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25 avril 2024

Interview avec un insider

Voici une interview avec "Quonrad", fidèle serviteur des élites satanistes, qui de là-haut a décidé de nous raconter les plans dont ses maîtres parlaient, leur vision du monde, leurs manipulations. Les mots de Quonrad sont écrits par un survivant qui souhaite faire passer certaines informations dans le public, montrer quelle est la vision du monde de cette clique de pédocriminels eugénistes dont on parle parfois ici.

 

Nous avons préparé cette interview à deux mais ce texte est in fine un témoignage de l'intérieur, à mon avis précieux, qui plonge dans cette réalité obscure parallèle à la notre, mais qui est celle des affaires du monde. 

 

Bonjour Quonrad. C'est notre première interview. Pourquoi me parler ?

J’ai 99 ans. J’en ai passé 60 à servir. Depuis 20 ans, je suis mort. Je regarde en silence, depuis ma villa, ce monde qui ne se comprend plus lui-même. C’étaient 20 douces années. Mais j’arrive au but, et me taire n’a plus de sens, me taire ne permettra plus de me faire vivre plus longtemps. Je me suis trop tû.

 

 

Pourquoi moi ?

Karma. Providence. Statistique. Instinct. Qui d’autre que vous pourrait ET entendre, ET croire, Et comprendre, ET publier ?

 

 

Votre message parlait de mind kontrol, d’aristocraties totalement inconnues, de cuisine humaine. De quelle cuisine humaine parlez-vous ?

 

Je ne pourrais pas dire grand chose de la cuisine humaine au sens littéral. Je sais que certains de mes employeurs mangeaient de la chair humaine dans des contextes payants, très huppés. Je n’y étais pas. 

 

Je sais que les trafiquants d’humains considèrent la viande, au même titre que les organes, comme un marché. J’ai parlé à un certain nombre d’entre eux. Il m’est arrivé d’avoir à gérer des situations de crise impliquant des enfants, mais je n’étais qu’un maillon. Je n’ai vu ni le début, ni la fin de la chaîne. Certains parlaient de choses.. Inimaginable. Mais j’étais là pour qu’ils se taisent. Pour qu’ils aient confiance.

 

La “cuisine humaine” relève plus de la cuisine “sociale”, dans le sens que je connais. Nos groupes sociaux sont cuisinés, sur deux générations, depuis au moins le XVIe. Cuisinés, au sens où on assemble des ingrédients, on laisse mijoter, c’est un peu flou, mais on produit des résultats anticipables.  

 

 

Auriez vous un exemple ?

 

Ah oui… En bonne partie la raison pour laquelle je vous ai contactée. Les gens ne peuvent PAS être aussi bêtes. Ma conclusion est que le niveau de mind kontrol, comme celui de la cuisine humaine, est infiniment plus élevé que nous n’arrivons à l’appréhender. C’est un peu comme un trou noir. On ne peut pas le voir, mais on en voit les effets. Quand les effets sont trop absurdes, mortifères, illogiques, alors, la logique se trouve sur l’autre facette du monde.

 

C’est l’exemple parfait. On bousille méthodiquement le Moyen-Orient et l’Afrique. On génère des chocs sociaux massifs, on libère la monstruosité qui ne demande que ça, partout, tout le temps. Puis, on importe ces pauvres hères, sous le couvert d’un discours humaniste perverti. On met l’état de droit et la justice en échec, et on laisse la situation dégénérer vers la guerre civile et le clanisme social. Quand  le chaos est trop élevé dans les pays européens, l’UE explose ou devient totalitaire, et les nations basculent dans un nationalisme xénophobe et violent. Pour finir par une guerre.

 

Soit la guerre de l’UE contre ses populations nationalistes qui seront alors qualifiées de terroristes, soit une guerre entre nations en cas d’effondrement de l’UE.

 

 

Ok, où est la cuisine humaine ?

 

Dans le regard sur le monde, l’analyse portée. Piller des pays, y installer des dictateurs, empêcher toute amélioration des infra et superstructures… On vous présente ça comme “les ravages du capitalisme”. Alors que du point de vue de certains, qui ont jetés les graines les plus profondes, l’American way of life et la mondialisation commerciale étaient les chevaux de Troie permettant de faire des hommes des monstres pour l’homme, et donc, d’engendrer, inexorablement, de plus en plus de monstruosité, mais aussi de plus en plus d’exigences populaires de coercition et de contrôle.

