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18 août 2023

Société de contrôle basée sur la perversion des enfants: une interview d'Anneke Lucas, survivante du réseau belge

2022-09-03 19_06_21-(1) Overcoming Elite Child Sex Slavery & Pedophilia - Part 4 Anneke Lucas - engl

Anneke Lucas a donné en 2020 une interview dans laquelle elle revenait plus particulièrement sur les abus rituels, et qui a vite disparu de Youtube. Elle y explique comment fonctionne le système pédocriminel qui tient l’occident, le MK-ultra version européenne, et présente le profil des sociopathes qui tiennent encore les manettes aujourd’hui.

Une interview explosive, qui ne donnera évidemment lieu à aucune enquête judiciaire, ni en France ni ailleurs. 

 

Article du 3 septembre 2022 mis à jour le 18 août 2023. 

Rappelons qu’à l’âge de 6 ans, Anneke Lucas a été mise dans le circuit pédocriminel belge, par une femme de ménage devenue nounou, puis par sa mère qui y a vu un moyen de s’élever dans la société et de fréquenter des gens importants, mais qui était déjà incestueuse avec elle.

Elle a écrit un livre "Quest for love. Memoir of a child sex slave", publié tout récemment, qui raconte son histoire du point de vue de la fillette de 10-11 ans qu’elle était alors, dont personne ne se souciait vraiment et qui était destinée à avoir un grand destin dans le show biz, d’abord en France où elle devait être lancée, puis dans le monde. Mais les choses ne sont pas passées comme l’avait prévu le ponte, un Américain, qui tenait ce réseau international.

 

Anneke Lucas: Un témoignage de l'intérieur sur le réseau pédocriminel belge - donde vamos

Parmi les témoignages à lire si l'on veut comprendre ce qu'il se passe dans la tête des enfants victimes de violences sexuelles et de sadisme, ceux qui sont victimes de réseaux de tarés, celui d'Anneke Lucas est incontournable.

http://dondevamos.canalblog.com

 

Dans cette interview d'avril 2020, elle explique que tout a commencé après le remariage de sa mère avec un type plus âgé, notable local et maire d'un village, qui semble totalement absent : "je pense que tout de suite j'ai été ciblée par une comtesse dont la fille était dans ma classe et je pense que cette comtesse a peut-être vu que ma mère n'était pas bien, et s'est arrangée pour qu'une femme soit notre femme de ménage". La préparation a duré environ un an avant qu’elle soit envoyée dans le "dur" du réseau, à 6 ans, quand elle a été emmenée à la première orgie, en 1969.

2022-09-03 20_12_40-(20+) Anneke Lucas _ Facebook - Opera

"Je pense que les proxénètes s'infiltraient dans les familles, comme ce couple l'a fait, mais renvoyaient les enfants chez eux. C'était une façon géniale d'avoir les enfants disponibles à chaque fois qu'ils en avaient besoin", explique Anneke Lucas. Elle a alors été emmenée à diverses soirées parfois pendant des week-ends entiers, pour lui "apprendre" comment les choses devaient se passer. "Je ne voulais jamais voulu y aller, mais ma mère n'était pas bien alors elle acceptait".

Elle évoque une des premières soirées où "avant d'être emmenée à l'orgie l'homme m'a violée et la femme me criait dessus. Ils m'ont emmenée dans un endroit où tout le monde prenait de la drogue et était habillé comme hippies mais j'ai réalisé plus tard que ce n’étaient pas vraiment des hippies : c'était tous des aristocrates. Ça se passait dans un château et il y avait des expériences dégradantes" où par exemple elle devait chanter sur scène pendant que les adultes défoncés l’agressaient.

"Ensuite j'ai été prise en charge par l'homme qui nous avait accueillis. Il a discuté avec le couple de proxénètes et je pense qu’il a amené trois filles ce jour-là et il était déçu qu'il n'y ait pas de garçon, mais mes cheveux étaient courts alors il a décidé qu'il allait m'utiliser".

Elle se rappelle avoir été emmenée dans un immense sous-sol au plafond voûté, où il y avait un très long couloir et au boit un compartiment avec une baignoire en ciment scellée dans le sol, à côté de laquelle gisait une adolescente.

Elle a été emmenée par ce couple plusieurs fois avant que sa mère prenne le relais. La comtesse appelait sa mère, et celle-ci l’emmenait à l’endroit indiqué (châteaux, manoirs, villas…) ou chez la comtesse contre de l’argent.

Vanden Boeynants - Copie

Cet Américain dont elle ne donne pas le nom car ce réseau est toujours actif, tenait notamment le leader du réseau belge à l’époque c’est-à-dire au début des années 70 : l’ex 1er ministre et longtemps ministre de la Défense de ce pays "neutre" qu’est la Belgique, le dénommé Paul Vanden Boeynants[1] dont elle a croisé la route à l’âge de 9 ans.

"J'étais nulle à l'école, et à la maison personne ne se souciait de moi. Je recevais plus d'attention dans le réseau. C'était agréable d'être considérée comme l'objet le plus parfaitement beau et le plus sensuel par des hommes puissants et exigeants en matière de goût. C'était le seul point positif de ma vie, et je m'y accrochais comme à un radeau pour ne pas me noyer dans une mer de honte et de dégoût de soi", expliquait-elle dans une précédente interview.

Dans cette interview elle explique comment fonctionnent les mécanismes du contrôle mental qu’elle a subi en Allemagne, en France[2] et ailleurs, alors qu’elle était promise à un destin sous les strass et les paillettes.

 

Trafic international d’enfants dans les milieux de pouvoir

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L’Américain rencontré dans une orgie en Suisse était manifestement au sommet de ce réseau. Lors d’un entretien, elle m’a expliqué qu’il s’agissait d’un "vrai sataniste", tandis que le réseau belge faisait les rituels davantage pour satisfaire les chefs internationaux que par réelle croyance.

Il n’était pas politicien lui-même mais dirigeait des politiciens dont au moins un président précise-t-elle. Et il l’a choisie pour l’accompagner, comme sa favorite du moment. Il l’a souvent emmenée aux Etats-Unis et est devenu comme "une figure paternelle" qui lui a montré le luxe, l’art, la gastronomie, comment se comporter, qui l’a formatée à son image. Elle explique que quand elle montait dans son jet elle avait toujours l’impression qu’elle allait être tuée.

