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22 avril 2024

Placements abusifs : quand la justice considère les enfants comme un instrument de rééducation des parents

Les interventions des services sociaux sont souvent hors sol : des enfants réellement en danger sont laissés dans leurs familles, pendant que des enfants dont les parents sont investis dans leur éducation sont embarqués et placés dans des foyers ou des familles d'accueil. Où on sait que les violences sont présentes, y compris les violences sexuelles. Voici un cas d'école.

 

Trois enfants âgés de 10 à 14 ans, qui évoluaient très bien, vivaient avec leur père dans une ferme en pleine nature, apprenaient l'autonomie, étaient instruits, ont été soudainement enlevés par les services sociaux en mai 2022 : deux sont dans un foyer, le plus jeune est dans une famille d'accueil.
Aujourd'hui, la situation est très difficile : pour le papa, qu'on appellera Cédric, comme pour les enfants, le choc a été énorme, la décision du juge aux affaires familiales reste incompréhensible.

 


Les services sociaux ou la menace du placement contre les parents récalcitrants

 

J’évoque cette affaire qui est aujourd’hui d’abord une affaire de placement, mais dont le contexte général semble très lié à ce dont on parle sur ce blog. Les parents sont tous deux issus de familles pour le moins compliquées, avec lesquelles tous les deux ont coupé les ponts ou pris leurs distances. 

 

A partir de 2016, le comportement de la mère est devenu plus violent avec les enfants, et elle était à cette époque, selon Cédric, dans un état de souffrance manifeste. Les services sociaux ont commencé à s’intéresser à la famille suite au signalement d’une nourrice

 


Puis Cédric a été expulsé du domicile commun, et l'entreprise que le couple avait en commun a été littéralement transférée par un jeu d'écritures à la mère, idem pour la maison, et Cédric a ainsi été mis à la rue en quelques mois. C’est à ce moment qu’est intervenue la rupture.

 

Les enfants sont restés avec leur mère (avec une garde alternée pour Cédric) et dès le départ, Cédric a signalé que les enfants allaient moins bien au retour de chez leur mère.


La situation s’est encore dégradée après que la mère ait repris contact avec son père, et se soit remise en ménage avec un individu qui n'inspire pas confiance à Cédric. En 2018, le dernier est revenu perturbé, apathique, le regard perdu, et avait un comportement sexuel qu’il n’avait pas avant. Cédric a constaté qu’il explosait fréquemment en crises de larmes, seul, sans raison apparente.

 

En 2019, les services sociaux sont à nouveau alertés pour des faits qui relèvent de la maltraitance et le juge aux affaires familiales a confié les enfants à Cédric.

 

En 2021, les juges (juge aux affaires familiales et juge des enfants) ont changé et l'approche de la justice également. Entre temps -c’était l’époque "covid", Cédric avait aussi entrepris de faire l’instruction à la maison pour les trois enfants, ce que la mère a refusé car les services sociaux, a-t-elle dit, lui ont mis la pression dans ce sens.

 

D'ailleurs, 16 familles du département sont poursuivies, et un couple a même été jugé en décembre 2023, pour avoir fait l'instruction à la maison sans avoir demandé l'autorisation préalable (un délit passible de 6 mois de prison et 7500 € d'amende créé par la "loi séparatisme" de la micronie !). Et s'ils l'ont fait, c'est parce que l rectorat considère que les enfants ne peuvent avoir l'école à la maison que s'ils ne peuvent pas aller à l'école normale pour des raisons de santé. On sent bien que ce mode d'enseignement est dans la ligne de mire de la micronie, et cela depuis plusieurs années d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, Cédric avait tout fait dans les règles.


A partir de ce moment, tout s’est inversé : des pièces du dossier ont disparu, Cédric s’est retrouvé dans la ligne de mire, les enfants ont été placés en mai 2022 dans un foyer pour les deux grands et dans une famille d’accueil pour le dernier, au prétexte d’ "aliénation parentale" et d’une alimentation qui ne convenait pas à l’administration. 


Les gendarmes sont venus et ont dû traquer les enfants de 8, 10 et 12 ans dans la forêt avec deux maîtres chiens, en leur courant après pendant des heures pendant que Cédric était menotté, sous bonne garde et promené dans le village toute la journée, pour finir avec une garde à vue prolongée prolongée la nuit. Voilà comment la "justice" intervient dans les affaires familiales.

 

En sortant de là, Cédric a constaté que son domicile n'avait pas été fermé, que les animaux étaient en liberté, et il a reçu un courrier indiquant la fin de ses droits à des allocations et la venue prochaine d'un contrôle vétérinaire.