 

Éradiquer les plus élémentaires logique de préservation d’un groupe social par des idéologies n’ayant aucune autre occurrence historique, ni aucune logique, pourrait paraître absurde, et sembler être le fruit d’une malheureuse dérive. On voit aujourd’hui clairement que des mouvances comme le new age, le wokisme, le monde ouvert sont des logiques mortifères. Avortement, égorgement, euthanasie. Voilà les trois mamelles de l’agenda 2030.

 

On vous parle de tout ceci de manière décorrélée. Pourtant la suppression définitive de l’instinct de survie chez le sujet a fait l’objet de colossales études, depuis des siècles. L’instinct de survie est un obstacle majeur au contrôle mental et donc, à la cuisine sociale. On vous présente les différentes facettes,  new age, wokisme, etc comme des éléments séparés. Mais vu de l’autre côté du voile, toutes ces idéologies sont le fruit du même arbre, celui de l’inversion.

 

De la corruption, de la perversion. Fondamentalement, de tout ce qui permet de nier l’ordre cosmogonique transcendantal et universel du monde. Pour se rêver dieu, pour violer le monde lui-même, il est nécessaire qu’il n’y ai pas de Dieu. Ça peut vous paraître fou. mais les fondamentaux occultes sont les mêmes depuis les templiers, les esséniens, les cathares, les rose-croix etc . jusqu’au WEF, à l’otan, l’OMS, l’UE.

 

Quelles que puissent être les nuances de ces facettes, elles n’ont toutes existé que pour mettre au goût du jour une logique de cuisine humaine qui est celle qui est à l'œuvre depuis les premières dynasties humaines. Quelles que soient les bonnes intentions et les gens biens. 

 

 

Mais là, on est plus dans la paranoïa que dans le complotisme, non ?

 

Non, on est dans l’aveuglement volontaire des populations. Vous n’avez qu’un œil ouvert. Le monde physique, matériel, la 3e Dimension, sont une forme de la réalité. C’est une illusion, dont la réalité n’est qu’immédiate. Les rouages du monde, ceux que dessinent le grand architecte de l’univers, ne vous sont pas communiqués. Ils sont réservés aux bâtisseurs du monde. Mais ce sont bien ces logiques, tant dans la perception, dans l’analyse, que dans la décision et même la mise en œuvre, qui gouvernent nos élites, de tous les pays du monde. Elles ne seraient pas là sinon. Car ceux qui ne regardent et ne considèrent que les conséquences sont le bétail. 

 

 

Ok, mais pourquoi ce besoin de faire le mal ?

 

On pourrait discuter longtemps du mal. J’ai eu une mauvaise vie, mais j’ai rencontré plein de gens exceptionnels. De ce que j’ai compris, le mal est inhérent au monde. Ce principe est souvent mal compris, ou mal instrumentalisé, pour s’autojustifier.

 

Mais sur le principe, l’idée est qu’un principe génère tout le temps un équilibre. Que le mal est là, nécessaire à l’existence de la liberté. Que le mal adviendra de toute manière. Qu’au final, en pilotant les guerres, elles sont plus rentables, elles massacrent des populations mieux choisies, et elles engendrent une meilleur choc de croissance en sortie. Pour certains, prendre soin des populations, c’est gérer l’inéluctable à la plus large échelle possible. Leurs perceptions sont aussi dissolues que leurs mœurs.

 

J’ai passé des décennies à les servir, et leur perception du réel m’apparait encore comme incompréhensible. Le caractère reptilien me semble la seule qualification réaliste. Cette intelligence animale, totalement inconséquente. J’ai vu des hommes grabataires, en phase terminale, gorgés de morphine et de kétamine depuis des mois, se rallumer d’un coup comme une flamme à la mention d’un enfant offert. il y a en eu quelque chose qui les dévore, les dépasse, les surpasse. Toutes les horreurs, toutes les pratiques, tous les cultes visent, en vérité, à incarner le plus possible de cette chose dévorante, pour l’exploiter à régner sur  le monde terrestre.

 

Ca ne s’appelle que très rarement “pacte avec le diable”. Car c’est rarement un pacte. C’est une transmission. Le sacrifié meurt, l’enfant broyé meurt, et de ce vide, les cuisiniers créent des personnalités aptes à devenir exploitables en tant que vecteur, canal de cette chose dévorante, qui peut pudiquement être nommée hubris. Mais qui semble tout de même augmenter drastiquement la probabilité de rester vaillant jusqu’à cent ans.