Elle raconte que la première fois en arrivant à l’aéroport JFK elle a "été emmené par un homme de main hors du jet privé, il n'a pas passé la douane, il m'a juste conduite dans un hôtel et m'a mise dans une chambre marron, et là j’étais sûre que j'allais pour être tuée. Puis l’homme de main est revenu et m'a il m'a mise à l'arrière d'une voiture où il [l’Américain] attendait et il m'a saluée comme s'il était vraiment heureux de me voir. J'ai donc passé du temps avec lui et il m'a montré plusieurs choses, son mode de vie, il m'a emmené dans plusieurs de ses maisons, à New York, au nord de New York. J’ai rencontré son personnel, il m'a emmenée avec lui, et partout où nous allions, il était un Américain avec une fille belge de 9 ans et personne ne s'est jamais posé de question".

Cet Américain était très puissant, explique Anneke Lucas: "J'ai réalisé plus tard que moi et l’autre garçon avions probablement été envoyés en Suisse pour entrer dans ses bonnes grâces par le leader du réseau en Belgique, que c'était un cadeau ou une sorte d'échange. J'ai passé trois semaines, je crois, aux États-Unis avec cette personne à naviguer avec lui sur son bateau pour aller dans ses propriétés, il m'a emmenée à trois d'entre elles". En sa compagnie, elle se sentait puissante, "au-dessus du monde".

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L’Américain était aussi un militant de la sexualisation des enfants, vieille marotte dans ces milieux aussi puissants que dépravés, et faisait d’Anneke l’exemple à montrer en public pour justifier du succès de cette "éducation" : "il parlait comme si j'étais un exemple que les enfants sont très bien adaptés pour avoir des relations sexuelles et qu’ils sont des êtres très sexuels… C'est une partie de ce que je pense être le programme de sexualiser les enfants, le fait de ne pas reconnaître l'innocence innée des enfants…

Alors il démontrait à travers moi que j'étais très adaptable et que j'étais la preuve que c'était une bonne idée d'avoir des relations sexuelles avec des enfants".

Après cela il lui envoyait son jet, notamment en Suisse, pour la ramener aux Etats-Unis. Elle pensait qu’elle allait rester avec lui, qu’il tenait à elle.

Dans ce réseau, il y avait deux catégories d’enfants : ceux qui n’avaient pas d’importance et les enfants des membres élevés du réseau. Par exemple, la comtesse qui a mis Anneke dans le réseau y a aussi mis sa propre fille, qui avait un ou deux ans de plus qu’Anneke et se comportait lors des soirées à la fois comme une esclave sexuelle et comme la maîtresse des lieux.

"Elle a été agressée par son père depuis qu’elle était toute petite, c’est clair", pense Anneke Lucas, "elle était en compétition pour attirer l’attention", être la favorite.

Il y avait différents groupes reliés à ce réseau dont la structure semble pyramidale, et certains étaient particulièrement sanguinaires. Elle parle notamment d’un groupe "d’aristocrates sadiques" qu’elle avait croisé dans les orgies, avec lequel elle savait  "que les enfants ne passaient pas la nuit". Mais c'était aussi le cas de certains politiciens qui aimaient tuer les enfants.

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Elle explique que ceux qu’on voit au sommet sont les plus immatures émotionnellement, vivent dans la peur et donc abusent systématiquement de leur pouvoir pour écraser les autres. "Les personnes de pouvoir sont les plus malades d’entre nous. Ils cachent leur maladie tout le temps. La psychopathie est intelligente. Le psychopathe est peut-être la personne la plus dangereuse sur terre, parce que si certains n’ont peut-être qu’une vingtaine de victimes, les psychopathes qui dirigent le monde engendrent des centaines de millions de victimes sans sourciller", analyse Anneke Lucas dans le 3e volet de l’interview.

"La raison pour laquelle le monde est dans cet état est le lavage de cerveau… D'abord il y a un petit enfant blessé qui se cache sous une personne puissante et son armure c'est le pouvoir qui l'entoure donc vous n'atteignez jamais l'enfant et ils ne l'atteignent pas non plus. Ensuite il y a tous ces mensonges qui doivent être mis en place pour que le mensonge perdure… Si nous ne les écoutons plus, nous ne leur donnons pas ce pouvoir".

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Ce sont ces couches supérieures de la société "qui maintiennent la structure en place" en pervertissant ses propres enfants. "Beaucoup se demandent comment quelqu’un peut arriver à faire des choses pareilles, mais il y a beaucoup de choses à dire sur les raisons pour lesquelles quelqu’un en arrive à faire cela. Je sais pourquoi ils le font, comment ils le font", dit Anneke Lucas.

Elle explique qu’on a tendance nous—mêmes à se comporter comme des enfants traumatisés qui attendent un sauveur. Ces individus au sommet du pouvoir et de la perversité ont un plan de sexualisation des enfants et de développement de la pornographie, et "le but final de tout cela est que les abus sur les enfants soient acceptés". Ils veulent "normaliser les abus sexuels sur les enfants pour qu’eux et leur famille ensuite soient endoctrinés dans le système".

"Je pense que nous étions en quelque sorte comme un marché test pour ce programme", dit-elle. D’autres ont été envoyés comme elle à des entraînements "dans des centres de formation" qui étaient de véritables centres de torture.

Selon Anneke, les orgies étaient très souvent filmées, et les caméras n’étaient pas toujours cachées. Que deviennent ces films sur lesquels tout le monde est parfaitement identifiable quand il n’y a pas de rituels costumés ? Aucune police en Europe n’en aurait jamais trouvé ?

 

Conditionnement et eugénisme

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A partir du moment où elle est arrivée dans l’entourage de Vanden Boyenants, elle a commencé à être emmenée à l’étranger. Elle évoque un premier voyage en Suisse avec deux types du réseau et un autre enfant : "Quand on est arrivés là-bas on a été emmenés dans un tunnel, puis un autre tunnel, puis on a été dehors pendant une seconde avec un air très agréable, puis un portail à l’extérieur s’est ouvert et on l’a passé. Je ne pense pas qu’on pouvait le voir de l’extérieur [elle m’a expliqué dans une discussion que c’était dans de petites montagnes, en Suisse où il y a de nombreux tunnels de la guerre ou d’avant dans les Alpes, ou près de la Suisse]. Ensuite on a marché dans un très long tunnel souterrain où il y avait des torches le long des murs qui brûlaient avec des flammes".

