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18 mai 2014

BREVE: pédophilie et corruption chez les VIP ukrainiens

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La classe politique ukrainienne, outre le fait qu’elle regorge de nazis et qu’elle est extrêmement corrompue, est aussi impliquée dans des affaires de pédocriminalité. Des députés proches de Iulia Timoshenko ont été impliqués, et puis l’Ukraine, c’était aussi le terrain de jeux favori des pédophiles de chez Azov Film, un réseau démantelé récemment. Du moins, en partie...

 

En 2009, un article de RT news mentionnait des accusations portées contre trois députés ukrainiens quant à leur implication dans un réseau pédophile.

A l’origine de ces accusations, une mère de famille qui explique que ses deux enfants ont été violés par leur père et d’autres adultes lorsqu’ils étaient dans une sorte de camp de vacances appelé Artek sur le bord de la mer Noire.

De plus, les enfants ont raconté qu’ils étaient obligés de réaliser des scènes sexuelles devant des caméras, et cela de manière régulière.

Les faits s’étalent sur une longue période.

L’affaire est remontée jusqu’au Parlement, et une enquête de police a été lancée.

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Artek est un camp d’été pour les jeunes, qui remonte à l’époque soviétique. Il y a même dans l'enceinte un studio de production de films.

En 2009, il a été promis que l’affaire ne serait pas étouffée, malgré la présence de VIP de la politique parmi les coupables. Pourtant, elle a été close fin 2011 par manque de preuves. Mais, si on ne cherche pas, on ne risque pas de trouver. Le principal suspect, Dmitry Polyukhovich, éditeur en chef d'Azov Films, avait même été libéré en mai 2010 bien qu'on ait retrouvé des dizaines de milliers de contenus pédopornos dans ses ordinateurs.

Parmi les noms cités, il y avait un membre de la garde rapprochée de Iulia Timoshenko, alors premier ministre, l’ex ministre de l’économie Sergei Terekhin ou encore Ruslan Bogdan. A ce moment, un procureur a déclaré que certains de ceux qui avaient pris les photos des enfants avaient été identifiés.

Alors forcément, on a dit que c’était une cabale traditionnelle de campagne électorale (les électeurs devaient voter quelques mois plus tard). Et la direction du Artek International Children’s Center (elle aussi mise en cause, pourtant) a dit que tout était faux.

Cette année-là, un autre scandale a failli éclater : un fonctionnaire de la ville de Kyiv a été accusé d’avoir une relation avec une mineure de moins de 16 ans (la majorité sexuelle), mais finalement le fonctionnaire a nié, et la gamine est revenue sur ses accusations.

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En janvier 2014, on apprenait que le fondateur ukrainien d’un serveur qui hébergeait plusieurs sites de pédopornographie[1] ramassait 30 ans de prison, dans le cadre d’un vaste coup de filet mené par les polices US, anglaise et australienne. Son site diffusait des images hard core, jusqu’à ce que le réseau soit sous le coup d’une enquête (operation Spade) qui a entraîné des centaines d’arrestations[2] dans 47 pays différents, la condamnation de 560 citoyens US et la mise à l’abri de 386 mineurs. Une partie des images provenaient d’Ukraine, connu comme un gros pays producteur de pédoporno[3].

Le type en question, Maksym Shynkarenko, 35 ans, était de la région de Kharkov en Ukraine. Son site était actif de 2005 à 2008, et diffusait des milliers d’images pédopornographiques à ses abonnés, qui versaient 79,99$ pour 20 jours de connexion au site.

Shynkarenko a été arrêté en Thaïlande en janvier 2009  et a été extradé aux USA, où son procès a démarré en 2012.

En Ukraine, quand il a été question, suite au combat d’associations, d’augmenter à sept ans de prison les peines pour les viols d’enfants, les élus du peuple n’ont pas suivi.

Parmi les candidats à la présidence ukrainienne de cette année, il y a un certain Oleg Lyashko, qui fut accusé en 2012 d’avoir cherché à faire passer deux enfants de 12 et 14 ans en Turquie pour des "vacances". les deux enfants venaient d’un orphelinat en Crimée, et heureusement les douanes n’ont pas laissé passer le trio. Ledit Lyashko, qui est également un proche de Iulia Tymoshenko, aurait aussi des intérêts dans des orphelinats et internats. Populiste et pro européen[4], Lyashko a les dents qui raient le parquet, et il a échappé aux poursuites grâce à son immunité.

