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22 mai 2013

Magouilles dans les morgues et omerta

article_20120716-MANIFESTATION-DE-AQue se passe-t-il avec nos morts ? La question se pose, sérieusement, en France, en 2013. Les légistes traitent trop souvent les morts comme le feraient des bouchers (et encore), mais pourquoi ? Impossible d’obtenir une enquête sérieuse sur ce qu’il advient des corps dans les morgues où des problèmes ont été repérés. Quant aux enquêtes concernant ces patients décédés mystérieusement une fois arrivés à l’hôpital, et que leurs proches peuvent retrouver avec des entailles sur tout le thorax, ne rêvons pas : elles n’existent pas.

 

On avait parlé il y a quelque temps de l’affaire Eliane Kabile, cette femme venue en 2001 à l’hôpital de Gonesse pour un problème à la cheville, et qui y est décédée quelques jours plus tard. Pour sa famille, impossible de mettre la main sur son corps :  ce sont des morceaux corps d’enfants qui se trouvaient dans le cercueil lors de l’autopsie. Bien d’autres mésaventures ont attendu la sœur d’Eliane Kabyle, qui a eu le malheur de chercher à comprendre ce qu’il était advenu de sœur avant et après son décès.

Il semble en effet que dans certaines morgues, on réserve un étrange traitement aux cadavres.
En juin 2010, dans le quotidien La Dépêche, on pouvait lire un article évoquant le cas d’un homme qui s’est suicidé, mais pour lequel le Procureur a réclamé une autopsie, qui devait être effectuée à la morgue de l'hôpital Rangueil à Toulouse. Quand sa compagne veut voir le corps de son conjoint, pas moyen : on lui dit qu’on a « perdu le corps. On ne le retrouve plus », avant d’annoncer qu’il a été enterré le vendredi à la place de quelqu’un d’autre. Il a quand-même fallu 6 jours avant de découvrir cette « erreur » de lecture d’un numéro de corps.

Apparemment, on a refait les fonds de tiroirs suite à cette affaire, et on a retrouvé le corps d’un militant basque recherché par la police alors qu’il était depuis près d’un an à la morgue[1]. D’après ses proches, le cadavre était « abîmé », mais pour quelle raison, cela reste un mystère. Un autre cadavre séjournait dans cette même morgue depuis sept ans et demi. Cela pose question : pourquoi préfère-t-on payer pour conserver ces corps au lieu de les enterrer sous X dans l’espace des indigents, ce qui revient à beaucoup moins cher ? De fait, 17 corps dont ceux de deux bébés tués par infanticide étaient alors « en attente à l’institut médico légal à Rangueil », écrit le journaliste. Enfin, on a aussi retrouvé dans les sous sols de l’hôpital le corps momifié d’un hommed’une soixantaine d’années, probablement un SDF qui s’abritait là disait-on.

image_74295224Si des gens cherchent un de leurs proches, ils peuvent quand-même d’appeler le procureur de la République à Toulouse pour êtres certains que la personne ne traîne pas dans les tiroirs de cette morgue.

A Lens, une femme qui a attrapé d’étranges maladies sexuellement transmissibles a fini par apprendre que son conjoint, brancardier, violait des cadavres de la morgue sans utiliser de préservatif. Bizarrement, le procès concernant les affaires de deux personnes dont les corps ont été anormalement traités à Lens a été annulé en juillet 2012. Hervé Louvrier, proche de l’une de ces personnes, a expliqué avoir reçu de nombreux appels de proches de personnes dont les corps ont été mutilés, non recousus et parfois perdus. Si l’l'institut médico-légal de Lens a été fermé fin 2008, les questions de ces familles restent sans réponse.

