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25 février 2017

Un article du Figaro parle du traitement judiciaire des enfants victimes et des parents protecteurs

2017-02-25 12_24_02-DébutPour une fois, on a pu lire dans Le Figaro un article pertinent sur la manière dont la justice traite les enfants victimes et les parents qui tentent de les protéger, via un recours quasi systématique au SAP, le fumeux syndrome d'aliénation parentale du pédophile Richard Gardner.

Le journaliste a interviewé deux mères dont le récit me rappelle les dizaines d'autres déjà entendus, et que nous connaissons tous ici. Il a aussi donné la parole à un avocat et à des spécialistes, qui dénoncent le non respect des droits élémentaires des enfants et la quasi impunité des pères agresseurs.

 

L'article est réservé aux abonnés mais il a été diffusé sur le web. Dans un pays où 98% des signalements pour des abus sexuels commis sur les enfants sont  classés sans suite, cet article est salutaire. Il montre la réalité, loin des discours idéologiques et victimaires des lobbys de pères perchés, souvent teintés de relents misogynes.

Aujourd'hui ces mères n'ont pas de solution. Il n'y a aucun moyen d'être certain qu'une enquête sera déclenchée après une plainte. Il n'y a aucun moyen juridique pour protéger ces enfants quand les agresseurs contre attaquent et parlent d' "instrumentalisation", nient les faits et veulent la destruction de leur ex.

On en est là et le problème a pris des proportions insupportables. Comme une cocotte minute, il est à craindre que le couvercle finisse par sauter, et cela très violemment. Il y a trop de victimes non reconnues, trop d'impunité, pour que notre société s'en tire sans payer sa dette.

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Commentaires
I
Cette psy en parle aussi: <br /> <br /> Sur les relations entre les parents lors de séparation/divorce, dans le cas où l’un des deux parents est paranoïaque<br /> <br /> https://archive.is/6yRoS<br /> <br /> <br /> <br /> Extrait:<br /> <br /> "La fétichisation de l’enfant dans la « lutte à mort »<br /> <br /> Je rappelle les propos de mon précédent rapport :<br /> <br /> « Un parent paranoïaque représente un réel danger pour ses enfants, danger qui est majoré dans les cas de séparation, d’une part car le conjoint ne peut plus faire « tampon » (tiers), d’autre part parce que la séparation en elle-même est facteur de décompensation, le paranoïaque ne pouvant tolérer que le conjoint se « décolle » de lui.<br /> <br /> Dans les cas de séparation, les enfants sont pris en otage, sur un mode manipulateur, et du fait de la projection, c’est le parent paranoïaque qui accusera l’autre parent de « manipulation », « d’aliénation parentale », de « danger » pour l’enfant. La justice sera prise en otage, et commettra souvent l’erreur de croire à un « conflit parental » alors qu’il s’agit en réalité d’un harcèlement du parent paranoïaque envers l’autre parent, au travers des voies judiciaires. »<br /> <br /> <br /> <br /> Si le parent paranoïaque s’aperçoit qu’il n’obtient pas gain de cause en justice, et que l’enfant lui « échappe », il peut devenir très violent. Il vivra l’enfant comme « manipulé » par l’ex-conjoint vécu comme « persécuteur », et se donnera la mission de le « sauver » du « danger ». Si néanmoins l’enfant manifeste une quelconque velléité d’indépendance envers le délire du parent paranoïaque, ce dernier renforcera les représailles, les intimidations et les passages à l’acte pour soumettre le récalcitrant, une fois épuisées les ressources de la manipulation et de la séduction, et en cas d’échec de ces dernières. Il ne cessera de dénigrer l’autre parent devant son enfant, inventera des faits qui ne se sont jamais produits, semant ainsi le doute auprès des institutions, et se présentera en victime auprès des professionnels, chez lesquels il cherchera à déclencher l’empathie[2].<br /> <br /> <br /> <br /> Le profil revendicatif est le plus dangereux des profils paranoïaques, avec des délires procéduriers, querelleurs, ne cessant de solliciter la justice pour rétablir « son bon droit ».<br /> <br /> <br /> <br /> Je rappelle que la paranoïa est une « folie raisonnante » qui ne se repère pas au premier coup d’œil, contrairement au délire de persécution de type paranoïde dans la schizophrénie. Ainsi, seuls des professionnels aguerris sont susceptibles de ne pas se laisser manipuler par l’apparence raisonnante du délire paranoïaque, et il est donc essentiel, en cas de diagnostic psychiatrique de paranoïa, d’entendre la dangerosité de cette maladie mentale, même si elle fait illusion auprès des professionnels non spécialisés sur cette psychopathologie.<br /> <br /> <br /> <br /> La question de la garde de l’enfant est posée sur le mode du pouvoir : celui qui aura la garde est celui qui aura « gagné », l’enfant étant instrumentalisé et fétichisé, sans aucune prise en compte de ses besoins, dans la haine que voue le parent paranoïaque à celui/celle qui lui aura infligé l’affront de le quitter.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut souligner que selon la clinique, la majorité des paranoïaques sont des hommes. Il est donc plus fréquent que le parent paranoïaque soit un homme et déploie des moyens colossaux pour se présenter en père sauveur et parfait, exigeant la garde totale pour évincer la mère dans son rôle référent et protecteur pour l’enfant.<br /> <br /> Dans le cas des enfants en bas âge, il n’est pas rare de voir des pères paranoïaques exiger une garde alternée de nourrisson, en accusant la mère d’être "fusionnelle" avec l’enfant (un peu normal à cet âge-là, non ? D'ailleurs c'est le nourrisson qui a besoin de fusion avec sa mère !), sans aucune considération pour les besoins de l’enfant, considéré comme un objet, que d’ailleurs le parent pourra confier à d’autres membres de la famille (souvent à sa propre mère) sur son temps de garde plutôt que de s’en occuper !<br /> <br /> De même, ces pères paranoïaques accuseront la mère d’être "aliénante" alors que ce sont eux qui le sont, en déconsidérant les besoins psychiques de l’enfant. Ils invoqueront le bien-être de l’enfant, tout en ne se souciant pas le moins du monde de casser ses repères, ses rythmes, ses habitudes, son lieu de scolarisation, ce qui le sécurise, son histoire, et de casser le lien à la mère. Il n’est absolument pas tenu compte de la parole de l’enfant, lequel est souvent harcelé et oppressé pour produire des écrits, ou des paroles, qui sont contraires à ses premières déclarations, lorsqu’elles accusent le parent paranoïaque.<br /> <br /> L’on voit même des institutions se faire le relais de ces pressions, ce qui interroge l’ampleur des dysfonctionnements que cette pathologie mentale engendre sur le plan collectif et dans les processus professionnels.<br /> <br /> <br /> <br /> Du fait de la conviction délirante supportant ces accusations, ces paranoïaques parviennent à entraîner beaucoup de monde dans leur sillage : ils ne doutent pas, et cette conviction délirante semble s’imposer comme « la vérité ».<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à ceux (rares) qui ne se laissent pas manipuler, ils sont à éliminer et à persécuter (professionnels compris), par différents modes de harcèlement, d’intimidation et d’évitement.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans un déni total de réalité et d’altérité, les parents paranoïaques exigent souvent la garde totale, et l’éviction de l’autre parent dans son rôle de parent, qu’ils qualifient de « dangereux », sans apporter pour cela le moindre élément de preuve, et sur la base d’interprétations délirantes qu’il conviendra systématiquement de vérifier et de croiser avec le récit du parent stigmatisé comme « dangereux », pour ne pas se laisser manipuler par la seule argumentation du parent paranoïaque. "
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