Au bout de ce couloir, un des sbires de l’Américain a ouvert la porte et dit aux types qu’un des enfants allait être sacrifié, le garçon qui l’accompagnait et qu’elle connaissait bien, choisi parce qu’il avait un retard mental. Ils sont entrés dans une très grand salle souterraine avec des symboles au sol, des feux, un grand autel où les enfants ont été terrorisés, violés, et ce petit garçon a été massacré devant elle dans une espèce de rituel satanique [3] où les gens avaient mis des toges noires pour l’occasion. A un moment ils ont enlevé leur capuche et elle a vu que c’étaient surtout des vieux types Blancs et souvent chauves.

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Anneke Lucas explique que parfois au lieu d’aller à l’école, sa mère l’emmenait dans une maison où il y avait un type et un médecin qui prenait des notes.

Au retour d’un de ses premiers voyages aux Etats-Unis c'est Vanden Boeynants en personne qui est venu de Belgique pour la chercher à l’aéroport en Suisse : "il m'a emmenée dans un établissement tout près et immédiatement des tests ont été effectués. J'ai été attachée dans une sorte de laboratoire et il y avait deux hommes en blouse blanche qui ont pris des choses de mon utérus et fait quelques piqûres et ensuite j'ai subi un lavage de cerveau.

J’ai été stimulée sexuellement pendant que j'étais attachée. Le Belge me criait à l'oreille que si mon compagnon me quittait je ne valais rien et que je devrais juste me tuer. Après ça il m'a conduite en Allemagne. C’est un souvenir que j'ai récupéré récemment et qui explique beaucoup de choses sur ma vie comme tous les souvenirs le font toujours quand ils commencent à se mettre en place, comme des pièces de puzzle…". Elle pense être restée environ 1 mois dans cet endroit qu’elle appelle une "clinique eugénique".

Elle explique dans l’article "A little spy" sur son blog que cette formation a eu lieu dans "un petit établissement secret à Heidelberg, en Allemagne, sous les auspices d'un médecin officiellement spécialisé dans l'eugénisme, qui avait appartenu au parti nazi et qui dirigeait des programmes de contrôle de l'esprit pour former un petit nombre d'esclaves pour un puissant Américain".

Il s’agissait d’un entraînement pour la préparer au rôle qui lui était réservé, celui d’une sorte d’esclave sexuelle de luxe chargée de séduire les puissants pour obtenir d’eux un maximum d’informations. 

2019-03-02 21_43_14-Anneke Lucas_ Why I Won't Publicly Name Names (SEQUEL-PART 2) - YouTube

"On m'a formée, on m'a montré beaucoup de vidéos qu’on m’obligeait à regarder. On m'a fait regarder des gens engagés dans toutes sortes d'actes sexuels mais on m'a surtout fait regarder leurs visages, de manière systématique. C'était très bien structuré pour que je puisse commencer à comprendre ce que certaines caractéristiques physiques vont signifier sexuellement parlant : je pouvais voir en regardant le visage de quelqu'un ce qu'il aime et ensuite en regardant le corps de quelqu'un, ce qu'il aime sexuellement, ce dont ils ont besoin sexuellement, c'était la plus grande partie de cette formation.

J’ai vu beaucoup de films et je commençais aussi à comprendre qu'il y a une corrélation entre la façon dont le visage se développe et les addictions des gens et tout le reste. Les traumatismes sont en fait tous, d'une manière ou d'une autre, exprimés, ils sont visibles, c'est juste qu’on ne le regarde pas d'habitude, on ne le voit pas".

2022-09-03 21_44_59-(20) En 1972, le rayon laser est dans l'actualité - YouTube - Opera

Pendant ces formations et expérimentations qui ont eu lieu en 1972, elle pense que des lasers ont été utilisés sur elle, une technologie qu’elle n’avait jamais vue alors et qui semblait futuriste (il a été inventé seulement en 1960 et seuls les militaires ou quelques hôpitaux civils de pointe devaient en disposer à l’époque). Elle a aussi subi des électrochocs et des séances de noyade à plusieurs reprises.

Elle explique qu’un des deux médecins, le chef, était un Nazi qui l’effrayait, membre du parti nazi explique-t-elle. Elle a retrouvé sa photo récemment et a vu qu’il a joué par la suite un rôle important en tant que médecin, et qu’il était financé par cet Américain pour mener des "recherches" eugénistes.

Apparemment, elle était programmée pour ne pas se rappeler de lui ni de son visage : "Il y avait aussi beaucoup de programmes mis en place pour s'assurer que je ne me souviendrais pas du visage du docteur par exemple, et donc des programmes de suffocation ont été mis en place [4].

Procès des médecins à Nuremberg

La première fois que j’ai revu son visage, j'ai commencé à suffoquer et j'ai dû affronter ces programmes de suffocation très puissants, et finalement j’ai eu une réaction très étrange parce que je ne pense pas avoir jamais ressenti autant de de haine, tellement de haine pure que je voulais juste la vengeance".

Elle explique qu’elle se demandait aussi ce qu’elle faisait là parce qu’elle était plus âgée que tous les autres enfants (elle avait 9 – 10 ans). Il y avait même des bébés, tous victimes des mêmes tortures. "C’est fait délibérément pour obtenir la dissociation à travers un traumatisme, pour que tu puisses passer sous un alter[5] et devenir une prostituée ou n’importe quel alter parce qu’il y en a beaucoup de différents".

Après cela, "on m'a souvent retirée de l'école pour retourner en Allemagne pour être utilisée comme esclave sexuelle pour des Allemands puissants donc je reconnais certaines personnes vraiment tout au sommet du système de pouvoir qui ont abusé sexuellement de moi. J'ai appris l'allemand. J'ai appris à parler allemand, j'ai passé assez de temps de temps là-bas pour apprendre la langue et ensuite, je ne suis pas sûre, peut-être que c'était environ un an plus tard, j'ai revu cet Américain l'agresseur américain de nouveau et je ne voulais pas croire qu'il était lié à tout ça, mais il a commencé à me questionner" [6].

Kim Noble atler Ken

Dans son blog, elle évoque aussi un week-end entier qu’elle a passé dans un sous-sol, probablement en France, où elle devait exploiter ses compétences en sex appeal auprès d’invités triés sur le volet du Big Boss. Il y a eu une grande soirée, qui était son intronisation dans la secte internationale et devait signer le début de son ascension dans le show biz pour en faire une Lolita hyper sexualisée.

Anneke parle dans son blog de ce Big Boss, l’Américain, et de ses voyages en France (il parlait le français couramment d'après ses souvenirs).

