Note de lecture : Protéger les mineurs de l'idéologie totalitaire. "Education sexuelle" et changement de moeurs
C'est un livre qui sera très utile à tous ceux, et d'abord les parents, qui souhaitent mettre fin à une des pires dérives du moment (et elles sont nombreuses bien que liées entre elles) : Me Virginie De Araujo-Recchia a pris le temps de produire un guide juridique de défense du psychisme des enfants face aux modules dits d' "éducation sexuelle".
Un outil à mettre entre toutes les mains : parents, professionnels de l'enfance, enseignants, élus, citoyens...
On a vu arriver depuis 2016 cet "enseignement" tordu, appelé "éducation sexuelle", imposé au nom de la protection des enfants contre la sexualité présente partout dans l'environnement des enfants, sans compter l'inceste.
Alerte : Processus totalitaire en cours
L'idée sous jacente est bien différente : il suffit de tracer l'origine de ce concept de "droits sexuels" ou la faleuse "théorie du genre" portés par l'ONU et l'OMS, véhiculés dans une littérature du genre "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe", dont on a déjà parlé ici, et dont Ariane Bilheran qui a préfacé ce livre a déjà fait une analyse salutaire [1].
Le propos de Me de Araujo-Recchia est d'expliquer en quoi ces modules, en plus d'être une ineptie en termes d'éducation, se situent totalement hors du cadre légal existant, hors de l'esprit des lois qui se se sont succédé jusqu'à aujourd'hui. De montrer en quoi d'obscures structures internationales, appuyées par nos gouvernements et divers lobbys, sont en train d'imposer de nouvelles normes à la hussarde. Et comment essayer de contrer ce processus en s'appuyant sur le droit.
Car on est en train de nous imposer une nouvelle vision de la relation de la société aux enfants, une nouvelle perception des enfants et de leur place dans la société, l'intrusion d'une idéologie totalitaire dans une sphère qui jusqu'à présent appartient aux parents, qui est l'éducation des enfants. L'Etat peut instruire, enseigner, mais en principe comme le rappelle Me de Araujo-Recchia, l'éducation relève des parents et l'autorité parentale sert à éduquer les enfants pour assurer leur bien-être.
Ce n'est pas anodin, si l'Etat cherche à réduire à néant l'autorité parentale : il veut un accès direct aux enfants comme dans tout bon Etat totalitaire. Pourquoi ? Pour imposer son idéologie et empêcher les enfants de pouvoir penser.
En marche -forcée- vers une société déglinguée
L'expression n'est pas de Me de Araujo-Recchia mais cela résume l'idée de cette machine de perversion qui passe par le canal "éducation sexuelle". Car comme le rappelle Ariane Bilheran dans la préface, le développement psychologique et psychique des enfants ne peut qu'être impacté négativement par cette intrusion de concepts qu'ils ne peuvent pas intégrer.
"En 2017, lorsque j’avais découvert les textes de l’OMS relatifs à la sexualisation des enfants, j’ai dû les étudier dans le détail, et me pincer plusieurs fois pour être certaine de ne pas être dans un cauchemar dont je me réveillerais prochaine ment. Le cauchemar est devenu réalité", écrit Me Virginie de Araujo-Recchia. Et il est vrai que la réalité est bien plus sordide que ce que la propagande ne laisse croire.
L'auteure revient sur la notion dangereuse de "droits sexuels" portée par l'ONU et l'OMS, car il s'agirait non plus de la vie privée mais de la "santé", cheval de bataille mondialiste. L'enjeu est bien le changement sociétal, comme le rappelle ce livre en s'appuyant sur les sources.
Tout cela, on en a déjà parlé ici, répond à une idéologie de domination d'une caste sur le reste du monde, une l'idéologie eugéniste, et s'inscrit dans un programme de long terme detiné à pervertir et détruire l'humanité. Rien de moins.
Et l'éducation "sexuelle" des enfants est un levier puissant pour briser l'imaginaire, la capacité à apprendre, à penser, à être autonome voire même à vivre en société. Si on retrouve Rockefeller partout dans ces processus, depuis le financement d'Alfred Kinsey et de ses études pédocriminelles jusqu'à celui de l'OMS, c'est parce que les modules de sexualité à l'école ne sont qu'une des dernières étapes d'un long processus.
Ce ne serait jamais passé chez nos grands-parents : il a fallu beaucoup de léthargie, beaucoup de conditionnement pour que ça passe et que ça s'impose malgré les lois existantes. Le livre de Me de Araujo-Recchia retrace tout cet historique, ce lourd passif d'un enseignement qui n'a rien d'anodin et qui n'en est qu'au début.
Des lois protectrices piétinées
Tout ce cirque n'est pas normal : il y a même des lois qui sont là pour l'empêcher. Sauf qu'aujourd'hui, l'habitude a été prise de mépriser totalement le cadre légal quand il gêne le processus.