 

 

Quand vous parlez de dynasties inconnues, à quoi pensez vous ?

 

J’ai vu des petites frappes tellement prêtes à tout, absolument tout, que leur beau-père ou leur mentor trouvait enfin l’héritier de ses rêves, et lui sacrifiait tout. J’ai vu des nourrices gérer plus de pognon qu’une banque, car le petit qu’elles avait eu en garde les avait ensuite gardées toute sa vie à ses côtés. J’ai vu des familles tellement recomposées, perverties, baignant dans le mensonge, que je n’ai jamais su le vrai du faux, qui était à la fois neveu, frère, et belle sœur de qui … et qui pourtant géraient, entre leurs membres et sans aucun formalisme social, un hôpital, 35 agences immobilières, 6 agences bancaires, une étude notariale… Tout à la bonne franquette..

 

Aujourd’hui ça nous semble incongru, mais il n’y a pas une entreprise cotée, une administration, qui n’ai pas, historiquement, été amenée à sa position de pouvoir sur la société sans qu’une dynastie masquée ne l’ai réalisé. Ce n'est pas du "complotisme". La réalité est plus triviale que ça. Il n’y a pas un véhicule de pouvoir ou d’argent qui n'a pas fait l’objet d’une lutte à mort entre les dynasties occultes en puissance. Quelle que soit l’époque et le lieu, je pense pouvoir dire aujourd’hui que c’est une règle universelle, ontologique. Idem pour les églises. Les histoires sont uniques. Chaque histoire est unique. Chaque lutte, chaque victoire, crée une petite alliance de circonstance. Vient un jour où il faut choisir, entre les objets de pouvoir conquis, et sa descendance génétique. Je n’ai jamais servi personne qui ai sacrifié sa réussite pour sa famille.

 

Les dynasties ne sont pas génétiques, elles sont historiques, diplomatiques, et parfois antagonistes avec les “apparences familiales”. Les gens sous-estiment trop cette réalité. La loyauté est clé. Pour un cerveau  prédateur, la loyauté est un concept difficile. Disons que pour nous autres, trouver une logique à leur loyauté peut sembler compliqué. Le plus incompréhensible, c’est probablement les strates les plus profondes du contrôle mental. La loyauté de la victime à son bourreau.

 

 

On parle de syndrome de stockholm, alors ?

 

Non non ! Le syndrome de Stockholm implique un mécanisme inconscient de survie psychique visant à adhérer à la réalité du bourreau pour garder un semblant de sens. Là je vous parle des gens qui ont vu leur bourreau éradiquer leur famille, violer et tuer leurs gosses, et qui finissent par devenir leurs âmes damnées. Ca, c’est dur à comprendre. Même à presque 100 ans.

 

 

Comment ?

 

Photo de Gáspár Ferenc

La réalité du sujet. C’est au final, je crois, l’objet de toutes les “cuisines”. La réalité est une construction strictement individuelle. Nous coexistons tous dans un substrat, le réel, que nous échouons tous à percevoir de manière objective. notre “réalité” est, de fait, déjà une cuisine. Entre nos perceptions neurologiques et notre “ réalité ”, il y a une quantité incroyable de prismes…Fondamentalement, le contrôle mental passe toujours par un contrôle de la réalité sous-jacente du sujet. Réduire la réalité de l’autre à des éléments que l’on peut manipuler.  Écarter le sujet de l’accès au réel, à l’altérité, pour l’enfermer dans une réalité qui est le contrôle, par elle même. 

 

C’est assez simple, en plus. Le sujet doit être saturé d’informations provenant du handler. Le “réel” ne doit plus avoir de place, de temps, de disponibilité dans le cerveau du sujet. Le sujet doit vivre dans un “bouillon” dont tous les ingrédients sont déjà contrôlés. Mais je suis au regret de devoir préciser que cette méthode a été entièrement mondialisée, généralisée, avec l’informatique. De mon point de vue de trop vieil homme, les adultes actuels sont à 99% préoccupés par des informations issues de narratifs, plus personne n’est en prise avec le réel, ou presque. Notre société n’est plus qu’un grand bouillon, de tous les points de vue.

 

 

C’est à dire ?

 

Phagocyter les capacités cognitives du sujet avec des réalités fictives afin qu’il ne soit plus en prise avec le réel c’est une chose. Seulement, de nombreux mécanismes psychiques viennent s’opposer à cette démarche. Ce qui est logique: techniquement, la survie et la qualité de vie du sujet sont lourdement oblitérées. Pour faciliter l’enfermement dans une ou des réalités imbriquées, il faut affaiblir les défenses. Affaiblir le mental. Affaiblir le physique. Un sujet malade, ayant mal, est beaucoup plus perméable. L’alimentation, l’eau, tout le champ de l’hygiène de vie est instrumentalisé au profit de la cuisine sociale, psychique.

