Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
donde vamos
Publicité
donde vamos
Publicité
donde vamos
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité
30 juin 2023

Censure, fake news, médias aux ordres, harcèlement de l’opposition : de quoi ont-ils peur ?

2023-06-30 17_07_51-Dictatorship In Disguise_ Authoritarian Monsters Wreak Havoc On Our Freedoms – O

On observe ces derniers mois une succession de régressions sur le plan des libertés, une volonté de cadenasser les citoyens dans un carcan de taxes et d’obligations ineptes pendant que la commission européenne, l’OTAN, les structures internationales type G7, Davos, ONU, OMS, sont occupés à nous plonger dans leur monde parallèle, dans une économie de la surveillance au service d’un système totalitaire mondial. Parmi les libertés les plus attaquées, il y a la liberté d’expression. Car la circulation de l’information, condition nécessaire à la prise de conscience par les citoyens que les dirigeants ne sont pas là pour œuvrer à l’intérêt général, leur fait peur.

 

On a souvent dénoncé ici le glissement d’une pseudo démocratie chancelante vers un Etat autoritaire au service d'intérêts privés : rien de neuf de ce côté si ce n’est une forte accélération du processus. Je relève notamment, au niveau national :

  • La répression féroce, dimensionnée pour la lutte antiterroriste, contre les opposants de gauche et écologistes. 
  • La formation progressive d’une sorte de "front Républicain" contre la gauche, comme l’avait annoncé Frédéric Lordon. Ce qui créé un boulevard pour les idées les plus violentes pour peu qu'elles arrangent les affaires des capitalistes et aillent dans le sens du programme mondialiste.
  • Des attaques incessantes contre les citoyens et leurs droits : retraites, inflation, vol de la richesse nationale au profit des actionnaires, destruction des services publics dans leur ensemble, de la justice aux infrastructures en passant par l’école, l’environnement, la recherche publique, la sécurité sociale…
  • Des attaques incessantes contre l’Etat de droit : depuis le covid, la constitution, les traités internationaux, les lois, les principes du droit ont été abolis par l’ensemble des institutions jusqu’au conseil constitutionnel et au conseil d’Etat. On ne sait plus aujourd’hui dans quel cadre légal l’Etat, la commission européenne, l’OMS agissent : notre consentement n’est jamais demandé, tout se passe en coulisses jusqu’au moment où les régressions sont bien visibles, bien sensibles parce qu'on nous les impose.
  • Une volonté d’aller vers le tout technologique, le tout numérique, dans des sociétés où le contrôle des citoyens sera toujours renforcé pour des motifs aussi ineptes que le covid ou le changement climatique. Sans débat public, sans information des citoyens sur la sauce à laquelle on va les cuisiner. Les armes utilisées sont la censure d'une part, la propagande d'autre part, ce qui de fait met à terre la liberté d'expression qui a deux volets: le droit de s'informer et le droit de diffuser l'information.
  • La réduction des libertés comme peau de chagrin avec l’instauration d’une société stalinienne mais dans le "progrès" : la surveillance des communications, la censure, les attaques contre la liberté de réunion, les attaques contre les syndiqués, la destruction du droit du travail et de la protection des travailleurs, les entorses systématiques au droit de manifester[1], la baisse des droits sociaux… On pourrait faire une liste très longue des droits attaqués par ce système mondialiste et totalitaire.

big+brother

Ces attaques et régressions viennent de tous les côtés, elles sont si nombreuses et si violentes qu’on peut les comparer à un bombardement destiné à sidérer la population. Impossible de tout suivre, de réagir à tout à l’échelle d’une seule personne. Il est donc essentiel que chacun puisse faire sa part dans la compréhension de ce qu’il est en train de se passer, et puisse communiquer vers les autres pour qu’ils puissent agir.

La compréhension est une condition nécessaire à l’action efficace : pour un pouvoir aux abois mais totalement paranoïaque, comme l’explique Ariane Bilheran (je renvoie vers ses Chroniques du totalitarisme notamment) il faut donc empêcher la diffusion des idées et informations considérées par ce pouvoir paranoïaque comme étant subversives.

Il n’y a qu’à lire les dizaines de rapports de la division de la communication stratégique de l’OTAN, STRATCOM, pour comprendre à quel point ils sont obnubilés par les informations qui divergent du narratif officiel, principalement sur les quelques réseaux sociaux qui échappent encore au contrôle de l’information à la chinoise.