Elle parle d’une nouvelle session d’expériences dans un laboratoire très sale aux Etats-Unis, où il l’avait emmenée et où elle a subi d’autres sessions de lavage de cerveau pour lui faire croire qu’elle était "une pute", et on lui mettait "des aiguilles dans la tête" pendant qu’elle était attachée. Une voix lui disait des choses en boucle pendant des heures.

Et il y avait dans ce labo des éléments qui lui rappelaient l’Allemagne, et elle comme d’autres enfants plus jeunes ont été torturés et violés. "La plupart du temps j’étais attachée à une sorte de lit de camp, j’entendais ces enfants pleurer et j’étais encore une fois impuissante même pour les réconforter", raconte-t-elle.

Un jour cet Américain l’a emmenée dans un grand bâtiment officiel en Allemagne, où elle lui a expliqué ce qu’elle avait subi pendant des séjours dans ce pays, pensant qu’il n’avait rien à voir avec cela, mais il lui a répondu "que c’était pour me rendre plus forte et que la seule manière dont il me verrait jamais serait comme une esclave sexuelle", se rappelle Anneke Lucas.

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Et il a commencé à lui poser des questions sur les types qui l’avaient violée et surtout sur leurs faiblesses. Au sujet de l’un d’eux, elle se souvient qu’il pensait être quelqu’un de bien et cela était une faiblesse potentielle que le réseau pouvait utiliser.

C’est à ce moment seulement qu'Anneke a compris que l'Américain était impliqué directement dans les tortures qu’elle subissait même quand il n'était pas là, et elle s’est rebellée. Cela a beaucoup énervé le type qui s’est mis à la dénigrer, et ça a été la rupture.

Il disait par exemple que jamais elle ne pourrait gagner de l’argent plus tard, qu’elle ne valait rien, mais que lui méritait tout ce qu’il avait hérité de la fortune familiale. Elle ne l’a plus revu après cela mais le réseau belge ne l’avait pas lâchée pour autant.

En août 2023 dans un article de blog, Anneke Lucas explique qu'en se rendant en Allemagne cet été-là, elle a été voir avec deux autres victimes le château d'Heidelberg, la ville où elle se rappelle avoir été amenée en 1972 pour les opérations de lavage de cerveau et de conditionnement. Elle cite le spécialiste d'hygiène sociale Hans Harmsen comme un des médecins qui dirigeait les séances.

2023-08-18 17_59_11-proxy-image (600×839) - OperaIl n'avait rien d'humain écrit-elle, "et même les assassins d'enfants belges l'appelaient le "baron du sang"". Elle a retrouvé dans cette ville deux autres victimes des mêmes faits quelques années après elle.

"Hans Harmsen [...] pouvait m'effrayer à des fins spécifiques, une pratique qu'il avait manifestement étudiée et perfectionnée tout au long de sa vie. Lorsqu'il m'étranglait - une combinaison entre punition et entraînement - je m'évanouissais. Harmsen semblait savoir exactement combien de temps je pouvais rester inconsciente avant que mon esprit ne puisse revenir dans mon corps ; il relâchait son emprise à la toute dernière seconde. Et cette pratique lui était familière. Lorsque j'ai été exposé à son expertise en matière de contrôle de l'esprit, il avait 73 ans. Je n'ai jamais vu des yeux aussi sombres et vides que les siens".

2023-08-18 18_17_21-Verboten — Anneke Lucas - Opera

Sociologue et démographe, Harmsen était dans les années 20 et 30 spécialiste des politiques natalistes françaises, une exception dans le paysage malthusien et eugéniste du reste de l'Europe. Ca l'inquiétait beaucoup car pour lui les Français étaient un peu une sous race, et il voulait que l'Allemagne fasse pareil.

Son parcours est classique: bien que fortement compromis dans le nazisme, il a poursuivi ses travaux jusqu'à la fin des années 80. Petra Overtah  et Valentine Meunier expliquent dans un article scientifique à son sujet ("Experts allemands et politiques démographiques françaises avant 1933. L'exemple de Hans Harmsen") que "Sous le régime nazi, il s’engagea dans le projet d’une politique sociale et eugénique dirigée contre les "inférieurs". Plus encore, Harmsen se chargea de l’élaboration de la loi contre la procréation des malades héréditaires.

Pendant la deuxième guerre mondiale, il changea plusieurs fois de poste et, à partir de 1942, dirigea un laboratoire de recherche en hygiène et bactériologie. Un an plus tard, il se rendit dans les territoires occupés par l’armée allemande en Europe de l’Est en tant que conseiller hygiéniste. Après la guerre, Harmsen put continuer son travail : il fut l’un des fondateurs de "ProFamilia" en 1952 et poursuivit ses recherches jusqu’à sa mort, en 1989".  Pro Familia, il va sans dire, a été créé avec l'argent du Planning Familial International d'une autre eugéniste, Margaret Sanger, l'IPPF. 

Avant de traumatiser les victimes du réseau pédocriminel européen, Harmsen a promu la stérilisation des handicapés. Puis il a été couvert d'honneurs : En 1967, il a reçu la plaquette Ernst von Bergmann de l'Ordre fédéral des médecins allemands, en 1967 la médaille Hufeland par l'Association centrale des médecins pour les thérapies naturelles et en 1980 la grande croix fédérale du mérite. Dans les années 80, il s'était fait oublier du public mais a encore participé à la création de l'European Association for Population Studies (Association européenne pour l'étude des populations) en 1983. Ce n'était donc pas un nazi planqué, un outsider, mais un individu reconnu dans le milieu "médical" et de la démographie, qu'on recevait sans se cacher dans les soirées mondaines.

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En se promenant dans l'immense ruine du château d'Heidelberg, Anneke Lucas a été glacée et s'est remémoré des séances de tortures dans des cachots situés dans une des tours. Elle écrit: 

"Des images macabres de plusieurs cadavres dans un espace semblable à un cachot à l'intérieur de la partie inférieure de cette tour ont défilé devant mes yeux. Des voix allemandes me disaient d'allumer le feu. J'ai commencé à comprendre que l'appartenance à ce groupe signifiait faire partie de cette horreur, de ces corps brûlés d'enfants et d'adultes assassinés.