 

Un très grand nombre de variables produisent le “sujet” tel qu’on le perçoit. Depuis des millénaires, l’impact des éléments extérieurs sur le sujet est étudié. Chaque progrès ayant été réalisé consiste toujours à séparer une méthode produisant du bon, d’une méthode produisant du mauvais. Quand on a compris que les rats intoxiqués au  fluor devenaient débiles, les études ont été classées. Mais 10 ans plus tard, j’ai vu apparaître du fluor dans l’eau de boisson et l’alimentation. Pareil pour les ondes. Les recherches ayant conduit aux fréquences mobiles actuelles étaient des recherches, réussies, de militarisation. D’ailleurs, comme toujours, il l’ont dit et montré, pour ne pas être en dette. En Australie, ils ont cuit des manifestants au canon à micro ondes. Crême. Tout le monde a avalé, sans rechigner. Là, on est sur des niveaux de contrôle mental absolument inégalés. Pour pouvoir faire ça, il faut beaucoup, beaucoup de facteurs concomitants. 

 

Des manifestants se font bombarder de micro ondes au point de subir des lésions tissulaires oedémiques, des pétéchies, des troubles nerveux, et derrière, il te racontent ça en live, sur le smartphone 5G, assis face à une antenne. Si je te dis: le type s’est fait jeter un cocktail molotov dessus, et une fois sorti de 6 mois de grands brûlés il a fait un live, durant lequel il s’est jeté un cocktail molotov dessus pour montrer aux gens, tu va me répondre qu’il est cintré. Je te dis “ les ondes sont une armes, ils les maîtrisent, les utilisent, et vous l’ont montré… “

 

Le cerveau disjoncte : “de quoi ? Hein ? Je pige pas“ ?

 

Zachery Hawkins

Dissociation. C’est simple à comprendre, tu comprends très bien la métaphore, mais pas les ondes. 

Comment en arriver à ça ? On dépasse la manipulation des foules. On dépasse le mind kontrol.


On dit souvent qu’on peut mentir longtemps à une personne, peu de temps à beaucoup de personnes, mais pas les deux. Nous n’en sommes plus là depuis l'après-guerre. Le Reich et l’URSS ont chacun à leur manière marqué la bascule de l’industrialisation de l’occulte, de la manipulation des masses comme des sujets.

 

Leur syncrétisme post 91, au sein d’une mafia mondialisée qui a pris le contrôle des institutions à cette occasion, a ouvert un nouveau champ de manipulation. La réalité. La manipulation des foules “traditionnelle” commence à chaque messe, à chaque meeting politique, à chaque événement sportif. La manipulation mentale commence avec les parents, l’école, la publicité..

Fondamentalement, notre cerveau est programmable, c’est ce qui fait sa puissance. L’apprentissage est une manipulation des capacités programmatiques de notre système neuronal. La société est une manipulation des foules permettant de cheminer ensemble. 

Jusqu’à l’après URSS, on était encore dans des “abus usuels”. Dans la “triste normalité historique” de gens dominés par leurs traumas, névroses, fantasmes, addictions et secrets. 

 

Du point de vue d’un sujet comme d’un groupe social, le contrôle mental visait à analyser les profils, et à jouer sur les leviers existants. Baisser les leviers de résistance, pousser les leviers de soumission. Classique. Plus le sujet voit sa position se dégrader sur son spectre de résistance, plus il va naturellement déclencher, de lui-même, des mécanismes de réaction automatique, de survie, de peur, de déréalisation projective anticipatrice. Mais ça marche aussi dans l’autre sens. Plus tu pousses le spectre de la manipulation, plus le sujet va devoir de lui même abaisser son spectre de résistance pour ne pas exploser psychiquement.

 

C’est important de regarder cet état de fait: la manipulation, la programmation, le déni, la dissonance, la dissociation, la névrose, ce sont tous des mécanismes naturels, des capacités structurelles. C’est leur apprentissage, leur maîtrise, qui a permis de les exploiter à des fins occultes. Mais c’est là, partout, c’est naturel. Le problème actuel est que l’industrialisation de l’occulte a intégré la linguistique, tous les occultismes, l’informatique, et surtout des quantités astronomiques de pognon. La science noire est le trou final de tous les trafics. Les gens n’imaginent pas.