 

Les attaques récentes contre la liberté d’expression

360_F_529289946_0sOALwAaGpHmaCK7OZ1h3a1EDAJER51y

Au macronistan comme en Europe, on voit s’accumuler les attaques contre la liberté d’expression et même contre les journalistes qui auraient encore l’idée saugrenue de faire leur métier : enquêter, recouper les sources, communiquer les informations importantes pour que les citoyens puissent agir en conscience. En 2021, l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF) avait dit que la liberté d’expression était menacée par macron, notamment parce qu’il a fait passer dès 2017 dans le droit commun les lois de l’Etat d’urgence (pour motifs de "terrorisme") qui était devenu permanent, tant les restrictions des libertés sont pratiques : fouilles, écoutes, dérogations dans les pratiques policières et judiciaires… 

Il venait aussi de créer un obscur "conseil de déontologie journalistique" qui n’a rien trouvé à redire quand Hanouna a invité de faux flics cagoulés pour réclamer davantage de violence contre les "délinquants", ou quand les médias subventionnés ont poussé pour la guerre en Ukraine, quand ils mentent sur les injections expérimentales à ARN, quand ils encensent jupicrétin à longueur d’antenne, sans aucun recul, propageant les mensonges officiels dans l’opinion publique. Ce conseil de "déontologie", rappelle l’IREF, est "chargé d’orienter les journalistes vers ce qu’il est bien de dire et de les mettre en garde contre les fausses nouvelles. Sans que l’on sache très clairement qui départage le bien du mal".

1144

Dès son arrivée en 2017, micron s’est attaqué à ce qu’il appelle les "fake news", c’est-à-dire selon la définition laborieusement arrêtée lors la loi de 2018 sur la manipulation de l’information : "toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable".

C’est donc quand les médias subventionnés accusent la Russie d’avoir fait sauter Nordstream, contre toute évidence ? Quand ils assènent aux gens "tous vaccinés tous protégés", contre toutes les évidences ? Quand ils disent que Zelensky n’est pas nazi ? Quand ils répètent les communiqués mensongers de la préfecture de police ? Quand ils nous saoulent de sondages et pronostics politiques avec des personnages antédiluviens que personne ne veut plus voir ?

En effet, nous en avions parlé ici, il est acrobatique de chercher à empêcher les autres de propager des mensonges tout en continuant soi-même à en débiter à chaque prise de parole officielle. D’où cette définition qui ne veut rien dire. Quand ils ont supprimé sur les réseaux sociaux toutes les informations sur le laboratoire de Wuhan, sur les conditions des essais de Pfizer, sur l’hydroxychloroquine ou le Rivotril au nom d’une Vérité qui totalement fictive, c’était soi-disant pour lutter contre les fake news. Ce qu’il s’est passé, c’est qu’ils ont supprimé ce qui contredisait la propagande de l’OMS, de macron, d’Anthony Fauci, de la commission européenne.

macron-tv

En 2020 nous avons eu la loi Avia qui restreignait tellement la liberté d’expression que le conseil constitutionnel l’a largement censurée. Elle aurait forcé les plateformes à censurer des contenus sans décision de justice. Aujourd’hui le délit d’offense ou d’injure au président est utilisé contre les opposants qui contestent sur les réseaux sociaux, en manifestations, en affichant des pancartes devant chez eux… Pourtant le délit d’offense au chef de l’Etat a été retiré du code pénal suite à une condamnation de la France par la cour européenne des droits de l’homme en 2013. En 2021, The Economist a classé la France parmi les "démocraties défaillantes"

Le Parlement européen –vous savez, là où les affaires de corruption, loin d’être rares, finissent si souvent en eau de boudin – est ainsi en train de concocter un Média Freedom Act initié par la commission européenne, qui sous prétexte d’assurer le pluralisme des médias et d’harmoniser les réglementations va ruiner la protection des sources des journalistes. Ce serait une demande du micron soi-même, et il est question de mettre des "logiciels de surveillance intrusifs" dans les ordinateurs des journalistes pour savoir quelles sont leurs sources.

macron dictature2

Selon un article de Télérama du 21 juin 2023 "un projet de règlement qui vise à lutter contre la concentration des médias dans l’espace communautaire et protéger leur indépendance : la possibilité pour les États, au nom de la sécurité nationale, de surveiller les journalistes afin d’identifier leurs sources. Initialement restrictif dans ses exceptions, le texte a été largement réécrit par la France, qui s’est montrée très insistante auprès du Conseil de l’Union européenne, présidé par la Suède jusqu’à la fin du mois. Présentée ce mercredi 21 juin, la position de négociation doit maintenant être examinée par la Commission des libertés civiles (LIBE) du Parlement, avant les discussions en trilogue qui devraient débuter en septembre".

Or, les Etats autoritaires ont une vision particulièrement extensive de la notion de "sécurité nationale", voire se fichent de mener des procédures abusives puisque le temps de contester le vol des données sur les sources ou la perquisition illégale, cet Etat aura eu le temps d’accéder à toutes les informations. Et ici les journalistes comme leurs sources d’ailleurs, ne seront certainement pas informés des intrusions.

Pourtant la Cour Européenne des Droits de l’Homme a précisé [2] que "la protection des sources journalistiques est l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse" et que "l’absence d’une telle protection pourrait dissuader les sources journalistiques d’aider la presse à informer le public sur des questions d’intérêt général". Que se passe-t-il soudain ?