Me de Araujo-Recchia interroge ce processus : comment la sexualité est-elle devenue un aspect de la santé, et à ce titre une compétence de l'OMS ? Comment les lois existantes sont-elles bafouées des textes réglementaires ? Quid de l'autorité parentale ?
Ce livre retrace et analyse le glissement vers la légalisation de la sexualité et l'ingérence institutionnelle dans ce domaine. Depuis le premier "rapport technique" de l'OMS en 1975 intitulé "Formation des professionnels de la santé aux actions d’éducation et de traitement en sexualité humaine" qui intègre la sphère de la sexualité dans le droit de la santé et pose le principe du "droit à l'information sexuelle et [du] droit au plaisir" jusqu'au dernières manigances de l'Europe et de l'OMS via son Règlement Sanitaire International pour enlever aux Etats leur souveraineté en matière de santé, Virginie de Araujo-Recchia livre une analyse très claire de la façon dont cette "éducation sexuelle" nous a été progressivement imposée sans débat scientifique ni débat public.
Le même processus a lieu pour beaucoup d'innovations mondialistes, qui sont d'abord légitimées dans les cénacles internationaux liés à l'ONU, puis sont diffusés dans les Etats comme s'il s'agissait d'évidences indiscutables. De nombreux documents internationaux, de rapports, de déclarations, de guides, ont été produits pour expliquer pourquoi et comment faire cette "éducation sexuelle".
"Nous constatons donc une réelle tentative de créer un droit international par imprégnation basé sur des déclarations et des recommandations (communément appelé soft law en anglais), écrit Me de Araujo-Recchia. En effet, une déclaration adoptée à une large majorité donne naissance à une coutume internationale si elle reçoit une application générale dénuée de toute ambiguïté. En revanche, nous pouvons constater qu’il n’y a pas de texte contraignant juridiquement, tant au niveau inter national qu’au niveau européen, concernant la liberté sexuelle et l’éducation à la sexualité à proprement parler".
L'implication de la france, très active dans cette grande entreprise, est aussi soulignée et présentée factuellement. Sans l'activisme de nos dirigeants, l'Europe n'aurait certainement pas été aussi loin. La teneur des débats parlementaires, dont l'auteure fait une synthèse éclairante, montre que nos représentants savaient très bien qu'ils s'inséraient dans la sphère privée, celle de l' "intime" comme l'a dit une députée, avec pour seul argument de s'aligner sur les Pays-Bas où le taux d'IVG était, selon eux, plus bas qu'ici, parce que les Pays-Bas avaient déjà mis en place ces cours dans les écoles.
Mais l'avocate corrige le tir: "Après vérification de la liste des statistiques d’avortement par pays, il s’avère que la France présente un des taux les plus faibles d’avortement (107ème sur 154- 15,5%) alors que les Pays Bas sont 132ème sur 154 avec un taux de 7% et que la Suède qui a entrepris des cours d’éducation sexuelle dès les années 70 présente un taux plus élevé que la France soit 17% (101ème sur 154), ce qui démontre que la mise en place intensive des cours d’éducation sexuelle et de genre n’est pas corrélée à l’abaissement du nombre d’IVG. Le postulat tombe et la démonstration peut être remise en cause de ce fait."
C'est en fait tout l'argumentaire de l' "éducation sexuelle" qui est démonté dans ce livre.
Un autre enjeu derrière ces modules de sexualité à l'école est celui du consentement qui sera inévitablement attribué aux enfants, par défaut, à des relations sexuelles, puisqu'ils y auront été formés et préparés dès la maternelle. Les tribunaux considèrent déjà qu'un enfant de plus de 5 ans peut consentir à des actes sexuels en pleine connaissance de cause (et dans ce cas on se demande pourquoi le droit de vote ne commence pas à 6 ans, pourquoi ils ne peuvent pas entrer dans un casino ou acheter des clopes).
"Le glissement est clair, le changement de mœurs in duit par l’éducation à la sexualité stricto sensu dès le plus jeune âge engendrera une évolution de la jurisprudence jusqu’à ce que les relations sexuelles entre mineurs et majeurs soient acceptées par la population. Or, les tribunaux suivront l’évolution des mœurs afin de rendre des décisions de plus en plus clémentes jusqu’à la dépénalisation à terme, c’est une perspective plausible. C’est ce que nous devons anticiper", résume Me de Araujo-Recchia.
Comment lutter ?
Me de Araujo-Recchia présente aussi les circulaires ou loi applicables, celles du code de l'éducation qui imposent ces cours 3 fois par an, et aussi les textes qui normalement permettent de protéger les enfants et sur lesquelles chacun d'entre nous, et en premier lieu les parents, peut s'appuyer pour s'opposer à ces modules ou même lancer des procédures devant la justice.
