Trafic de cadavre: l'Etat va-t-il fuir ou rendre des comptes?
Je diffuse aujourd'hui le communiqué de presse de Thierry Kabile. Il s'agit d'un des fils d'Eliane Kabile, cette femme décédée brusquement en 2001, et dont la famille se bat pour savoir ce qu'il est advenu d'elle depuis. Car dans cette affaire, moult indices montrent qu'on est face à un trafic de cadavre, qui doit bien servir à dissimuler quelque chose d'autre. Le 4 novembre, l'Etat sera appelé à donner quelques réponses au sujet de ces défaillances.
On a déjà parlé plusieurs fois de l'affaire Eliane Kabile. Pour résumer brièvement les faits essentiels, Eliane Kabile est décdée dans des circonstances qui ont laissé la famille totalement perplexe. Mais, en france il est quasiment impossible de prouver ne serait-ce qu'une erreur médicale, alors pensez donc pour un trafic d'organes. En effet, c'est bien cela qu'ont toujours soupçonné les proches de la victime.
On ne reviendra donc pas sur ce qu'il a pu arriver à Eliane Kabile lors de ses deux séjours à l'hôpital.
Cependant, les faits survenus après le décès d'Eliane Kabile sont, eux, certains. Il y a des documents qui prouvent différentes manipulations post mortem, et qui entraînent une importante chaîne de responsabilités. A tel point que l'on se demande pourquoi autant de monde se serait fatigué à faire de faux documents officiels, à bidonner des dcuments de transfert de corps, à mélanger des corps humains dans un cercueil censé être celui d'Eliane Kabile, mais dans lequel on n'a pas retrouvé la moindre trace d'elle, et bien d'autres choses.
Pour tout dire, cette affaire est absolument ubuesque, si on considère qu'Eliane Kabile est décédée dans des conditions normales.
L'affaire c'est cependant complètement enlisée au niveau juridique, car la famille, jusqu'à récemment, voulait savoir dans quelles conditions était décédée Eliane Kabile. La procédure est arrivée au bout, la famille a été ruinée par les frais de justice, mais elle est quand-même parvenue à gagner les procès en diffamation que lui a intenté l'hôpital à plusieurs reprises.
Le 4 novembre, une audience au TGI de Paris aura lieu, à la demande de Thierry Kabile, qui a lancé une procédure contre l'agent judiciaire de l'Etat, le fonctionnaire qui est responsable devant la justice pour les fautes commises par l'Etat.
En l'occurrence, plusieurs questions essentielles vont lui être posées, telles que:
==> Où est passé le corps d'Eliane Kabile?
==> Pourquoi à chacune des quatre autopsies, ce sont des corps différents qu’on trouvait dans le cercueil d’Eliane Kabile ?
==> Pourquoi deux cercueils au nom d’Eliane Kabile ont-ils circulé le jour de l’une des autopsies, l’un pour un aller et retour de l’Hôpital de Gonesse à l’Institut Médico légal (ILM) de Garches, l’autre pour un aller et retour également, mais de Villetaneuse jusqu’à l’ILM de Garches ? Deux corps au nom d’Eliane Kabile sont sortis ce jour-là du cimetière.
==> Pourquoi y a t-il deux certificats de décès au nom d'Eliane Kabile, et pourquoi la trascription de l'acte de décès est-elle antérieure à l'acte de décès? Ce qui est évidemment impossible.
Bref, derrière toutes ces questions et bien d'autres qui se posent dans cette affaire totalement obscure, on remarque que les responsabilités -éventuelles- retombent sur des fonctionnaires, deux maires qui sont responsables de l'état civil, et les responsables des morgues. Du coup, l'agent judiciaire de l'Etat est en effet le mieux placé pour éclairer la lanterne de la famille d'Eliane Kabile, et celle de tous les citoyens qui s'interrogent.
Toutefois, il n'est pas impossible que l'Etat, acculé, préfère une bonne transaction à un mauvais procès. Ce qui serait dramatique pour la démocratie, car les citoyens n'auront pas connaissance de ce qu'il s'est passé dans les coulisses. Des agissements qui impliquent forcément des politiciens.
Communiqué de Presse France/International - Paris, 13 octobre 2015
Thierry Kabile, avec la participation de Christian Basano, Jacqueline Dubuis, Smaïn Bédrouni et Christian Cotten.