L’article de Télérama ajoute : "l’Espagne a poussé pour interdire le chiffrement des communications de bout en bout (la technologie utilisée par Signal ou WhatsApp, par exemple) ; quant à la France, elle est de plus en plus tentée de criminaliser ces pratiques numériques, assimilées à du terrorisme dans un dossier judiciaire en cours". La justice, les renseignements, les forces de l’ordre, ont en effet pris l’habitude depuis l’affaire de Tarnac en 2009 de considérer comme une preuve d’activité "terroriste" le fait d’utiliser des messageries cryptées, des outils de cryptage et d’anonymisation, ou même d’éteindre son téléphone. Et le micron lui-même utilise Telegram avec sa clique, y compris pour des échanges officiels - ce qui est interdit.

2023-06-30 17_43_50-768x492_manifestation-pour-protester-contre-la-construction-d-une-nouvelle-reser

Il est clair depuis au moins une dizaine d'années (mais la dynamique a vraiment commencé en 2001 après le 11 septembre) que les lois sécuritaires et liberticides passées au nom de la lutte contre le "terrorisme" après des attaques d'intégristes islamistes qui placent les gens dans des réactions émotionnelles, sont ensuite mises en oeuvre contre les mouvements sociaux et politiques qui dérangent le pouvoir.

Pendant que, nous devons le constater, ces lois n'empêchent en aucun cas les attaques terroristes qui continuent. Car dans la tête des petits bourgeois qui nous dirigent, l'ennemi est d'ennemi, qu'il vienne de l'extérieur ou de l'intérieur.

Une loi est aussi à l’étude au Parlement pour activer à distance les micros et les caméras des téléphones portables, ordinateurs, voitures, en fait de tous les objets connectés des citoyens, journalistes compris. Une possibilité dont ont rêvé tous les dictateurs, et qui permettra aussi d’amasser un tas de données qui iront nourrir les programmes d’intelligence artificielle et d’écoute à grand échelle. Ce délire a été validé par le Sénat et doit encore passer à l’Assemblée nationale.

assurance maladie covid

La Quadrature du Net souligne que "Les services de police et de renseignement disposent pourtant déjà d’outils extrêmement intrusifs : installation de mouchards dans les domiciles ou les voitures (balise GPS, caméras de vidéosurveillance, micro de sonorisation), extraction des informations d’un ordinateur ou d’un téléphone par exemple et mise en œuvre d’enregistreurs d’écran ou de frappes de clavier (keylogger). Ces possibilités très larges, particulièrement attentatoires à la vie privée, sont déjà détournées et utilisées pour surveiller des militants comme (dans la lutte du Carnet, dans l’opposition aux mégabassines, dans les lieux militants de Dijon, ou dans les photocopieuses de lieu anarchistes, etc.)".

Une fois que ces intrusions seront légales, quels moyens le flicage seront utilisés pour aller encore plus loin ? Et que valent les limitations à ces pratiques quand on sait que les autorités outrepassent le cadre légal dès qu’il s’agit de s’en prendre à des citoyens engagés ?

Et puis, il y a cette manie du fichage, des listes, dont le FNAEG (fichier des infractions constatées) qui comprend 10% de la population âgée de plus de 20 ans (plus de 5 millions de profils, parfois pour des délits routiers très mineurs, et avec beaucoup d’erreurs), et 30% de la population y est fichée indirectement. On a des fichiers pour les écoliers, suivis à la trace dès la maternelle et pour toute leur vie active. Il y avait en 2018 plus d'une centaine de fichiers sur la population, dont tous n'ont probablement pas été recensés officiellement, contre 58 en 2009. Où en est-on aujourd'hui ?

Sans compter tous les trolls aux ordres tels que Rudy Reichstadt qui passent leur temps à faire des listes d’opposants au pouvoir, en leur collant des étiquettes de "complotistes" ou d’ "extrême-droite" espérant probablement que cela décrédibiliserait les opposants davantage que l’accusateur.

Pendant ce temps-là, la "loi de programmation militaire" entend faire fermer n’importe quel site web jugé "malveillant" en faisant pression sur l’hébergeur ou le fournisseur d’accès internet pour "suspendre le nom de domaine" et empêcher les internautes d’arriver dessus.

 

Les citoyens perçus comme une menace potentielle 

Fake news

Progressivement, on constate que les citoyens sont considérés et traités comme des menaces potentielles et non comme la source de la légitimité des actions étatiques. Le citoyen devient le problème et n’est pas considéré comme fiable a priori.

Ce qu’on voit à l’œuvre est exactement la logique paranoïaque d’un pouvoir isolé et autoritaire, qui pour durer croit ne pas avoir d’autre choix que d’éliminer l’opposition d’abord, puis tout ce qui dépasse.