À l'époque, je ne me rendais pas compte que nous nous trouvions dans un lieu ouvert au public pendant la journée, et que l'on pouvait facilement voir la fumée s'élever de la cheminée pendant la nuit. Les hommes chargés de m'apprendre que j'avais ma place parmi eux, intérieurement aussi morts que les corps sans vie qui se trouvaient devant nous, avec une peau aussi grise que le four de pierre, semblaient tout à fait indifférents à l'idée de se faire prendre. Ils faisaient plutôt un travail, un devoir comme un autre. Ils ne se comportaient pas du tout comme des aristocrates blasés ou des jeunes qui découvrent le réseau, mais comme si c'était leur vie". 

Elle a même retrouvé l'entrée de cette tour. A 5 minutes à pied du château, il y avait une villa qui servait de centre pour les expériences.

 

"Les dirigeants actuels sont les mêmes que ceux que j’ai rencontrés dans les années 60 et 70"

2018-12-16 00_08_00-A Little Spy — Anneke Lucas - Opera

Anneke Lucas explique que selon elle, il était lui-même victime d’abus dans l’enfance, comme beaucoup des psychopathes qui nous dirigent. "Il n’y a aucun moyen pour qu’une personne de cœur arrive au sommet du pouvoir et soit capable de faire quoi que ce soit", analyse-t-elle, et elle appelle chacun d’entre nous à se renforcer intérieurement, à avoir confiance en soi face à ces puissants.

Sur le système politico-économique actuel, elle porte une analyse que je partage totalement, les réseaux pédocriminels ne sont pas un but en soi mais surtout un moyen de corrompre et de tenir des personnes utiles : "Je sais que ça continue et je sais que les dirigeants actuels sont les mêmes que ceux que ceux que j'ai rencontrés dans les années 60 et 70, c'est exactement la même chose, ils sont toujours là. Je pense qu'un pédophile est mieux à même d'être totalement contrôlé, ça fait partie du système, les plus hauts placés dans la hiérarchie font venir des gens qui peuvent être contrôlés, puis ils deviennent des contrôleurs eux-mêmes, et tout le monde essaie de faire ses preuves", d’autant plus que ce sont souvent des individus qui n’ont pas d’estime d’eux-mêmes comme elle l’explique. 

En Belgique, le leader du réseau qui était Vanden Boeynants (mais elle ne le cite pas dans l’interview) la choisissait pour venir aux orgies lorsqu’il invitait des VIP ou devait signer de gros contrats (il a été ministre de la Défense de 1972 à 1979 puis 1er ministre).

Elle explique que les enfants étaient une "denrée précieuse" dans ces partouzes "chic". "C’était très organisé : les enfants étaient amenés, j’attendais souvent dans une autre pièce pendant un moment puis on nous faisait entrer et je devais souvent mettre les hommes à l’aise, les nouveaux, et c’était filmé ou photographié en secret. C’était en partie du chantage, ou du chantage potentiel. C’était une partie de cette affaire" - celle du réseau dans lequel Dutroux n’est entré qu’environ une dizaine d’années plus tard, par le biais de Nihoul[7].

Anneke s’étonne que personne n’ait jamais dit non, ni même réagit alors qu’elle faisait son âge et pas un an de plus. Et c’était aussi le cas quand elle avait 6, 7, 8 ans.

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Peu après la fin de la relation avec cet Américain, elle a croisé dans une orgie en Belgique un jeune homme qu’elle ne cite pas dans l’interview mais qu’elle nomme dans son livre et d’autres interviews, qui était Patrick Haemers, 21 ans alors.

Finalement il était le seul avec lequel elle pouvait relâcher son état d’alerte permanent, elle-même pu lui raconter des sacrifices auxquels elle été présente dans ce réseau international, des enfants tués. Il est devenu son amant pendant un an alors qu’elle avait 10 ans. Une relation d’une grande violence également.

"Un an plus tard, quand il en a eu fini avec moi, je n'étais plus d'aucune utilité pour le réseau et je devais être tuée. Quand ma torture a commencé, il est resté là à regarder, en riant". C’est Nihoul, complice de Dutroux et pivot du réseau qu’elle ne cite pas dans l’interview mais qu’elle cite dans son livre, qui a mené la torture ce soir-là.

"On m'a emmenée dans une petite pièce, et on m'a attachée à un billot de boucher. L'homme qui m'a torturée était l'un des accusés dans la fameuse affaire Dutroux, dont on pensait, lorsqu'elle a éclaté en 1996, qu'elle ferait exploser le réseau pédophile belge. Mais au lieu de cela, huit ans plus tard, seul Marc Dutroux a été condamné à perpétuité. J'aurais dû mourir cette nuit de 1974 sur ce billot de boucherie, mais ma vie a été sauvée à la dernière minute" parce qu’Haemers avait négocié avec Vanden Boyenants de travailler pour lui en échange de la vie sauve pour Anneke.

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Cette pièce avec des outils de boucherie se trouvait chez Vanden Boeynants, qui à l’origine était garçon boucher. Ça ne l’a jamais quitté semble-t-il. C’est donc Nihoul qui organisait cette séance de tortures particulièrement élaborée et sadique en incitant les quatre ou cinq autres enfants à le faire également, pour bien les impliquer eux aussi.

Les enfants avaient déjà été entraînés à donner la "bonne" réponse avec des animaux massacrés devant eux.

Ce soir-là, après les tortures où elle a cru qu’elle allait mourir sur cette table de boucher, une autre fillette a été sacrifiée à sa place, avec cette question habituelle que les tortionnaires lui ont posée : "elle ou toi ?". Et la seule réponse à donner est "elle" parce que de toute manière elle allait mourir et que si elle disait  "moi" les tortures allaient être pires et elles risquaient d'être tuées toutes les deux. Il fallait donner la bonne réponse en une seconde, dans une situation de tension extrême, et réfléchir très vite aux scénarios que ces tarés avaient en tête.

Anneke a été forcée à participer à sa torture et à son assassinat, ce qui constituait un spectacle de choix pour les psychopathes du réseau, ces gens bien, belges ou français, qui aimaient tant torturer et violer des enfants. Anneke était près d’elle quand la fillette est morte, et elle explique avoir vu comme une lumière, une expérience étrange dont elle pense qu’elle lui a montré ce qu’elle pouvait espérer.

Van den Boyenants Haemers

Haemers était déjà un petit truand, il est devenu un braqueur de banques et de fourgons, très fortement soupçonné d’avoir aussi été impliqué dans les épisodes des Tueries du Brabant[8] et impliqué dans l’enlèvement très scénarisé de Vanden Boeynants à une époque où il tombait en disgrâce, notamment vis-à-vis des services fiscaux, et qui visait la mairie de Bruxelles pour finir sa carrière.