 

Le niveau de manipulation d’un sujet ou d’un groupe social est toujours à considérer sur la base de ces deux spectres censés se réguler, mais dont la connaissance fine permet de provoquer des cercles vicieux. Une fois pensé, compris ainsi, la majeure partie des leviers sont devenus conscients, et, donc, plus difficilement manipulables. En revanche, quand les gens en viennent à ignorer l’entièreté de leurs besoins vitaux, physiques, et psychique, on atteint des niveaux absolument délirants de contrôle.
Ce n’est plus de la manipulation, du contrôle, ce à quoi on assiste en ce moment est nouveau.

 

En quoi ?

Le mind control, la manipulation des masses, utilisent les leviers naturels de sujets humains pour différentes finalités. Depuis l’école, l’église, certains emplois.. Le “drill”, l’exercice visant à entériner une mémoire réflexe d’ordre musculaire, est un magnifique exemple de contrôle mental extrême, qui a pourtant une grande majorité de finalités positives. Mais on parle toujours de sujets sous emprise, de sujet ayant une épisode, une phase, de dissociation.

 

De mon point de vue, la concomitance de l’ensemble des leviers découverts et industrialisés depuis les années 90 a conduit à l’industrialisation “soft” de ce qui relève plus désormais du mort vivant. Les gens sont dominés par des narratifs, sont agglomérés à des pulsions totalement artificielles et instrumentalisées. A l’échelle du sujet, à l’échelle des groupes sociaux, comme à l’échelle des états, le contrôle et la manipulation ont atteint un stade qui relève de l’éradication du sujet, simplement…

 

C’est quoi un sujet ? Nos concitoyens ne répondent, simplement, plus du tout à la définition ontologique du sujet. Libre arbitre 0, empathie 0, émotion 0, ça encore on en produisait déjà pas mal. C’est un profil relativement récurrent, dans toutes les populations humaines. Mais pas majoritaire, jamais. Le plus symptomatique n’est cependant pas là. C’est bien la disparition de l’instinct de survie qui doit nous alarmer.

 

Photo de Lukas Rodriguez

Les sujets sous contrôle mental ayant été totalement brisés et remplis par de l’automatisme ne sont en effet plus soumis à leur instinct de survie. Mais toute une population ? Non. Quelque chose cloche. Pour réduire un sujet à ce niveau de zombification il faut lui infliger beaucoup de choses, et le traitement de masse entraîne toujours de lourdes pertes de tous ordres. Nous ne sommes pas sur ces méthodes.


C’est plus profond. C’est linguistique. L’inversion perpétuelle de tout, la valorisation publique du discours d’inversion a fini par fracturer le rapport même au réel. Les gens ne pensent plus.

 

Corrompre les mots, c’est corrompre le sens du mot, et corrompre toutes les logiques utilisant ce mot, dans le cerveau du sujet. La répétition, le drill, a été appliqué à la linguistique, à la philosophie, à tout. Par le symbolisme. L’image. La publicité. Le cinéma. Ils ont placé leur graines à la source. Dans les mots, qui forment le carcan de tout et tous. Ca n’est plus les gens, ou les sociétés, qu’ils veulent contrôler.

 

Ce sont les réalités individuelles, en tant qu’illusion individuelle nous liant tous dans un “réel” consensuel, qu’ils ont braqué.

 

Pourquoi tout ramener à des spectres sans cesse ?

Nos élites ont divisé le cerveau des gens comme elles ont divisé la géographie d’Afrique. Depuis 3 siècles, on vous dit que le réel est construit en points, en lignes, en limites, en cases.. Mais ces protocoles permettant de faire abdiquer au sujet sa faculté de juger sont construits non sur des lignes à franchir, mais sur des curseurs à influencer. C’est gourmand.. La vie est gamme. Spectre. Nuance et interaction. C’est en ça que la société occidentale actuelle vit une première historique.

 

Ceux qui ont inventé le grand architecte, ou le grand horloger pour les profanes, ont justement créé un faux dieu dont la métaphysique, la cosmogonie même est la mort. Un architecte, un horloger, ça fait tenir debout, et ça fait agir par automatisme des structures qui, pour fonctionner correctement, doivent être nettoyées de toute vie.

 

 

Merci Quonrad. A bientôt peut-être...
 

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Commentaires
T
Belle lucidité, passionnant !
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