Elizabeth Kennedy Trudeau qui est passée par la communication à l’OTAN et a formalisé en 2021 la stratégie de communication du ministère US de la Défense pour les Affaires publiques, a écrit dans la revue de l’OTAN, NATO Review en mars 2023, que "Dans le chapitre actuel de l'ère de l'information, la vitesse inégalée et la nature omniprésente de la désinformation divisent, embrouillent et créent une culture de désengagement politique et civique. Il s'agit d'un problème mondial. Nous en faisons l'expérience aux États-Unis et dans l'Alliance de l'OTAN avec autant d'acuité que dans n'importe quelle autre partie du monde, et il est conçu pour introduire le chaos dans nos environnements médiatiques mondiaux.

Pour être clair, l'objectif premier de la désinformation n'est pas de répandre des contre-vérités individuelles et de persuader des publics vulnérables d'un récit unique soutenant l'agenda malveillant d'un acteur hostile. Il s'agit d'envahir l'environnement d'information avec tant d'affirmations illogiques, de récits faux et incohérents et d'absurdités que le public mondial se lasse, s'embrouille et finit par se désengager, rejetant ses responsabilités civiques qui consistent à rester informé, politiquement actif et engagé sur le plan éthique. Lorsque rien n'est vrai et que tout se contredit, nous nous sentons frustrés et nous nous désengageons complètement".

Interaction-Toolkit

Elle ajoute un peu plus loin que "La communauté internationale doit s'attaquer collectivement au problème de la désinformation. La question qui se pose est la suivante : comment faire en sorte que les citoyens disposent des outils dont ils ont besoin pour pouvoir l'identifier, les décourager de la diffuser et les mettre sur la voie de la découverte de la vérité ?" avant de proposer la mise en place de médias indépendants et non censurés comme cela se fait dans les pays autocratiques (évidemment elle ne visait pas l’Europe et la France qui ont bloqué les médias dans la ligne russe).

Selon elle "Pour permettre l'accès à des informations non censurées et impartiales dans le monde entier, le gouvernement des États-Unis, par exemple, soutient des organismes tels que Radio Free Europe/Radio Liberty et Voice of America, des radiodiffuseurs internationaux de service public dont l'indépendance éditoriale est protégée par la législation américaine. Ces organisations fournissent des informations précises dans des pays où la liberté de la presse est menacée, en employant des journalistes locaux et en diffusant dans les langues et dialectes locaux, et servent d'exemples de la manière dont les médias indépendants peuvent réellement prospérer avec le soutien adéquat". Radio Free Europe a été l’instrument de l’atlantisme en Europe après la guerre, c’est une radio 100% d’Etat, destinée à assurer la propagande dans les pays ciblés.

Ce que l’on peut comprendre avec ce discours :