Après cela elle a quitté le réseau qui n’a plus cherché à la revoir, puis la Belgique et même l’Europe, et elle a gardé le silence sur tout cela pendant 40 ans.

Dans cette interview Anneke Lucas analyse la structure du pouvoir mondial, basée sur ces réseaux et sur la destruction des enfants, et l’intervieweur résume : 'Nous devons réaliser que nous n’avons pas à faire à des événements isolés par rapport à ces abus, en fait c’est la base du système. Et à partir de là nous devons essayer de reconstituer la structure du pouvoir et aussi notre relation avec elle".

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L’une des cérémonies parmi les plus sadiques qu’elle a été forcée à subir a été organisée en parallèle de la réunion du Bilderberg [9], ce sommet mondial des élites politiques et économiques atlantistes et fanatiques de l’Europe. C'est un des cénacles dans lesquels nos chères "élites" totalement vendues à des intérêts étrangers se coordonnent, dans le cadre d'un agenda qui ne doit pas être communiqué à la population.

En 1972 la réunion a eu lieu du 21 au 23 avril à Knokke, ville balnéaire flamande où les témoins de l’affaire Dutroux & Co situent de nombreuses orgies et de nombreux membres du gratin impliqués dans le réseau. Pour Anneke, c’est à partir de là que les choses "sérieuses" ont commencé et qu’elle a rencontré l’Américain.

Elle a ensuite été entraînée en mode MK-Ultra à Heidelberg en Allemagne, où elle est allée plusieurs fois pendant l'année suivante, jusqu'à la réunion de 1973 du Bilderberg où elle devait être introduite dans le culte au niveau international.

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A un moment, Anneke Lucas et l'interviewer évoquent le cas de Trump, au sujet duquel Anneke observe qu’il entraîne une division dans la population et distrait les citoyens des vraies problématiques.

Au sujet de son rôle dans l'agenda mondial, elle considère : "Si j’avais été ingénieur social j’aurais fait exactement cela. C’est comme si on revenait en arrière parce que tous les libéraux se concentrent sur Trump mais pendant ce temps tout se passe dans le dos des gens, et tout le monde sombre dans l’agenda qui est très bien avancé.

Pas à cause de Trump mais il fait partie de ce programme, il n’est pas comme certaines personnes le croient dans la communauté un chapeau blanc [White Hat, les gentils guerriers dans la mythologie anonymous], il ne l’est pas. Il fait partie du système, il en a toujours fait partie et il n’est pas différent des autres. C’est juste qu’il n’avait pas vraiment sa place parce qu’il est vulgaire, c’est vrai, et parce qu’il ne joue pas le jeu de manière intelligente". 

Et elle ajoute : "Il est juste trop visible, c'est une cible facile et c'est pourquoi il sert juste de de distraction et tout le monde est tombé dans le panneau… Je suis vraiment stupéfaite que tout le monde soit tombé dans le panneau à ce point".

Tueries du Brabant Gladio

Selon elle, la force féminine plus équilibrée est brimée par les abus généralisés que subissent les femmes dans cette société, de manière générale comme individuelle, "et c’est seulement quand tu commences à guérir, à devenir plus consciente, c’est là que vient la vraie force".

Elle travaille avec beaucoup de femmes victimes de violences sexuelles et explique : "vous savez, la plupart des femmes semblent être des survivantes d'abus sexuels. C'est tellement ancré dans la culture, les auteurs d'inceste sont extrêmement nombreux, mais ils ne sont pas souvent poursuivis. Les pédophiles sont protégés par la loi (…) Il y a toute cette protection institutionnelle des agressions d’enfants et des agresseurs, et toute personne qui essaie de sortir de ce système peut vivre des moments très difficiles, ça demande beaucoup de courage de parler dans une société où les agressions sont là, où les abus de pouvoir sont là et où il y a tout à perdre".

Dans la 4e partie, elle ajoute "Je peux vous dire que les personnes actuellement au pouvoir sont tout aussi impliquées dans ces actions extrêmement sombres que l'étaient les personnes de ma génération qui gouvernaient dans les années 70 et 80, les hommes blancs qui dirigent le monde". Elle précise que les politiciens du réseau qui l’ont attaquée enfant étaient surtout de droite mais qu’il y en avait des deux côtés.

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L’Américain qui dirigeait le réseau venait "d'une de ces familles dont tout le monde reconnaîtrait le nom de famille, une de ces familles philanthropiques très connues, donc il était né dedans, et qui sont des familles d’ingénieurs sociaux. Et il travaillait très dur en coulisses principalement pour mettre en place un programme, un programme très sombre dont je ne connais pas très bien l'histoire mais je suis sûre qu'il y était lié. J’ai entendu dire qu’il était lié au Vatican, ce qui est tout à fait logique. Ca remonte à des siècles", a-t-elle analysé.

Dans ce système "plus vous vous élevez, plus vous devez abandonner votre intégrité et plus vous allez certainement être acheté, donc il n'y a aucun moyen d'atteindre le sommet sans être complètement compromis et plus vous êtes haut, plus vous êtes compromis".

Pour elle, les élections qui donnent le choix in fine entre deux candidats ne sont qu'une illusion : les deux chevaux sont 100% compromis dans le système. "Vous ne faites aucune différence en votant" constate Anneke Lucas, "vous suivez le système".

"Ici ce n’est pas une démocratie. D’après mon expérience, c'est un groupe de personnes satanistes qui se sentent tous les droits, qui sont arrogants. L’arrogance était la caractéristique la plus commune de tous les personnes impliquées dans cette affaire", explique Anneke Lucas, revenant sur son expérience : "ils se sentaient autorisés par le sang et par la naissance et ils adoraient satan, les enfants étaient sacrifiés à satan, c’est la pensée derrière tout ça".

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Mais il y a d’après elle une autre dimension, plus énergétique ou spirituelle, avec une sorte de processus de vampirisation de l’humanité "basé sur la peur. Tout est basé sur la peur", souligne Anneke Lucas.

Elle constate aussi qu’on nous a "appris à ne pas ressentir. Grandir, c’est beaucoup ne pas ressentir et les gens sensibles ont des difficultés (…) On va travailler des heures tous les jours pour nourrir cette bête affamée, ces personnes qui ont ce vide intérieur et l’ignorance d’eux-mêmes".