On interdit à des familles de voir les corps en leur présentant un cercueil déjà scellé, par exemple. Ainsi, Hervé Louvrier expliquait que suite à l’autopsie de son épouse, les pompes funèbres ont refusé de lui laisser voir le corps : « Ils ont dit que ma femme n'avait pas été recousue, que sa tête était posée entre ses jambes. Ses organes en vrac mis dans un sac-poubelle jeté dans le cercueil ». En outre, d’après certains témoignages, des organes sont parfois prélevés sur les corps, des personnes SDF sont conservées, des membres de cadavres sont éparpillés dans d’autres cercueils, cela « afin de récupérer des cercueils pour les revendre ! », insiste le journal L’Union. Pourtant, aucun de ces faits n’a été suivi de poursuites…

Marie-Christine Daugimont, la sœur d’Eliane Kabyle qui a monté une association de défense des citoyens face au traitement des corps de leurs proches, expliquait à l’Union au sujet de l’affaire de la morgue de Lens que « Nous avons mené notre propre enquête, rencontré des agents d'amphithéâtre qui ont même assuré que toutes les têtes étaient décapitées, que certains organes étaient systématiquement prélevés et qu'il y avait un risque que des corps aient pu être intervertis. ça concernerait 90 % des corps passés par la morgue de Lens, soit 600 à 700 corps. Elle a finalement fermé suite à une visite inopinée des services de l'Etat en 2008. Les deux médecins légistes et les agents d'amphithéâtre ont été traduits en justice. Malheureusement, le 7 juin dernier, le tribunal de grande instance de Béthune a refusé de les juger décidant qu'il y avait prescription ». Même si au moins deux médecins légistes étaient coupables, les faits étaient prescrits

6a00d83452261669e200e54f4d402e8834-640wiRécemment, ce sont les cadavres de deux femmes âgées qui ont été échangés à la morgue. L’un devait être mis en terre mais il a été incinéré. Les corps ont été confondus à la morgue de l’hôpital Bichat à Paris, mais encore une fois les responsables de ladite morgue ne parlent que d’une « erreur ». Une « thèse réfutée par les trois personnes présentes lors du transfert de corps : l'employé de la morgue, le représentant des pompes funèbres et l'officier assermenté. En effet, tous auraient identifié le bon nom sur le bracelet », ajoutait la dépêche sur cette histoire.

Dans un autre style, on a ce thanatopracteur mis en examen pour avoir exercé sans licence depuis plusieurs mois, mais surtout pour avoir stocké 700 lites de sang dans son garage. En l’espace de deux ans, 1.400 corps sont passés entre ses mains, ce qui représente environ 7 000 litres de sang et des dizaines de litres d'autres substances organiques… Le quotidien local Midi Libre s’interroge : « Mais qu’aurait-il donc fait des milliers d’autres litres restants ? Sachant que la profession a l’obligation de faire incinérer le sang comme les substances organiques selon un protocole très précis. Pourtant, l’homme n’aurait aucun contrat avec aucune société compétente, ni document pouvant attester qu’il a fait détruire ces déchets auprès d’une société d’incinération ou un crématorium ».

 

Quand la broyeuse passe

Toutes ces affaires pourraient, à la rigueur, sembler anodines. Mais, quand on entend la succession d’événements qui ont permis d’étouffer ces affaires, notamment l’affaire Eliane Kabile, on reste perplexe.

Depuis 12 ans, Marie-Christine Daugimont cherche à comprendre : qu’est-il arrivé à sœur. Et à son neveu, dont le corps a subi le même sort. En 12 ans, aucune procédure n’a abouti alors que les incohérences dans le dossier, ne serait-ce que le dossier médical, sont flagrantes.

Par exemple : pourquoi a-t-on fait une dizaine de prises de sang par jour durant les 9 jours d’hospitalisation d’Eliane Kabile, alors qu’elle est venue à l’hôpital de Gonesse pour un problème à la cheville[2] ? Et pourquoi cette ponction de moelle au sternum, sans anesthésie ? Sans parler des autres examens, tout aussi incongrus.

Pourquoi serait-elle allée dans cet hôpital pour un « problème de sang », devenu une leucémie, alors que l’établissement ne prenait pas en charge cette pathologie ?

Pourquoi, lorsque sa famille vient la voir à l’hôpital, Eliane Kabile est-elle intubée, ayant l’air de respirer alors que l’encéphalogramme était totalement plat ? Et pourquoi avait-elle une énorme cicatrice sur tout le thorax ? Aucune opération n’était prévue à cet endroit.