  • Elizabeth_Kennedy_Trudeau

    La "désinformation", qui réunit toutes les informations non orthodoxes, c'est-à-dire les informations qui ne correspondent pas au narratif officiel, est un problème pour l’OTAN et cela au niveau "mondial".
  • Kennedy Trudeau considère que "la désinformation" est organisée "pour introduire le chaos dans nos environnements médiatiques", c’est-à-dire que ces informations divergentes perturbent le ronron habituel des médias mainstream (grand public) et menacent ces médias de propagande dont la crédibilité est au plus bas dans de nombreux pays dont la France. On sent que l'enjeu est d’empêcher ces informations de perturber le fonctionnement de la société, fondé sur la croyance dans les bienfaits de notre système politico-économique. En réalité un leurre, un mythe qu'on nous ressasse depuis la maternelle.
  • Elle sombre dans la théorie du complot la plus bête et méchante, considérant que ces informations dissidentes soutiennent  "l’agenda malveillant d’un acteur hostile". De qui peut-il s’agir ? Quel acteur hostile déploie aujourd’hui son "agenda malveillant" ? Kennedy Trudeau semble être dans l’inversion accusatoire classique (j’accuse l’autre de ce que je fais moi-même). Qui peut croire que tous les réinformateurs, les lanceurs d’alerte, les citoyens engagés, qui couvrent tout l’échiquier politique, sont coordonnés par "un acteur" pour servir un agenda obscur ? Il est en revanche beaucoup plus facile d’envisager que les médias mainstream, subventionnés par les Etats, parfois par Bill Gates, et appartenant souvent à des milliardaires ou conglomérats industriels, vont dans le même sens en termes de propagande, celui du mondialisme.
  • Autre inversion accusatoire où elle décrit la stratégie appliquée par exemple pour le covid, quand elle dit au sujet des informations dissidentes qu’ "Il s'agit d'envahir l'environnement d'information avec tant d'affirmations illogiques, de récits faux et incohérents et d'absurdités que le public mondial se lasse, s'embrouille et finit par se désengager". Au contraire, le but de ces informations qu’on ne trouve pas dans les médias mainstream est de proposer une autre approche, un autre angle de vue, d’autres sources, et d’alimenter la réflexion et l’esprit critique. Ceux qui cherchent à rendre les gens hébétés par la masse d’informations décousues et souvent biaisées, ce sont les Etats, l’OTAN, l’OMS etc.
  • Elle dit craindre que "le public mondial se lasse, s'embrouille et fini[sse] par se désengager, rejetant ses responsabilités civiques qui consistent à rester informé, politiquement actif et engagé sur le plan éthique". On s'adresse donc carrément au monde entier, rien de moins. Et ce monde doit selon Kennedy Trudeau "rester informé", ce qui pour elle semble consister à suivre la propagande des autorités et rien d’autre, à ne surtout pas chercher d’informations complémentaires. C'est comme cela que le "public" peut être "politiquement actif", ce qui ne consiste pas à exercer son esprit critique mais à voter comme il faut et à ne surtout pas critiquer le narratif officiel aussi stupide soit-il. Par contre, je ne vois pas ce qu’elle entend par "engagé sur le plan éthique". Ce qu’elle considère comme un "désengagement" c’est en fait la contestation des politiques, des discours, des postures officiels, voire simplement le fait de remettre en question les choses telles qu’elles nous sont présentées.
  • Une action à grande échelle, au niveau mondial, pour cadrer les citoyens et les empêcher d’écouter les informations dissidentes, doit être mise en place en passant par l’ "éducation aux médias" qui doit avoir lieu à l’école, dans les familles, entre amis, dans la société : on nous dira ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ce qu’il faut croire ou pas. Et selon Kennedy Trudeau, "Les ONG et les groupes de pression ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine". Il faut même que les citoyens, associations etc. dénoncent les informations dissidentes et probablement ceux qui les propagent.
  • Le modèle de "médias libres" préconisé par cette femme est en fait celui de médias d’Etat, soutenant la propagande américaine partout dans le monde. Et la stratégie qu’elle propose un peu plus loin dans le texte pour regagner l'opinion publique est vouée à l’échec : "élaborer dès le départ des récits globaux complets. En battant les adversaires à plate couture avec des récits et des messages exacts et fondés sur des preuves, les mots s'imposent d'eux-mêmes et, lorsqu'ils sont ancrés dans les faits, il n'y a pas de place pour le débat". Comme la propagande tord les faits, omet les éléments dérangeants, ou construit une réalité parallèle, elle sera toujours assez facile à démonter. Cette propagande ne s’imposera pas comme une évidence pour les esprits critiques et ceux qui ont accès à d’autres sources d’information.
  • Selon Kennedy Trudeau, "L'intérêt du public contribue à l'élaboration des politiques, et le monde est plus sûr lorsque l'Alliance bénéficie du soutien du monde entier et d'une parfaite compréhension de sa mission, de ses capacités et de ses réalisations". L’objectif de cette reconfiguration des médias est clair : soutenir l’action de l’OTAN, qui défend les intérêts du capitalisme américain. Et l’OTAN doit donc redorer son blason coûte que coûte auprès des opinions publiques en expliquant à quel point ses actions sont merveilleuses et positives pour l’intérêt de tous[3]. Une mission impossible qui va entraîner un bombardement de propagande pro OTAN de tous les côtés.

obeissance2 - Copie

Depuis le covid, surtout à partir de fin 2020et 2021, l’OTAN se préoccupe beaucoup de ce concept de "désinformation", perçu comme une menace. Avec à la clé la censure des réseaux sociaux, l’invasion des fact checkers[4], des sommes faramineuses investies dans la propagande et dans le contrôle des populations. L'objectif est de faire comme si les voix critiques pouvaient être éteintes. 

Le 17 juin 2023, The Intercept annonçait que le Protective Services Battalion, une unité de l’armée US qui est une sorte de service secret du Pentagone et suite ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux, a lancé un programme de surveillance pour traquer et identifier toute personne exprimant une pensée dissidente ou une critique envers les actions militaires des Etats-Unis ou leur leadership, que ces critiques ou "sentiments négatifs" soient "directs, indirects, ou voilés". Pas de doute que l’OTAN trouvera l’idée géniale.

Une étape déterminante dans ce sens sera franchie en septembre 2023, quand les laissez-passer numériques, appelés "portefeuille d’identité numérique" ou eID seront mis en place pour accéder aux services publics (qui ne seront probablement plus accessibles sans ce mouchard numérique), avec interopérabilité entre les Etats européens. Ce sera d’abord sur base du "volontariat" et non discriminatoire pour ceux qui ne veulent pas l’utiliser, comme l’ont demandé les députés européens. Il s’agit de banaliser l’identité numérique, regroupant l’ensemble des données bancaires, administratives, sanitaires concernant les personnes, mais l’eID sera aussi accessible aux entreprises.

vichy parler

Et, pur hasard évidemment, le même concept de "portefeuille numérique" est sur les rails, comme l'a annoncé la micronie avec la fusion de la carte d'identité numérique et de la carte Vitale numérique. L’ONU, qui comme on l’a déjà vu est obnubilée depuis 2020 par les informations qui ne lui conviennent pas et a lancé le concept de "désinformation", avance aussi, avec la banque mondiale, sur la généralisation dans le monde de l’identité numérique. Elle prépare un système mondial d’identification numérique (le Global Digital Compact) en lien avec les comptes bancaires des personnes pour mieux leur verser leurs allocations, nous dit-on officiellement. Rien à voir avec le contrôle des populations et de leurs moyens de subsistance.