Elle dit que même en commettant ces actes atroces en tant qu’enfant, le poids de la culpabilité est énorme, et que quand on les commet adulte ça doit être bien pire.

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Dans l’article de son blog "On death and dying", elle écrit : "Le déni dans une certaine mesure est nécessaire pour survivre dans un monde qui, en ce moment, est encore dirigé par des psychopathes, structuré pour les aider à mieux nous exploiter. Nous ne pouvons pas imaginer que le ciment qui maintient en place le système capitaliste occidental est la pédophilie. Il est trop difficile de croire ce que font les psychopathes - c'est trop extrême, trop tiré par les cheveux.

Il est difficile de voir que les gourous et autres dirigeants sexuellement abusifs des petites structures de pouvoir réussissent parce qu'ils copient le comportement abusif des dirigeants mondiaux, ne serait-ce que de manière mineure, et que c'est la raison pour laquelle il est si difficile d'apporter des changements.

Il peut être trop difficile d'accepter que toute la façon dont le monde est structuré est une imposture, que nos vies sont remplies de lavage de cerveau pour maintenir cette imposture, pour nous faire croire que nous avons besoin de ces figures d'autorité extérieures pour nous dire comment vivre, nous disent quoi faire pour être heureux, pour maintenir l'ordre dans le monde. Il est trop difficile d'accepter que nous avons tout le pouvoir dont nous avons besoin en nous-mêmes et que nous sommes bien plus à même de diriger le monde que le sont les dirigeants actuels".

 

Omerta et impulsion d’autodestruction

Bal surréaliste organisé par Marie-Hélène de Rothschild au Château de Ferrières le 12 décembre 1972 -6

Anneke Lucas se rappelle avoir assisté à sept meurtres d’enfants dans le réseau. Quand le réseau pensait qu’un enfant risquait de parler il était liquidé, mais dit-elle, "de toute façon personne ne voulait entendre… Le fait est que la nature extrême de ce qu’ils faisaient était la meilleure couverture, personne ne l’aurait jamais cru".

"En 1988, alors que j'avais 25 ans, je me promenais dans le centre de Los Angeles, près de Skid Row, et j'ai senti une faible odeur d'excréments humains, et j'ai été assailli par le souvenir de l'humiliation extrême que j'avais subie dans mon enfance. Ma pensée immédiate a été : "Si c'est vrai, je vais me tuer."".

Elle explique qu’elle était submergée de honte sans vraiment savoir pourquoi et sans oser en parler avant plusieurs années à sa thérapeute. Elle explique qu’elle est encore envahie par des sentiments négatifs mais que grâce à ses années de thérapie, elle sait maintenant d’où ils viennent et parvient à les contrôler : "Il faut tellement d'énergie pour survivre non seulement à la violence physique, mais aussi pour endurer la conséquence psychique de l'abus - pour porter la honte".

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Anneke Lucas pense que ce qui lui a permis de s’en sortir est d’avoir connu pendant 3 ans dans son enfance une nounou aimante, et d’avoir su ce que c’était que d’être un enfant innocent. "Maintenant, nous sommes à un moment où les gens commencent juste à comprendre. Et c’est bien parce que ça aurait été très dur de ne pas être entendue. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit le cas parce que depuis des années je ne le suis pas, mais je savais qu’il fallait que je parle" dit-elle. Même l’un de ses thérapeutes ne la croyait pas.

De 11 à 49 ans, explique-t-elle, elle était submergée par un sentiment de culpabilité. Puis elle a compris que tout ça n’était pas de sa faute, a pu reprendre une estime d’elle-même et se rappeler de ce qui restait dans l’ombre. « Je pense que la dissociation qui se produit à travers le traumatisme fait partie de l'entraînement » avec la création de ces personnalités alternatives qui permettent aussi de cloisonner les souvenirs.

Elle explique qu’elle a connu certaines personnes qui réagissaient à un mot, un code au téléphone, qui était un appel du réseau, et ils se rendaient à un endroit en état dissociatif. J’ai aussi entendu de la part d’une thérapeute le même genre d’histoire, avec des gens qui sont incapables de lui dire ce qu’ils font 2 ou 3 jours par semaines quand ils sont dans cet état.

Bal surréaliste organisé par Marie-Hélène de Rothschild au Château de Ferrières le 12 décembre 1972 -5

Cette thérapeute m’avait expliqué que quand sous hypnose elle parvient à avoir des éléments sur ce que fait cette personnalité alter, la personne peut avoir des pulsions de suicide ou de meurtre du thérapeute à cause des programmations. Elle me parlait de cas en France notamment.

Elle se rappelle que dans les années 80-90 alors qu’elle était aux USA, il y a eu ce que les médias mainstream appellent la "panique satanique" : une vague de dénonciations d’abus rituels sataniques dans des crèches et des écoles aux Etats-Unis surtout, mais aussi au Canada, en Angleterre et en Australie[10].

A cette époque, Anneke se demandait comment de telles choses pouvaient exister, et ne se rappelait pas du tout avoir vécu exactement la même chose même s’il y avait "de plus en plus de flashbacks", parce qu’elle avait aussi "un programme de suicide, un message qui me disait que je devais me suicider et qui commençaient à devenir vraiment persistants sur la façon dont je devais me tuer", explique-t-elle.

Mais il y avait quand-même une résistance de sa part. A ce moment l’affaire Dutroux avait éclaté et des articles sont parus aux Etats-Unis. Elle a vu que l’expérience de Régina Louf, un des témoins les plus précis de l’affaire Dutroux, essentiel dans le dossier bis enterré qui portait sur le réseau, semblait très similaire à la sienne.

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Elle vu qu’il s’agissait d’un réseau mais à ce moment elle n’a pas pu faire le lien avec sa propre histoire. D’ailleurs à l’époque où Anneke y était, Dutroux n’était pas encore dans le réseau (et selon Regina Louf il ne serait arrivé qu’au début des années 80, avant 1983 [11]). Anneke Lucas a aussi constaté que les policiers qui avaient enquêté sérieusement sur le témoignage de Régina avaient été écartés de l’enquête. Mais le chemin était encore long avant qu'elle puisse recoller les morceaux de son vécu truamatique.

Une thérapie commencée en 2004 a permis de faire revenir des souvenirs : "J'ai commencé à ressentir des sentiments d’horreur. L'horreur de certaines choses dont j'avais été témoin et que j'avais vécues mais surtout l'horreur, la douleur pas tellement pour moi, mais pour les autres enfants et la trahison parce que j'étais si attachée à ces figures paternelles", celles des bourreaux.