Pourquoi deux infirmières ont-elles "débouché" (éviscéré) Eliane Kabile alors que sa sœur se trouvait encore dans le couloir, à quelques mètres de la chambre d’Eliane, dans laquelle l’opération s’est déroulée ?

Tierry_KPourquoi le service de médecins interne contredit-il les rapports d’autopsie (qui, certes, n’étaient pas réalisées sur les bons corps) ?

Pourquoi la première autopsie mentionne-t-elle une personne de couleur blanche, alors qu’Eliane Kabile était Noire ? Pourquoi ni le poids ni la taille ne correspondent-ils ?

Pourquoi, lors de cette deuxième autopsie à laquelle elle a assisté, Marie-Christine Daugimont a-t-elle vu « une cage thoracique d’enfant de 4 ou 5 ans », mais aussi de deux petits foies « frais », pas du tout dans l’état dans lequel ils auraient du être deux ans après le décès, pourquoi cette matière étrange dans le fond du cercueil ? Pourquoi cette « impression qu’on avait brûlé ces corps à l’acide » ? Pourquoi ce crâne mou avec les yeux brûlés et une fausse mâchoire emboitée ?

Pourquoi à chacune des quatre autopsies, ce sont des corps différents qu’on trouvait dans le cercueil d’Eliane Kabile ?

Pourquoi deux cercueils au nom d’Eliane Kabile ont-ils circulé le jour de l’une des autopsies, l’un pour un aller et retour de l’Hôpital de Gonesse à l’Institut Médico légal (ILM) de Garches, l’autre pour un aller et retour également, mais de Villetaneuse jusqu’à l’ILM de Garches ? Deux corps au nom d’Eliane Kabile sont sortis ce jour-là du cimetière.

Et que venait faire « Me Collard » dans cette histoire, lui qui n’est jamais venu plaider (mais a réclamé des honoraires comme si cela avait été le cas) ?

Pourquoi la date de décès officielle est-elle le 13 février 2001, alors que le médecin traitant d’Eliane Kabile a reçu le 9 février un courrier déclarant le décès de sa patiente ?

Six avocats en 12 ans, des économies englouties en frais judiciaires, des problèmes administratifs incompréhensibles, une famille détruite, un fils qui a subi deux mois d’internement psychiatrique avec un traitement médical aberrant pour un jeune homme normal de 28 ans, sorti quelques instants se promener [3], et plus aucune procédure possible à moins de trouver des « éléments nouveaux ». Attention : « éléments nouveaux » pour la justice signifie « des éléments autres que ceux que nous avons refusé d’examiner la fois précédente ».  Car, les juges, en France, ont le « pouvoir d’appréciation », c’est-à-dire qu’ils peuvent ne pas tenir compte de certaines pièces qui les dérangent, et mettre en exergue celles qui les arrangent, cela bien sûr sans avoir à le justifier... Avec ça, bonne chance pour lutter contre la broyeuse, pardon : la justice.

Et en 12 ans, Marie-Christine Gudérat n’a pas eu le moindre début de réponse à toutes ces questions, et à bien d’autres.

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 « Cela touche surtout les pauvres qui n’ont pas les moyens de se défendre», explique Marie-Christine Daugimont. C’est peut-être pour cela que tout le monde s’en moque ?

Il est intriguant de constater que finalement, en France, en 2013, on met qui ont veut dans un cercueil, sous n’importe quel nom. Avec n’importe quels « morceaux » de corps, y compris des enfants, jetés dans le tas. Et de voir des gens qui arrivent en parfaite santé à l’hôpital, puis se dégradent, et meurent découpés en morceaux sans qu’on ne retrouve trace du corps.

Que d’autres restent à la morgue plusieurs années, sans que cela ne pose problème…

 



[1] Bizarrement, personne n’a fait le rapprochement avec les nombreux avis de recherche placardés dans la région, et personne n’a cherché à l’identifier, par exemple en prenant ses empreintes digitales. Son corps a été retrouvé 11 jours après sa disparition, dans le centre de Toulouse, et emmené à Rangueil. En outre, cette morgue avait répondu négativement à la demande du procureur pour savoir si le corps de ce militant se trouvait dans l’une d’elles. A-t-il été conservé ainsi parce qu’il se promenait avec une grosse somme d’argent sur lui ? Ou parce que, comme le pensent ses amis, il a été liquidé par la police espagnole ? L’enquête sur la mort de ce militant a été classée sans suite il y a un mois.