Et l’OMS avec sa Digital Health Initiative veut aussi son système de certification numérique pour les voyages, sur le modèle du laissez-passer imposé par macron qui s’est inspiré de la Chine, citée en exemple pour sa gestion de crise, et repris par von der Leyen, présidente hors-sol de la commission européenne. Aucun doute que tous ces systèmes numériques seront rapidement interconnectés, et permettront de tracer chacun d’entre nous 24 h sur 24, où qu’on se trouve. L’argument avancé ? L’accès à la santé évidemment, mais aussi la « protection des données, la transparence, l’équité ». On aurait envie de rire si la situation n’était aussi dangereuse.

 

La censure et la propagande

6800fb_2_disinfo_fact-checking_globeandmail

Comme l’expliquent les documents de l’OTAN, les citoyens ne doivent avoir accès qu’au divertissement et à la propagande. Aucune information non filtrée ne doit accéder aux cerveaux des électeurs, dont la participation ponctuelle à ce cirque de domination capitalistique est encore jugée utile pour légitimer cette domination.

Et il ne faudrait pas que les citoyens votassent de manière inconvenante. Pour cela, la stratégie de jupicrétin est évidente : laisser le terrain à la frange la plus réactionnaire, voire fascisante de la société, laisser diffuser un maximum les concepts qui nourrissent le vote à l’extrême-droite, ce qui permet à la fois de se placer comme le rempart "démocratique" face "aux extrêmes" comme ils aiment tant le dire en micronie, et de rallier un certain nombre d’esprits faibles gavés de propagande aux fondements d’un bon vieux système totalitaire.

On le voit : Bolloré finance allègrement la propagande fascisante avec ses médias, et il a même donné une tribune tous les soirs à Eric Zemmour qui allait devenir un candidat à la droite de la droite en 2022. Au JDD qu’il vient de racheter, l’ex propriétaire Arnaud Lagardère annonce qu’il place à la tête de la rédaction Geoffroy Lejeune tout juste viré de Valeurs Actuelles –média à la droite de la droite[5]. Au-delà de CNews et canal +, Bolloré a aussi Europe 1 pourtant déficitaire de 25 millions d’euros cette année, le groupe Vivendi (Capital, Femme Actuelle…), Paris Match, le JDD donc. Autant de rédactions décimées auxquelles il a imposé ses hommes et ses pratiques, le tout dans la brutalité.

11111

On a appris récemment qu’un de ces bonimenteurs de plateaux souvent présent sur BFM et Cnews, C8 (notamment Hanouna) de Bolloré, Jean Messiha, est rémunéré depuis 2017 à hauteur de 6000 euros par mois plus les primes, par le ministère des Armées où apparemment il est connu pour ne jamais être présent. Quel est son rôle ? Préparer le terrain pour un deuxième tour favorable à macron et aux intérêts qu’il défend ? Messiha a été conseiller de Le Pen en 2017 et de Zemmour en 2022.

Et quand bien même : si le fascisme passait aux élections, cela irait très bien aux capitalistes qui ont mis macron au pouvoir, les mêmes qu’on trouve derrière Zemmour comme la banque Rothschild et Bolloré. Contrairement à ce qui a été dit dans les médias, il est probable comme l’envisage le journaliste Marc Endeweld que Bolloré ne joue pas contre macron mais pour lui, et que tout cela ne soit que du spectacle destiné à mettre un peu de piment dans des élections dont la majorité des citoyens n’attendent plus rien.

En février 2023, c’est un autre influenceur officiant sur BFM, Rachid M’Bakri, qui était sous le feu des critiques pour ses liens avec une officine israélienne de désinformation qui fournissait des contenus "clés en mains" à des médias ayant pignon sur rue, comme BFM dont le chef et grand ami de Brigitte Macron, Fogiel, dit qu’il ignorait ses liens avec BFM. Ces informations bidonnées étaient produites pour le compte de clients, et l’officine les plaçait dans les médias, notamment lors de scrutins électoraux. Ces contenus étaient ensuite rediffusés à grande échelle par la plateforme de diffusion de contenus de cette officine. Selon MiddleEast Eye :

video-rachid-m-barki-confronte-a-un-gros-bug-technique-en-plein-direct-sur-bfm-tv

"Les enquêteurs de Forbidden Stories sont allés plus loin dans l’investigation. Ils ont pu s’entretenir, sous une fausse identité de clients potentiels, avec Tal Hanan, alias Jorge, patron israélien de la "Team Jorge", ancien militaire qui a développé une puissante plateforme de désinformation en ligne, Aims, acronyme de "Advanced Impact Media Solutions" (solutions avancées pour un impact médiatique). Lors d’une de ses rencontres, le fameux Jorge "se gargarise de pouvoir diffuser ses histoires à la télévision française".

