted Gunderson, West faisait partie des nombreux chercheurs à travailler sur le contrôle mental. West avait d’ailleurs mené des recherches avec utilisant le LSD au début des années 60, le tout financé par la CIA, sous couvert de réduire la violence. West a aussi obtenu des dons de la CIA pour des projets intitulés « Etudes sur les états dissociatifs » ou « Etudes psychophysiologiques de l’hypnose et de la suggestibilité »…
Enfin, on notera que c’est West qui a été envoyé pour examiner en prison Jack Ruby, qui avait tué Lee Harvey Oswald, l’assassin de Kennedy. Mais, on aura certainement l’occasion de reparler de lui dans de prochains articles.
Enfin, Ofsche gagnait très bien sa vie comme consultant et expert auprès des tribunaux, ce qui lui a valu quelques critiques de l’American Psychiatrist Association, d’habitude peu regardante. Ofshe était également interviewé par tous les médias, à répéter qu’il « n’y a pas de preuves des accusations d’abus rituels », malgré de nombreux procès ayant bien confirmé ce type de faits, et malgré les confessions de nombreux pervers comme Ingram.
Lors d’une conférence de thérapeutes regroupés dans la « society for the Investigation, Treatment and Prevention of Ritual and Cult Abuse » sur le contrôle mental à Dallas en mars 1995, Walter Bowart a expliqué que la False Memory Syndrome Foundation « est une action de la CIA » qui vise « à discréditer la communauté de la santé mentale », et qu’elle sert à faire taire les victimes des expériences de contrôle mentale de la CIA.
D’après David Shurter, une victime d’abus rituels en réseau, un sataniste qui pourtant nie par tous les moyens la réalité des abus rituels, Doug Mesner, alias Doug Misicko et alias Lucien Greaves[15], a rejoint la FMSF. Mesner passe son temps à dénigrer ceux qui parlent d’abus rituels, comme ce fut récemment le cas pour l’auteur du livre « 22 faces ».
Surtout, Mesner est membre de la Satan Free Radio et « porte parole » du Satanic Temple. Pour Shurter, le but est d’éloigner les soupçons d’un vrai sataniste lié à la CIA, au contrôle mentale et à de nombreuses histoires d’abus rituels, Michael Aquino.
Une des dernières idées du Satanic Temple a été de célébrer l’amour gay sur des tombes dans un cimetière du Mississipi.
Neil Brick, le fondateur de SMART (Stop Mind Control and Ritual Abuse Today, un groupe d’information sur les abus rituels et le contrôle mental), a été violemment attaqué par Mesner/Misicko, ce qui a entraîné une plainte de sa part pour diffamation. Mais, cela n’a pas arrêté Mesner, qui est très prolifique quand il s’agit de nier l’existence des abus rituels. Ce qui, vu son délire du Satanic Temple, semble paradoxal.
La FMSF fait désormais émulation en Europe, où le chantre le plus connu des fausses allégations, qui contribue à la formation des magistrats, policiers et travailleurs sociaux en Suisse et ailleurs, est Hubert Van Gijseghem, qui considère que les enfants mentent dans 30 à 71% des cas.
Pour lui, le « syndrome d’aliénation parentale » s’applique dans la majorité des cas où des enfants accusent leur père d’abus sexuels alors que cette théorie inventée par un pédophile (Richard Garnder) n’a toujours pas de fondement scientifique. Mais, je ne vais pas m’attarder à nouveau sur ces types, d’autres le font très bien même si hélas ils ne sont pas entendus par les "experts" médiatiques du moment.
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Pour conclure, ces lobbys ont réussi à peser dans le débat public, malgré les failles des théories qu’ils propagent. Pourquoi ? L’argent est le nerf de la guerre et de l’argent, ils en ont. Maintenant, en plus de les contrer, il serait intéressant de comprendre quel est leur but réel.
[1] North American Man/Boy Love Association
[2] Victims of Child Abuse Laws
[3] La Olin Foundation a été créée par John M. Olin, le patron des Olin Industries, spécialisées dans les munitions. Elle a financé plein de groupuscules ultra conservateurs comme l’American Enterprise Institute, l’Hudson Institute ou la Hoover Institution. La collaboration avec la CIA avait principalement pour but la lutte anti communiste, notamment via le financement d’artistes et d’intellectuels en Europe de l’Ouest.
[4] Wolff aurait collaboré avec la CIA (via des financements à la Cornell university où il travaillait) dans le domaine des techniques d’interrogatoire des soldats ennemis dès 1954. Il a demandé à la CIA de lui fournir toutes les données possible concernant « la menace, la coercition, l’emprisonnement, la privation, l’humiliation, la torture, le « lavage de cerveau », « la psychiatrie noire », et l’hypnose ou n’importe quelle combinaison de cela, avec ou sans agents chimiques ». C’était le projet QK-Hilltop, dirigé par Wolff lui-même.
