Affaire du Var: témoignage d'un citoyen sur la mascarade de procès du 9 janvier
Je laisse ici la parole à un autre témoin de ce procès du 9 janvier à Draguignan, qui vient d'aboutir à la condamnation de Sophie et de son beau-père à six mois de plrison avec sursis pour dénonciation calomnieuse, avec en outre 12.000 euros de dommages et intérêts à verser au père des enfants, la "victime".
Choqué, ce témoin a voulu rapporter ce qu'il a vu ce jour-là:
Comment croire à la justice française quand on assiste à la pire des injustices, diligentée par cette même institution judiciaire ?
J'aurais été écœuré si j'avais vu cette mascarade dans un film au cinéma mais il s'agit bien là de la réalité.
Un juge partial qui écrase la maman et les grands-parents qui protègent les enfants victimes de bourreaux.
Un procureur qui souhaite museler leur parole " définitivement".
Des preuves qui n'apparaissent pas dans le dossier constitué et un dossier dont la cour n'a pas pris connaissance (sans avoir tous les éléments à portée de main, comment statuer sur une affaire comme celle-ci?)
Dans ce procès, tout est inversé.
Le père (accusé par la mère) est défendu par un juge "impartial(?)" qui le considère comme un exemple paternel ("un père héroïque" selon l'avocate du père) alors que la mère et le beau-père se voient insultés et considérés comme des parents ignobles et maltraitants... de protéger les enfants victimes depuis 7 années.
Il fallait voir comment le juge ne prenait pas en compte les propos de la mère et du beau-père, attaqués pour dénonciation calmonieuse, alors qu'ils s'en défendaient avec sincérité. A l'inverse, il était insupportable de l'entendre s'adresser au père d'un ton bienveillant et doucereux.
Et que penser de la présence d'un vingtaine de policiers dans la salle d'audience pour une affaire de dénonciation calomnieuse ? Ce n'est pas Mesrine qui était à la barre me semble t-il !
Policiers qui n'ont pas hésité à démontrer leur proximité avec le père en restant proche de lui, on pouvait même percevoir, ressentir une certaine connivence entre le père et les forces de l'ordre.....
Dans ce théâtre judiciaire, j'ai vu les mensonges de la cour, les tentatives d'intimidation et la partialité de ses membres.
J'ai surtout vu le courage de la mère, du beau-père et de la grand-mère ainsi que la dignité dont ils ont fait preuve.
Enfin, en tant que citoyen, j'ai assisté à une des plus grande injustice de notre temps. L'avocat de la maman a bien résumé la situation en parlant de "justice marchant sur la tête". Le problème, c'est qu'elle marche et avance toujours au détriment des victimes, qui, dans le cas présent, n'est pas le père mais bien les enfants et les parents qui les protègent...
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20 février 2014
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Une différence avec la première pièce de théâtre du 9 janvier, en entrant dans la salle d'audience pour le délibéré, il était demandé de prendre une place assise, personne devait rester debout (sauf flics, avocats et autres professionnels de la "justice").
Cette consigne était peut-être une stratégie pour avoir moins de public, d'autant plus que certains représentants de l'ordre étaient sur les bancs !?!
Le verdict est vite tombé, récité par le juge avec une condescendance indécente, rappelant le ton utilisé durant le procès du 9 janvier lorsqu'il s'adressait à la mère et au grand-père des enfants.
A l'issue de l'ignoble énnoncé du juge, beaucoup de personnes dans le public ont crié et lancé la vérité au juge, aux forces de l'ordre, droit dans les yeux : "JUSTICE PEDOPHILE"
J'ai pu voir que les juges, eux-mêmes, se sont fait insultés....et n'ont rien dit. Qui ne dit mot consent.
Les forces de l'ordre ont eu pour conseil de démissionner...et aucun d'entre eux n'a réagi. J'espère que quelques uns prendront conscience de la mascarade à laquelle ils participent.
Personnellement, venu en tant que citoyen, la colère est montée mais la tristesse et l'écoeurement ont vite pris le dessus. Je n'ai pas pris part à la révolte qui se manifestait, ne connaissant personne de ceux qui criaient, et la gorge nouée, estomaqué, aucun son ne pouvait sortir de moi.
J'ai vécu une fois de plus la démonstration que la justice n'est pas là pour défendre les enfants victimes ni les parents qui les protègent, mais pour autre chose, d'horriblement indigne et inhumain.
La justice est rendue au nom du peuple...si le peuple savait...
La justice est rendue au nom du peuple...mais celui-ci est trahi par des magistrats qui ne connaissent pas la loi, pourtant nul n'est sensé l'ignorer.
Une dénonciation calomnieuse jugée alors qu'aucun élément n'a été jugé pour pouvoir l'avancer...ça s'appelle un déni de justice, une erreur judiciaire...un crime.
Malheureusement, une pensée pessimiste m'anime :
Vue la force et la malhonnêteté des représentants de la loi et de la justice,
vu l'évidence même de l'injustice présente aujourd'hui dans notre société et la volonté de faire régner cette injustice,
vu toute cette mascarade et cette mauvaise pièce de théâtre indigeste,
je me pose quelques questions.
Encore combien d'enfants victimes vont encore souffrir ? Et pendant combien de temps ?
Combien de parents protecteurs et justes vont être écrasés ? Et pendant combien de temps?
Combien d'affaires, comme celle-ci, faudra t-il avant que les gens prennent conscience et se réveillent ? Et dans combien de temps ?