"Pour prouver ce qu’il avance, il montre l’extrait d’un reportage diffusé sur BFMTV, en décembre 2022 : ‘’L’Union européenne annonce un nouveau train de sanctions contre la Russie. […] Des sanctions à répétition qui font craindre le pire aux constructeurs de yachts à Monaco. Le gel des avoirs des oligarques met leur secteur en grande difficulté… ‘’. Le texte de cette brève diffusée à minuit passée sur la chaîne d’info en continu est lu par Rachid M’Barki".

On sait aussi depuis un article de Fakir paru en 2022 que les médias publient souvent tels quels des contenus fournis par des boîtes de communication privées, parfois signés par des journalistes de la rédaction qui n’ont même pas pris le temps de vérifier les infos. Ces contenus qualifiés d’articles étaient produits sur commande de clients, pour défendre leurs propres intérêts, et n’avaient rien à voir avec du journalisme. Mais ils étaient gratuits !

2023-06-30 20_46_10-Fonds Marianne _ révélations sur le mystérieux contrat de consultant de Mohamed

Avec le fonds Marianne [6], dont une partie de l’argent a atterri dans la poche de Mohamed Sifaoui, autre propagandiste très axé sur le créneau de la sécurité, de l’islamophobie et de l’immigration qu’on voit depuis des années sur les plateaux télé, c’est le même processus de financement public d’influenceurs qui ne risquent pas d’écorner le système ou d’empêcher le micron de rester à l’Elysée, quitte à y envoyer un sbire. De l’argent qu’il a touché sans qu’on sache bien ce qui a été fait en contrepartie, tout en étant payé dès novembre 2020 comme conseiller à plein temps pour le ministère de l’Intérieur et comme conseiller du CIPDR (Comité Interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation) qui s’est occupé de dispatcher les fonds et en écrivant pour le JDD sur des sujets qui concernent le ministère de l’Intérieur…

Adulé par BHL qui le défend dans L’Express et le qualifie de "journaliste d’investigation", adepte des dîners du Crif, le lobby sioniste en France, Sifaoui est le chouchou de l’establishment pour faire monter la mayonnaise réactionnaire mais est aussi proche des services de renseignements algériens depuis l’époque où il était journaliste en Algérie, dans des journaux eux-mêmes sous l’influence des services.

2023-06-30 20_26_20-La France divisée par la pandémie _ panorama de la désinformation en amont des é

Parmi les structures allègrement financées par le fonds Marianne, il faut citer l’Institute for Strategic Dialogue, d’influence anglo-saxonne, qui est orienté vers la propagande et les attaques contre ce qu’ils appellent les "fake news". Dans sa présentation il est expliqué que l’institut est une ONG créée en 2006, dédiée "à sauvegarder les droits de l'homme et à inverser la tendance à la polarisation, à l'extrémisme et à la désinformation dans le monde entier" en produisant des "études" et travaux de "recherche" qui alimentent la stratégie de censure et de propagande des mondialistes rangés derrière les intérêts US.

Ce lobby est pour l’Europe, pour "la diversité et l’intégration", contre "l’extrémisme", mise sur "l’éducation et le leadership", et parmi ses partenaires et financiers on trouve l’Institut Montaigne, le McCain Institute du sénateur US va-t-en-guerre décédé John McCain, le B’nai B’brith International, le German Marshall Fund Alliance for Securing Democracy, l’Open Society de Soros, la Bill & Melinda Gates Foundation, le British Council, l’ International Republican Institute, ainsi que la commission européenne, le conseil de l’Europe, des ministères de pays européens, l’UNESCO, Facebook, Google, Microsoft, Spotify, YouTube… Que des gens soucieux du bien commun.

Cet écosystème de la désinformation officielle, avalisé par les autorités de nos chères "démocraties", s’auto crédibilise en s’autoalimentant de sa propagande, diffusée massivement dans des médias subventionnés, et a pour objectif de couvrir les voix dissidentes puis de les effacer du débat public en les qualifiant de "désinformateurs", de "complotistes", d’ "extrémistes"… Etrangement, alors que les structures nationales et supra nationales comme la commission européenne, le conseil de l’Europe, l’ONU, l’OMS, le Pentagone, l’OTAN se préoccupent tant de désinformation, aucune ne trouve à redire sur la dérive des médias à se transformer en support de propagande. Les seuls qui posent problème sont ceux qui critiquent ces médias.