Quant à Timoshenko, elle a ouvert en 1988 avec son mari Oleksandr une affaire de distribution de films, grâce à l’argent du beau-père. La boite s’est développée sous le nom de « Terminal » et était basée à Dinpropetrovsk. A la même époque (1989-1991) Iulia dirigeait aussi le Dnipropetrovsk Youth Center, également appelé "Terminal". Elle y a exercé la fonction de directrice commerciale avant de passer chez Ukrainian Gasoline. 

L’élection ukrainienne de 2009[5] a été secouée par ces accusations, puisque chacun des deux camps accusait l’autre d’abriter des pédophiles. Trois députés du parti de Timoshenko ont été accusés par la presse d’être sous le coup d’investigations pour viols d’enfants. Mais, il semble que l’équipe de Timoshenko était pleine de véreux en tous genres.

 

La pieuvre Azov Films

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C’est un autre ukrainien, un dénommé Igor Rusanov qui a réalisé sous le pseudo Zverozub certaines des vidéos "naturistes" ou pédopornos produites par Azov Films, une boîte qui est à l’origine du coup de filet évoqué plus haut, mené par les polices US, australienne et anglaise. Enfin, il s’agit d’un coup de filet très relatif, car une très grande partie des pédophiles coupables de s’être procuré ces films n’ont pas été poursuivis. Par exemple, aucun des pédos anglais n’a été inquiété.

Or, Rusanov, prof de tourisme à l'université et leader du mouvement scout local, collaborait depuis 2002 avec le Christian center for science and apologetics, qui organise des camps de vacances pour les enfants à travers le monde, et est l’une des nombreuses vitrines de la CIA. Certaines de ses victimes étaient d'ailleurs sélectionnées au cours de camps de vacances. Mais avant de devenir prof et réalisateur de "films naturistes", il a travaillé pour les renseignements russes. C'est seulement en revenant en ukraine qu'il s'est mis à y développer le "tourisme".

Les enfants utilisés dans les productions d’Azov films étaient en grande majorité russes et ukrainiens, et provenaient de familles pauvres ou d’orphelinats. Le  réseau a opéré en toute impunité durant l’ère Timoshenko.

En 2011, Rusanov a été arrêté pour avoir produit ces films et organisé des tours pour VIP en Ukraine. Plusieurs de ses victimes ont déclaré lors du procès qu'il les avait violés.

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Derrière Azov films, boite basée à Toronto[6] Canada, on retrouve Sandra Waslow, une américaine qui est vice présidente de 4p5p Inc., la boite canadienne propriétaire d’Azov Films, mais aussi FKA Baikalfilms.com et boyjoy.com.

C’est son fils Steve qui est le co propriétaire d’Azov Films, et il aimait bien travailler avec Rusanov quand il se baladait en Crimée, notamment. Apparemment, plusieurs des garçons filmés par  Rusanov ont déclaré qu’il les avait violés.

D’après certains, Azov Films serait lié à la mafia russe israélienne. Des films produits par cette boite ont été tournée en Ukraine, surtout en Crimée, mais aussi en Australie, en France, au Portugal, aux UA, en Moldavie, en Pologne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Allemagne, au Paraguay. De fait, les réseau était international. Le journal Allemand Der Spiegel a par exemple évoqué un certain Markus, un allemand qui se rendait en Roumanie pour filmer des gamins, avant de diffuser ses films via Azov.

L’une des jeunes stars "naturistes" d’Azov, un certain Vladik Shibanov, décédé brusquement à l’âge de 19 ans, aimait bien faire des signes sataniques sur les photos. Il est mort dans un accident de voiture qui semble avoir été préparé, le 20 octobre 2009, et venait lui aussi de Crimée. Il avait été abusé par Rusanov et est apparu dans deux courts pornos alors qu'il avait tout juste 18 ans. Il suffit de lire les commentaires sous les vidéos de ce jeune pour voir la ferveur qui anime encore certains pédos à son sujet.