[2] Mais étrangement son médecin traitant lui a demandé de séjourner à l’hôpital où il lui avait réservé une chambre, cela disait il pour un problème sanguin. Sauf qu’à peine un mois plus tôt, Eliane Kabile avait subi des examens et on n’avait rien trouvé d’anormal. Etait-ce l’instinct ? Eliane Kabile ne voulait pas y aller.

[3] Un cocktail détonnant administré sans aucune raison (ni aucun antécédent psychiatrique, d’ailleurs) et à une dose de cheval, il y a quatre ans de cela et pendant deux mois, à ce jeune homme : 40 gouttes de Théralène (somnifère), 40 de Rivotril (contre l’épilepsie), 1 comprimé d’Akineton (contre les symptômes et la maladie de Parkinson), 350 gouttes d’Haldol (antipsychotique, utilisé par exemple contre la schizophrénie, qui « à faible dose », nous dit Wikipedia, « est efficace pour contrôler les sautes d’humeur et les hallucinations ». Mais 350 gouttes, ce n’est plus des « faibles doses ») par jour, 150 grammes de Tercian (contre la psychose), du Risperdal (contre la schizophrénie). Depuis, il est complètement déphasé, ne communique plus, le fait plus rien, reste dans le noir et a peur d’être agressé. Et il ne serait probablement pas sorti si sa famille n’avait pas fait intervenir un avocat. Là, l’hôpital l’a laissé dans la nature, en ville et incapable de se repérer.