Difference-between-Democracy-and-Dictatorship

Nous sommes censés croire que ce qui séparerait nos sociétés "démocratiques" des "dictatures" serait qu'on puisse voter de temps en temps, mais beaucoup d'entre nous savent ce qu'il en est ; la démocratie est un leurre, le système politique, social et économique n'a pas changé dans sa structure depuis le XIXe siècle. On ne parle plus du contrat social par lequel les citoyens remettent leur souveraineté à des représentants qui l'utilisent pour l'intérêt général: il a été jeté aux oubliettes depuis longtemps.

Il n'y a qu'à chercher 20 secondes en ligne pour trouver des informations qui décrédibilisent tout l'édifice de domination des puissants sur les populations, qui permettent de comprendre que nous sommes à un point de bascule dans l'écrasement des citoyens: l'heure est au totalitarisme mondial, à la surveillance de la masse comme des individus. C'est le branle-bas de combat dans les milieux mondialistes pour contenir le plus vite possible les oppositions, qui de toute manière vont se multiplier, et cela passe par couper les circuits d'information alternatifs.

Aujourd'hui ils cherchent à identifier les plateformes utilisées par les opposants, leurs modes de discussion et d'organisation, et vont ensuite traquer les échanges, accumuler les données et tracer les individus. Les plateformes qui refuseraient de donner les clés de cryptage seront fermées, mais d'autres seront créées au fur-et-à-mesure: tout le monde sait qu'on ne peut pas tout dire sur le net, et que les espaces libres sont éphémères.

 

--------------------------

Pour préserver nos libertés, notamment celles d'informer, d'être informé et in fine de penser, il va falloir les utiliser. C'est ce qui permettra de recomposer un espace public, un espace préservé de la désinformation et de la propagande officielles, où la pollution mentale est réduite au minimum. Les tenants du système actuel voient s'effriter leur puissance, leur cérdibilité, et comme ils sont incapables de changer de braquet, de réfléchir autrement, la solution qu'ils ont trouvée pour pérenniser leur système est de nous abrutir. Et pour ceux qui ne le seraient pas encore assez, ou pire encore, qui oseraient donner publiquement des avis critiques, ce sera la schlague et le harcèlement public. 
On le voit: un nouveau modèle de société (en rélité un vieux modèle bien eugéniste) est imposé pas à pas, dans tous les domaines, sans jamais aucun débat public, sans aucune réflexion honnête et collective menée en amont, ne serait-ce que pour s'interroger sur le devenir que nous voulons collectivement: voulons-nous d'une société de surveillance? Voulons-nous être pris pour des cons à la longueur de temps et dirigés par des népotistes de bas étage, qui ne répondent qu'à des intérêts privés ? Voulons-nous financer la propagande qui joue contre nos libertés et notre autonomie? Voulons-nous que nos enfants soient éduqués à la sexualité, à la peur climatique, au catéhcisme républicain sans toucher les savoirs indispensables à la compréhension du monde et à la formation de l'esprit critique ?


[1] Le conseil de l’Europe vient d’ailleurs de rappeler au micron que le droit de manifester et la liberté d’expression doivent être « protégées contre toute forme de violence », et 7 experts de l’ONU ont dénoncé le 16 juin 2023 la disproportion flagrante dans l’usage de la force contre les manifestations ainsi que la « rhétorique criminalisante » contre les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement.

[2] Arrêt Goodwin CEDH, 27 mars 1996, Goodwin c. Royaume-Uni ; puis 25 février 2003, R. Roemen et A.-M. Schmit c. Luxembourg ; 13 juillet 2003, Ernst et autres c. Belgique ; 27 novembre 2007, Tillack et autres c. Belgique ; 31 mars 2009, Sanoma Uitgevers c. Pays-Bas ; 14 septembre 2010, Sanoma Uitgevers c. Pays-Bas…

[3] Dans le texte, Elizabeth Kennedy Trudeau écrit « Le monde a besoin du soutien de l'OTAN pour assurer notre défense collective, et nous avons également besoin du soutien des opinions publiques mondiales et de leur pleine compréhension de notre mission en faveur de la liberté et de la sécurité pour réussir. Il incombe à l'OTAN et à ses Alliés de faire passer ce message ».

[4] On rappelle notamment le financement des fact-checkers par Bill Gates et Facebook, ou l’affaire du site Facts & Furious qui a servi la propagande covidiste et tournait en réseau avec des médecins à la solde des labos.

[5] Lagardère dit qu’il a pris cette décision seul, ce qui laisse tous les observateurs sceptiques.

[6] 1,2 millions d’euros d’argent public distribués à 4 associations par Schiappa, officiellement pour lutter contre la « radicalisation », en réalité pour publier des contenus attaquant les opposants du micron. Celle qui a touché le plus d’argent (335.000€) est celle dont Sifaoui était l’administrateur, l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation au service militaire (USEPPM). Sur l’argent du fonds Marianne, Sifaoui a touché 73.000 € entre juin 2021 et décembre 2022, selon France Info.

Publicité
Publicité
Commentaires