Il a fallu plusieurs thérapies, avec plusieurs personnes, et la pratique du yoga pour qu’Anneke parvienne à se recentrer.

 

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Ce témoignage est crucial pour comprendre dans quel système nous vivons. Pour bien le comprendre, il faut connaître le fonctionnement des réseaux pédocriminels, voire "du" réseau pédocriminel puisque la structure est pyramidale. On s'en doutait fortement, Anneke Lucas le confirme. Son histoire confirme aussi le rôle de l'OTAN dans l'établissement de ces réseaux et celui des nazis, qu'ils portent une croix gammée ou se disent démocrates.

Tout se rejoint: la perversion entretenue par une certaine clique que l'on pourrait parfaitement identifier si elle ne tenait pas les différents pouvoirs de nos "démocraties" pourrit les sociétés pour le profit de quelques-uns. Ces quelques-uns sont aussi puissants que pervers, ils sont pédocriminels, satanistes, eugénistes: ils sont d'une extrême toxicité pour l'ensemble de la société dans laquelle ils diffusent leurs venins dont le moindre n'est pas la sexualisation des enfants et leur perversion.

Les choses sont claires, à moins de se voiler la face. C'est à chacun de nous constituer un barrage à cette folie destructrice, de contribuer à la force constructrice. 

 

Les 4 vidéos de l’interview sur Odysee:

LES TABLEAUX REPRIS DANS CET ARTICLE SONT L'OEUVRE DE L'ARTISTE KIM NOBLE.


[1] Vanden Boeynants était le leader du Parti Social Chrétien, le PSC déjà bien à droite, et dirigeait son aile droite, le Cepic, qui était aussi une antenne du Gladio en Belgique.

[2] Echange avec Anneke Lucas en juin 2022.

[3] Anneke Lucas raconte la scène traumatique, qui la hante encore : « je me suis sentie complètement impuissante parce que je ne pouvais pas l’aider. Il criait et je savais que ses cris excitaient les gens autour, que ça les rendait plus colériques et plus violents, et j'avais l'impression de l'avoir trahi parce que… je voulais que les cris cessent... à un moment donné, et j'ai senti que je le trahissais.

Il avait sept ans et j'avais neuf ans et j'étais bouleversée… Donc il a été massacré, il a été massacré lentement et... il y avait cette obsession avec les parties génitales, c'était l'offrande de ses parties génitales à Satan ».

[4] Dans son blog elle parle d’un des entraînements destinés à lui faire oublier le « médecin » chargé des entraînements, au cours desquels elle a connu parmi les expériences les plus traumatisantes de sa vie.

« Was beudeutet das ? » (à qui ça appartient ?), lui demandait le médecin en désignant son visage, avant de l’étrangler jusqu’à l’inconscience. C’est comme ça qu’on lui a implanté l’idée de se suicider d’une certaine façon sur elle se souvenait des détails, comme le lieu et les procédures utilisées.

Le procédé fonctionnait avec une suggestion, puis une autre, enchaînées de manière répétitive pour qu’au final, une idée succède à la précédente manière automatique. Cette programmation « accédait à mon cerveau subconscient en infligeant un traumatisme afin de libérer mon potentiel pour être utilisé pour des tâches spécifiques » a-t-elle écrit.

[5] Une personnalité qui émerge chez la victime lors de violences graves, et qui peut être manipulée, formatée par les agresseurs.

[6] En effet, après la session d’un mois pour l’ « entraîner » en mode intensif, elle a été envoyée pour passer beaucoup de temps avec un politicien allemand de haut niveau afin d’en tirer un maximum d’informations à transmettre à l’Américain, auquel elle devait toujours tout répéter.

[7] En 1972, Nihoul venait de rentrer dans le réseau mais s’est vite rendu indispensable.

[8] Des assassinats terroristes dans des supermarchés, restaurants, sur des parkings, où des civils ont été tués mais aussi des types proches des milieux mafieux et politiques. C’était une opération de déstabilisation de la Belgique organisée par les réseaux Gladio en vue de légitimer des politiques plus autoritaires et plus européennes, et de pousser le pays toujours plus à droite.

[9] Echange avec Anneke Lucas en juin 2022.

[10] Cette vague a été désamorcée par le gouvernement, avec l’aide précieuse de la CIA, en allumant des contre-feux. Les concepts de « faux souvenirs » (diffusé par la Fondation des Faux souvenirs qui a été créée par la CIA avec plusieurs médecins qui avaient travaillé sur MK-Ultra, et encore utilisé en 2014 dans l’affaire d’Outreau pour acquitter Daniel Legrand) et de « syndrome d’aliénation parentale » (SAP, utilisé contre les mères qui dénonçaient l’inceste paternel, seul ou en groupe) ont été inventés par des pédocriminels et popularisés dans les tribunaux et les médias. Finalement on a dit que tous les enfants mentaient, manipulés par les thérapeutes (faux souvenirs) ou par leur mère (SAP).

[11] Cependant la version officielle est qu’il n’y avait pas de réseau et que Nihoul et Dutroux ne se connaissaient que depuis peu au moment des enlèvements de 6 fillettes et adolescentes, et les assassinats de 4 d’entre elles en 1995-1996.

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Commentaires
E
Quelle baffe.. Le témoignage d'Anneke est d'une force et d'une importance considérables. J'ai mis du temps à y venir et pour cause, c'est très éprouvant. Comme songer que ça a pris tant d'années avant de se remémorer le puzzle dans son entier; ce qu'on a pu minimiser pour pouvoir aller de l'avant; les longs blancs à répétition dont on a accepté qu'ils soient remplis de rien. Quel effroi et colère de constater qu'elle aussi a subi cette programmation si puissante au suicide, pour garantir son amnésie et sa soumission aux désirs les plus vils des hommes qui la possèderaient... Lire et re-découvrir tout cela est d'une violence terrible mais c'est un tel réconfort de se dire qu'elle y a survécu, y compris au MK. Et maintenant elle se bat et ébranle les mémoires, les consciences, ce système... J'aimerais savoir si elle a encore peur de l'emprise qu'en un seul mot-clé, ces réseaux pourraient à nouveau ré-avoir sur sa vie. Comment peut-on se libérer totalement de cette crainte tant que le pouvoir reste aux mains de tels humains ?
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