 

Des enfants placés depuis 2022 et une situation bloquée

 

Les services sociaux ne se montrent pas coopératifs et ont rendu les visites particulièrement difficiles pour le père comme pour les enfants. Il est vrai que Cédric, qui ne supporte pas les visites médiatisées, ne peut donc plus voir ses enfants.

Au lieu de passer cette petite heure tous les 15 jours avec ses enfants, il devait subir les commentaires des équipes du point rencontre. Les services sociaux, qui ne tiennent pas compte du caractère délirant de la situation, considèrent qu’il ne coopère pas alors qu'un expert psy a recommandé que ces visites ne soient pas médiatisées.


Cédric s'est donc lancé dans une procédure au tribunal de Foix pour récupérer ses enfants. La justice ne lui reproche toujours rien officiellement, mais on observe des choses bizarres dans ce dossier : des pages qui disparaissent, un rendu de jugement qui n'arrive pas, une juge qui agit sur son "intuition" pour placer les enfants en l'absence de tout élément démontrant la nécessité de le faire, des rapports à charge des services sociaux, des courriers de Cédric à ses enfants qui n’arrivent jamais à destination... On a l'habitude de ces manœuvres.

 

Par ailleurs, la mère de Cédric, dont il se tient éloigné depuis des années, prétend récupérer la garde de son dernier enfant, et a déjà obtenu des droits de visite et d’hébergement en août 2023 malgré les avertissements faits par Cédric au tribunal, et les enfants y sont donc allés en séjour cet été-là. Comment ce père peut-il mettre en œuvre son autorité parentale et protéger ses enfants si l’administration décide d’exposer ses enfants à des gens dont Cédric veut les préserver ?

 

En attendant, trois enfants sont pris en otage et séparés par la justice, occupée à tenter de recoller des liens mère-enfant dont les enfants ne veulent pas, et à maintenir l’éloignement d’avec leur père, auprès duquel ils veulent vivre. Et la justice ne veut pas entendre les enfants, dont l’aîné a pourtant 14 ans et peut très bien exprimer son point de vue et son besoin.


Les personnes des services sociaux croient certainement bien faire, mais pourquoi ces trois enfants seraient-ils mieux dan s un foyer ou une famille d'accueil que chez leur père en pleine nature, avec une instruction adaptée au fait qu'ils sont tous à haut potentiel ?

 

Ils disent qu’ils ne supportent pas cette situation et quand Cédric essaie d’intervenir, les éducateurs ne veulent rien entendre et l’attaquent devant ses enfants.

 

La situation s’est envenimée et les visites sont devenues trop compliquées car l’objectif des services sociaux est de faire plier Cédric pour qu’il loue leurs bienfaits et ceux des juges aux affaires familiales. Et de leur côté, tout va bien, les enfants « évoluent » positivement dans leurs foyers. La maman, qui fait ce qu’on lui demande et accepte que sa vie soit dirigée par l’administration, est récompensée avec des droits d’hébergement occasionnels. 

 

Quant à Cédric, qui a déjà subi la violence et la manipulation, il n’a pas d’autre choix pour le moment que de se soustraire à ce qu’il appelle "l’arbitraire de l’ASE", à ces sables mouvants administratifs dans lesquels il s’enfonçait un peu plus à chaque visite. Or, les parents qui ne font pas allégeance se retrouvent attaqués par l’institution.

 

Est-ce qu’un matin, un de ces juges comprendra que la situation est délirante ? Que le besoin des enfants est d’être auprès de leurs parents quand ils sont de bons éducateurs ? Ils montrent un mal-être mais comme ils réussissent bien à l’école, l’institution considère que tout va bien. Un jugement qui prolonge l’AEMO en 2021 note que Cédric "s’est exclu de la vie de ses enfants" mais comment en est-on arrivé là ? Qui est venu perturber la vie de cette famille ?

 

Beaucoup de parents cèdent devant les injonctions des services sociaux et de la justice pour revoir leurs enfants. Ils supportent les discours lénifiants et les attaques mesquines, les conditions de visite qui ne facilitent pas les relations parent-enfant, et de devoir rendre des comptes en permanence, sur tout, à des dogmatiques le plus souvent incompétents car mal formés. D’ailleurs en lisant les jugements on voit bien que c'est le comportement des parents qui est passé au crible et que les enfants resteront placés tant qu’ils n’obéiront pas. Et comme leur mère cède, même si les enfants ne veulent pas y aller, c’est là que la justice leur permettra d’aller.


D’autres parents ne peuvent plus supporter cela et c’est le cas de Cédric. 

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