Ce sont des textes qui garantissent la liberté de conscience et d'opinion, qui parlent d'"intérêt supérieur de l'enfant", de protection des mineurs, d' "intégrité physique et mentale" ou même de "droit au respect de sa vie privée et familiale" qui concerne aussi les enfants. Cela veut dire que l'Etat n'a pas à s'ingérer dans cette sphère. Même s'il le fait allègrement et de manière de plus en plus invasive.
L'avocate propose des qualifications pour désigner sur le plan pénal ce qu'il se passe dans les écoles et explique comment soulever ces moyens de droit pour que la justice y mette fin : corruption de mineurs ? Diffusion de pornographie à des mineurs, par personne ayant autorité qui plus est ? Atteinte à la morale ? Dérive sectaire ?
Mais il ne faut pas oublier d'interpeller l'"éducation" nationale, qui dans un autre temps fut appelé ministère de l'instruction publique, les élus locaux censés assurer l'ordre public et permettre le bien-être des écoliers, la Miviludes, si prompte à courir après les "dérives sectaires" qu'elle voit partout sauf dans les institutions, et d'autres encore.
Car cette idéologie n'est pas sans conséquences: il y a l'impact potentiel pour tous les enfants, mais plus encore pour ceux qui vont entreprendre des démarches de changement de sexe en pensant que c'est anodin voire "normal", encouragés par des lobbys hyperactifs sur les réseaux sociaux. Me de Araujo-Recchia rappelle cela. Elle présente aussi une série d'informations sur les risques et les dérives des théories dites "du genre" pour mettre en perspective le narratif du moment.
De plus, la pratique néglige les autres problématiques des jeunes qui demandent à entrer dans un processus de transition sexuelle (car le "changement de sexe" reste techniquement impossible, surtout pour les femmes qui souhaitent devenir des hommes, et qui sont désormais majoritaires dans cette population), alors que les techniques sont encore en évolution. Les psys, par exemple, doivent les accompagner dans la transition et pas l'interroger.
Virginie de Araujo-Recchia pose aussi la question de l'autorité parentale, et donne des conseils pour la faire valoir et se la réapproprier. Car comment exercer son autorité parentale, qui consiste à faire en sorte que l'enfant puisse évoluer dans de bonnes conditions, si l'Etat impose des transgressions sexuelles 3 fois par an pendant toute sa scolarité ?
Pourtant, des textes garantissent le droit des parents à exercer l'autorité parentale. Le code civil dit qu'elle a pour objectif de protéger l'enfant "dans sa sécurité, sa santé et sa moralité", ainsi que d' "assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne". Pourquoi les parents ne s'opposeraient-ils par à l’exposition d’œuvres incitant à commettre une infraction sexuelle contre un mineur, par exemple ?
Parmi les textes que mentionne Me de Araujo-Recchia, il y a par exemple le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 qui dit que "Les États parties au présent Pacte s’engagent à respecter la liberté des parents et, le cas échéant, des tuteurs légaux de faire assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs propres convictions". L'auteure examine aussi la piste du crime contre l'humanité qui est totalement envisageable à l'aune de l'épisode "covid" (muselières dès 6 ans, suspension de l'école, injections expérimentales, interdiction de jouer ensemble...)
Ce livre soulève de nombreuses questions sur le glissement moral et éthique de nos sociétés, sur la manière dont les enfants sont perçus par certains idéologues. La propagande sexuelle de l'OMS a-t-elle respecte-t-elle le droit à éduquer ses enfants selon ses convictions ? Quid du respect de la vie familiale ? La sexualité relève-t-elle de la vie privée ou de la santé ?
Les textes sont très clairs : ce n'est pas à l'Etat de se mêler d'apprendre la sexualité aux enfants. Il n'a pas à s'immiscer dans la manière dont les parents transmettent leurs valeurs et éduquent leurs enfants tant que ceux-ci ne sont pas en danger. Et les tribunaux, notamment la cour européenne des droits de l'homme, l'ont largement confirmé.
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Toutes les clés sont dans ce livre. Et il faut faire vite : ce n'est qu'une question de temps avant que l'idéologie devienne une coutume et finisse pas s'imposer de fait. L'enjeu est énorme, tant pour les enfants individuellement que pour la société toute entière.
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O N E S T : Réagir à la sexualisation des enfants jusque dans les écoles
Me de Araujo-Recchia est co-fondatrice en 2023 de l'association O N E S T (Organisation Nationale Éthique Santé et Transparence) qu'elle préside, pour réunir des professionnels du droit, de la santé, de l'enfance, alerter et mobiliser les parents pour contrer ce processus de sexualisation des enfants, à l'école mais aussi en dehors.
N'hésitez pas à envoyer votre témoignage de parent, d'enseignant, à transmettre le témoignage de vos enfants : ONEST-victimes@proton.me
Une pétition est en ligne à ce sujet, et a déjà près de 30.000 signatures. Elle permettra de montrer que les parents et l'opinion publique se préoccupent de cette question.
[1] Ariane Bilheran, "L'imposture des droits sexuels. Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial". Réédité en 2022.