Zverozub/Rusanov l'a vite remplacé par un autre jeune, dénommé Sasha alias Buratino (Pinocchio), à qui il a fait tourner des films plus hard, revendus un peu partout notamment aux USA, et notamment à des personnes au statut élevé.
Et même si Azov est dans les choux, les images et vidéos d'Azov continuent à circuler, notamment sur un site allemand appelé Krivon International Image, tenu par un ami de Zverozub/Rusanov.
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L'affaire est à suivre. Il serait étonnant que les choses en restent là, et qu'on n'apprenne pas bientôt que d'autres VIP étaient mouillés. On peut surtout se demander si Azov Films n'était pas d'abord un moyen de corruption, dans un but géopolitique. Cela expliquerait pourquoi les autorités US, Canadiennes et Australiennes ont autant communiqué sur la fin de ce réseau. Ce dont on peut douter, vu le nombre de protagonistes restés en liberté.

[1] Tels que "Hottest Childporn Garden", "children porno", "Illegal CCP”, “dirty nymphets”…

[2] Parmi eux, un dénommé Sebastian Edathy, parlementaire social démocrate allemand qui a du démissionner au moment où on le voyait comme une étoile montante du parti, le coach de base ball US David Scott Engle (chez qui on a retrouvé ses propres productions pédopornos), un prof qui filmait les viols de ses élèves et 64 autres australiens dont des curés, un flic, un infirmier, ou encore un officier de probation anglais (il avait dépensé près de 1.600$ pour 75 films). Il y a aussi un certain Jesse Ryan Loskarn, ex chef de cabinet du sénateur républicain Lamar Alexander (ex ministre de l'éducation sous Bush 1er) , qui a été arrêté dans le cadre de l’opération en février 2013 et a été retrouvé pendu sans autopsie en février 2014. Loskarn ne faisait pas que télécharger, il distribuait aussi du matériel pédoporno. Il y a eu quelques autres US plus ou moins connus à se faire arrêter dans le cadre de l'operation Spare et les organisations de pédos comme la Nambla ont bien sûr dénoncé une "chasse aux pédophiles".

[3] En 2007 déjà, une opération de police US mettait la main sur des studios de production en Ukraine.

[4] Il proposait déjà en 2012 d’armer des milices contres les "terroristes" de l’est du pays, pro Russes.

[5] Elle opposait la pro européenne Iulia Timoshencko à son ancien allié Vikto Ianoukivitch, qui vient de se faire virer par l’Europe et les USA.

[6] Torotno est l’une des principales places mondiales du trafic d’enfants, y compris en matière de snuff movies et est réputé pour être un "Disneyland pour pédophilese. Du coup, la ville est vérolée par les pédos à des postes clés de la police, de la recherche, de la politique… Si Azov Films a choisi cette ville pour prospérer, ce n’est pas pour rien.