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F
40 de Rivotril (contre l’épilepsie),<br /> <br /> <br /> <br /> nox vieux meurent avec le RIVOTRIL DANS LES EPADS LES DIRECTEURS <br /> <br /> <br /> <br /> DES MAISONS DE RETRAITES COMMANDENT PAR LES INFIRMIERES ET DOCTEURS DE CES MAISONS DE RETRAITES DES QUANTITES<br /> <br /> <br /> <br /> DE RIVOTRIL PAR L ORDRE DES MEDECINS<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LES PHARMACIES RESERVENT DES QUANTITES POUR LE SECTEUR DES<br /> <br /> <br /> <br /> AINES VOILA POURQUOI AGENDA PRENDS LA TOUTE SA FORME<br /> <br /> <br /> <br /> NOUS Y SOMMES LE 7 DECEMBRE 2020<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LE NOUVELLE ORDRE MONDIALE <br /> <br /> <br /> <br /> ON ARRIVE TOUJOURS A FAIRE LA RELATION<br /> <br /> <br /> <br /> CEUX ET CELLES QUI TRAVAILLE DANS LES MAISONS DE RETRAITES<br /> <br /> <br /> <br /> SONT DES ASSASSINS<br /> <br /> <br /> <br /> MEME LEUR DIRECTEURS ET DIRECTRICES
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A
J'ai lu tous les articles de votre blog, à part faire de la publicité pour votre blog, je suis vraiment mais je ne peux rien faire de plus... C'est vraiment injuste ce qui vous arrive. Tant que cette caste de juif sioniste sataniste seront au pouvoir malheureusement il n'y a pas grand chose à faire... : Mafieux ALEC ou ALEX . Voila UN TEMOIGNAGE qui connaissent LES CHIENS CRIMINELS de TON GENRE , FILS DE PUTE !!! M.Abdenbi AZIZI / Site web : www.abdenbi.net + www.facebook.com/abdenbi.azizi / Video
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A
Bonsoir monsieur Abdenbi tu confirmes ce que je pense de toi tu es un être mal élevé, ordurier tu déverses un flot d'insultes et d'injures parce qu’on connait la vérité que tu refuses d'admettre. Le fait d'écrire partout sur le web et en majuscule ne fera pas de tes balivernes des vérités.<br /> <br /> Cordialement
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A
Est ce bien vos morts qui sont dans les cercueils de vos familles en france ?<br /> <br /> <br /> <br /> Francais et Francaises ce qui se passe en France est ignoble et inhumaine concernant nos morts !<br /> <br /> <br /> <br /> En France, le trafic d'organes touche plus d'hôpitaux et lieux d'incinérations qu'on ne croit. C'est dans l'inconscient collectif. La société crée volontairement des exclusions. Ces exclus qui représentent les classes les plus pauvres sont manipulés afin que leurs corps perde toute valeur. Ainsi, le trafic peut continuer. Mais les moyens financiers ne protègent pas du trafic d'organes. Personne ne vérifie si les corps sont ce qu'ils sont avant incinération. Je trouve ça scandaleux. Il n'y a pas de service indépendant. Depuis quand devrions-nous faire confiance à des personnes qui se cachent derrière leur blouse de travail ? Ouvrez les Yeux ! Ne dormez pas ! Lisez et vous comprendrez que c'est la verite ! <br /> <br /> <br /> <br /> Dans les cercueils ils peuvent tout dissimuler tout cacher tout mettre des corps d enfants et des corps d adultes coupés en morceaux vous n'y verrez que du vent ! Ils peuvent tout dissimuler tout cacher tout mettre en plus vous etes vous posez la question ? Est ce bien les votres qui se trouvent dans les cercueils de vos familles ?<br /> <br /> <br /> <br /> Quand est ce que l'Assemblée nationale va mettre en place des lois qui protègent nos morts !
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P
MORGUE DE LENS <br /> <br /> <br /> <br /> «Des quartiers de viande dans des cercueils en France»<br /> <br /> <br /> <br /> Près du ministère de la justice à Paris, deux manifestants ont brandi des photos de dépouilles maltraitées pour protester contre les dysfonctionnements de certaines morgues françaises.<br /> <br /> <br /> <br /> Fermé en 2008, l'institut médicolégal de Lens est accusé d'avoir traité les dépouilles «comme des animaux». (photo: AFP)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> par e-mail<br /> <br /> «On nous a rendu des carcasses sanguinolentes, des quartiers de viande dans des cercueils!», criait lundi dans un mégaphone, près du ministère de la Justice, Hervé Louvrié, à la pointe du combat contre les dysfonctionnements dans l'ancienne morgue de Lens (Pas-de-Calais). M. Louvrié et Marie-Christiane Daugimond, présidente de «l'association des victimes des autopsies médico-légales irrespectueuses de la dignité humaine», en guerre elle contre l'institut médico-légal de Garches (Hauts-de-Seine), étaient venus crier leur colère et demander le soutien de la ministre de la Justice, Christiane Taubira.<br /> <br /> <br /> <br /> Les manifestants n'étaient que deux, mais faisaient beaucoup de bruit, et leurs grandes photos en couleur suffisaient à soulever le cœur et l'indignation des passants. Ils disaient représenter dix-huit familles engagées dans une procédure judiciaire contre deux médecins légistes de l'ancien institut médicolégal de Lens, qu'ils accusent d'avoir traité les dépouilles de leurs proches comme des animaux et de leur avoir rendu des corps «non restaurés». «Il y a aussi eu des corps échangés, ou plutôt des morceaux de corps», a affirmé M. Louvrié.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 7 juin dernier, le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) a coupé court à leur action, estimant qu'il y avait prescription. Ils ont fait appel. «Il ne peut pas y avoir prescription pour des centaines de cadavres!» s'est indigné M. Louvrié, qui dit vouloir rendre à son épouse, qui s'est suicidée en 2008, «la dignité qu'on lui a volée sur un étal de boucher». L'institut médicolégal de Lens, mis en cause pour des pratiques douteuses de restauration des corps, avait été fermé à la fin décembre 2008, après une enquête administrative liée aux actions en justice engagées par M. Louvrié.<br /> <br /> <br /> <br /> (L'essentiel Online/AFP)<br /> <br /> L'essentiel Online - actualités - Luxembourg<br /> <br /> www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/‎<br /> <br /> L'essentiel Online - vous allez en parler<br /> <br /> www.lessentiel.lu/‎
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