[5] Malgré tout, certains chercheurs disent qu’à l’époque ils ne soupçonnaient pas que la CIA était derrière l’Human Ecology Fund, et ne l’avoir appris que bien après. Ce qui, toutefois, n’est pas le cas de Martin Orne.
[6] En 1993, un raid des flics dans un site des Childrens of God en Argentine a permis de mettre la main sur des vidéos d’abus rituels et de pédopornographie. La même année, un raid a eu lieu en France,où la plupart des adeptes n’étaient pas de nationalité française. En juillet 1990, c’est en Espagne qu’une descente de police a eu lieu, avec les mêmes accusations d’abus sexuels sur mineurs à la clé. Des cassettes vidéos avec des enfants faisant des streap tease ont été saisies et ont établi que l’enseignement des pratiques sexuelles était prôné auprès des enfants. « ils disaient toujours mais pourquoi tu ne veux pas le faire ? Tu dois nous apprendre l’amour de Dieu. Et le pire c’est qu’il se servait de Dieu, du Christ pour nous obliger à faire tout ça. Ils disaient si tu refuse, Dieu sera en colère. Alors qu’est ce qu’on pouvait faire ? », a ainsi déclaré une victime. Mais lors du procès, tous les enfants ont dit à huis clos qu’ils n’avaient rien subi .La secte les Enfants de Dieu a changé de nom en 1978 pour devenir « La Famille », du même nom que The Family, le groupe de Charles Manson. Un autre procès a eu lieu en Angleterre, au cours duquel on a appris que David Berg, le fondateur alcoolique, avait des pratiques pédophiles avec ses petites filles. Berg prônait le sexe partout et tout le temps pour propager la parole de Dieu, y compris avec transmission de maladies vénériennes. C’est suite à cela que le groupe a changé de nom pour devenir la Family, et à partir de ce moment il est devenu un véritable réseau de prostitution.
[7] En 1996, un rapport parlementaire français affirmait que les enfants de cette secte, rebaptisée « La Famille », étaient régulièrement prostitués et victimes de divers abus sexuels par les membres de la secte.
[8] D’après Alex Constantine, il a été porte parole de la NAMBLA, qui revendique la liberté de violer des mineurs.
[9] A l’époque, le procès avait eu lieu suite aux accusations de sa compagne, Mia Farrow, selon lesquelles il violait la fille adoptive de Mia Farrow, encore mineure à l’époque. Avec laquelle il s’est ensuite marié en 1997.
[10] A cette époque différents groupes se sont créés en Irlande pour tenter de tuer dans l’œuf les accusations d’abus rituels. VOCALS y a créé une succursale, par exemple, à partir d’une autre association, Accused Parent’s Aid Group, lui-même affilié à VOCALS aux USA.
[11] Et pour cause : aucune étude scientifique n’étaie ses théories à la con.
[12] Elle a même publié un bouquin autobiographique qui s’intitule « Witness of the Defense » en 1991.
[13] Dans cette affaire, Ingram a été condamné à 20 ans de prison (et en a fait 12), mais les deux autres accusés, Jim Rabbie, lobbyiste à Washington et ancien détective spécialisé dans les viols d’enfants, et Ray Risch, n’ont pas été condamnés. Et bizarrement, lors du procès on a complètement mis de côté l’aspect satanique des abus, alors qu’Ingram lui-même l’avait avoué de manière circonstanciée. Il a parlé d’un meurtre d’une prostituée qu’il a commis, par exemple. Ses filles ont parlé de bébés sacrifiés, d’orgies sexuelles, de zoophilie, de cannibalisme. Les deux filles ont dit se souvenir d’avoir été enceintes et d’avoir du avorter. Elles ont aussi accusé des amis de leur père, dont Jim Rabie.
[14] Les « amnésies » peuvent être partielles, ou complètes. Et il semble, d’après le psychiatre John Briere, que dans le cas d’abus rituels, les deux tiers des victimes rapportent des amnésies, complètes ou « épisodiques ».Plus l’enfant est jeune et plus les abus sont violents, plus l’amnésie risque d’être importante. De fait, il n’est pas rare de voir des survivants d’une quarantaine d’années qui commencent seulement à avoir des flash backs. C’est un phénomène de survie, l’enfant « switche » pour que son esprit ne soit plus là, et c’est d’ailleurs comme cela qu’on parvient à créer différentes personnalités chez une victime.