Contact presse, Thierry Kabile : +33 6 46 63 42 77
Contact avocat, Maître Dominique Kounkou : +33 1 53 24 00 84 et +33 7 51 42 81 45.
Trafics d’organes en hôpital de banlieue parisienne : les gangsters d’État seront-ils démasqués par la Justice ? Ou par l’opinion publique ?
Un rendez-vous à ne pas manquer devant le TGI de Paris : le mercredi 4 novembre 2015 à 13 h 30 aura lieu un procès exceptionnel devant la 1ère chambre civile du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Famille Kabile contre Agent Judiciaire de l’État.
M. Jean Maïa, actuel directeur juridique des Ministères Économique et Financier est poursuivi en sa fonction d’Agent Judiciaire de l’État - avant de l’être prochainement, intuitu personae, par une citation directe devant la 11ème chambre correctionnelle - en raison de l’implication parfaitement démontrée de plusieurs fonctionnaires et élus politiques français dans un ignoble trafic d’organes et de cadavres en région parisienne.
Depuis près de quinze ans, la famille Kabile se bat pour obtenir justice de l’invraisemblable opération de dépeçage et de profanation par une bande organisée d’agents de la fonction publique, du cadavre d’Éliane Kabile, décédée fin 2000 dans des conditions médicalement très obscures.
Bande criminelle jusqu’à ce jour parfaitement protégée par un réseau occulte de gangsters d’État - incluant policiers, officiers d’état civil, médecins, cadres hospitaliers, élus, hauts fonctionnaires et magistrats parfaitement identifiés - qui utilisent les institutions de la République pour commettre impunément leurs crimes de sang et d’argent, à l’abri d’une Justice trop souvent sourde, aveugle, manipulatrice, menteuse et complice soumise ou active.
Le dossier Kabile, une aventure moderne dans la jungle urbaine des Mafias d’État.
Trois actes de décès pour un seul cadavre, deux cadavres pour un seul acte, faux en écritures publiques incontestables commis par des agents de l’État et des élus.
Un mélange d’au moins deux cadavres en putréfaction dans un cercueil in fine non identifiable, empli d’une bouillie indescriptible de chairs et de vêtements inconnus.
Des transferts de cadavres sans identification claire et des autopsies contradictoires sur des cadavres interchangés par des médecins légistes dans des lieux à l’identification impossible.
Des décisions de justice mafieuses visant méticuleusement à protéger les criminels.
Des réquisitions d’un substitut du procureur du TGI de Paris et des conclusions de l’Agent Judiciaire de l’État démontrant une complicité active, par déni d’évidences incontestables, avec un crime organisé de dépeçages et de profanations de cadavres.
Un crime hospitalier, médical, municipal, policier, dont les auteurs parfaitement identifiés sont activement protégés par des membres mafieux de l’institution judiciaire française.
Un dossier solide, largement documenté de preuves incontestables, soutenu par le meilleur et unique expert français en droit funéraire et le résultat de près de quinze ans d’enquête dans la jungle sans foi ni loi des Mafieux d’État protégés par leurs réseaux policiers et judiciaires.
La famille Kabile sera représentée par le pasteur protestant et écrivain congolais Maître Dominique Kounkou, docteur en droit international public et avocat au barreau de Paris et Maître Alexandre de Jorna représentera M. l’Agent Judiciaire de l’État.
Assignation judiciaire du 27 août 2014 sur demande à : thierrykabile@yahoo.fr
Les personnes compétentes préparent actuellement une vidéo sur cette affaire, qui sera mise en ligne très prochainement. Dans cette attente, rendez-vous le mercredi 4 novembre 2015 au TGI de Paris, 4 Boulevard du Palais, métro Cité, à 13 h 30, 1ère chambre.
Ajout du 07/11/2015:
L'audience du 4 a bien eu lieu. L'avocat de l'agent judiciaire de l'Etat a tenté d'évoquer la prescription, ce qui ne marche pas dans ce cas précis. L'avocat de Thierry Kabile a exposé les motifs de sa plainte. C'est le 16 décembre qu'on saura si le procès en lui-même aura lieu ou pas.
Il est possible que l'agent judiciaire de l'Etat, et surtout sa hiérarchie, estime qu'il est préférable de ne pas répondre et donc d'éviter le procès. L'idéal, selon moi, serait justement qu'un procès public ait lieu, et qu'on puisse aborder cette affaire dans les détails.