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Voilà encore un beau témoignage sur la pseudo justice de notre pays qui passent son temps à persécuter les gens qui se défendent, qui ne veulent plus subir des atrocités en s'imaginant que ce n'est pas aussi grave que ce que a victime leur a fait pour se défendre, comme dans l'exemple suivant, que passer son temps à être maltraité n'est pas aussi grave que de commettre une tentative de meurtre, qui s'appelle normalement légitime défense, en réalité, c'est de se défendre de ce que l'on subis qui est défendu, surtout quand on s'attaque à plus fort que soi, aux parents quand on est enfant et par extension ensuite aux autorités ou pretendues t elles qui représentent en fait le pouvoir qu'on les parents sur l'enfant. <br /> <br /> <br /> <br /> On confond le fait que l'enfant soit petit et ne fasse pas de mal avec ce qu'on fait à l'enfant qui est considéré comme sans danger, ici la personne a visiblement été condamnée autant pour sa tentative de légitime défense que pour ce qu'elle a subis comme si c'était de sa faute, les juges et procureurs essaient de faire croire qu'on trouve de l'aide partout, mais à chaque fois qu'on est un enfant maltraité, on n'a jamais d'aide, même si on demande de l'aide on est accusé de ne pas en vouloir, parce qu'en fait d'aide, on est utilisé à protéger les parents et non à se libérer de leur emprise. On empêche toujours l'enfant (la victime) de se défendre.<br /> <br /> <br /> <br /> On ne peut que rappeler à ce sujet les recherches d'alice miller qui ne font pas passer les maltraitances que subissent les enfants pour une petite nuisances sans conséquences: http://www.alice-miller.com/index_fr.php <br /> <br /> <br /> <br /> Ce que subis l'enfant n'est pas pris en compte et les juges et procureurs qui sont des bourreaux de l'enfant interprètent la réalité des faits à leur convenance sans se soucier de leur véracité. ils sont tout simplement du coté des abuseurs d'enfants qui se disent que tant que ce sont les enfants et pas eux qui en subissent les conséquences, ce n'est pas grave (pour eux, mais pas pour l'enfant). <br /> <br /> <br /> <br /> Ce que décrit cette personne sont l'équivalent de meurtres à répétitions, vous n'y croyez pas, pourtant il y a plein de gens qui disent être revenus de la mort, les NDE ou expérience de mort imminente ! <br /> <br /> <br /> <br /> Comme Alice miller l'a décrit, la société ne fait que protéger les parents au nom de la justice, même les parents bourreaux d'enfants qui maltraitent leurs enfants en permanence ce qui est au moins tout aussi grave que des meurtres, mais tuer un enfant (car maltraiter un enfant, c'est le priver de sa vie) est considéré comme normal voir légal ! <br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est en fait que parce que la tentative de légitime défense de cette personne est visible qu'elle est condamnée, les juges ne voulant pas voir tous le mal que son père lui a fait ils considèrent ça comme insignifiant. La société ne semble vouloir que voir et prendre en compte le dernier acte du drame, celui dont les conséquences sont les plus visibles: <br /> <br /> <br /> <br /> http://www.alice-miller.com/livres_fr.php?page=2a<br /> <br /> <br /> <br /> "Tant que nous sommes insensibles au fascisme familial ou institutionnel et à la souffrance de la petite enfance il est inutile de s'offusquer de l'horreur du dernier acte d'un drame dont on ne veut pas voir le commencement. "<br /> <br /> <br /> <br /> La société n'a pas plus de respect pour les enfants qu'Hitler en avait pour les gens d'origine juive, Hitler qui était lui aussi un enfant d'origine juive par son grand pere, un barond de rotschield ayant mis en ceinte la grand mere d'hitler, une de ses servantes.<br /> <br /> <br /> <br /> Les enfants sont pris en otage en permanence par leurs parents maltraitants, ou leur entourage (parenté), et ils n'ont aucun moyen de s'en sortir parce qu'ils sont pris dans le piège que la société leur a tendu au nom des parents.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> http://oveo.org/index.php?option=com_content&view=article&id=394:pourquoi-s-en-sont-ils-toujours-pris-a-moi&catid=35:vos-temoignages-sur-la-veo&Itemid=49<br /> <br /> <br /> <br /> "<br /> <br /> - Avez-vous subi vous-même de la violence éducative au cours de votre enfance ? Sous quelle forme ?<br /> <br /> Oui, sous forme physique (gifles, coups) et psychique (remarques désagréables, moqueries, humiliations). Pour m'empêcher d'agir, me faire taire, que je sois sage, ou pour m'aider à comprendre quelque chose qui est mal.<br /> <br /> <br /> <br /> - A partir de et jusqu'à quel âge ?<br /> <br /> A partir de 7 ans, et jusqu’à 16 ans au sein de ma famille. J'ai peu de souvenirs « d'avant », j'aimerais savoir, mais on me dit que tout était ok, ce que j'ai du mal à croire. Après mes 16 ans c'est une autre histoire (voir fin de la lettre).<br /> <br /> <br /> <br /> - Par qui ? (père, mère, grands-parents, autre personne de la famille ou de l'entourage, enseignant...)<br /> <br /> Tous les adultes en contact avec moi. La règle étant, "s'il fait des conneries, collez-lui en une", quelque chose de cet ordre-là. Mon père ne se gênait pas pour le dire. J'étais sidéré à chaque fois. Aucun autre père ne disait cela. Je n'ai pas le souvenir de mon père tenant de tel propos envers mon frère ou ma sœur.<br /> <br /> <br /> <br /> Physiquement, surtout mon père, j'ai reçu quelques gifles, fessée déculottée, coup de poing une fois, mais « pas fort » pour diverse bêtises ou manque d'attention pourtant jamais bien grave. Parfois les autres adultes nous corrigeaient quand nous étions turbulents. Parfois j'étais privé de console de jeux, ou de sortie. Du coup, je restais seul devant la tv. Encore aujourd'hui dans ma famille mon père est plus considéré comme quelqu'un de normal que moi. Toutes ses mauvaises actions sont purement et simplement oubliées voire niées des autres, surtout en public.<br /> <br /> <br /> <br /> Psychique: mon père, tous les jours, et à la moindre occasion. Une enseignante, l'instit de CE1/CE2 qui me harcelait sans cesse (punitions horriblement longues, remarques dégradantes). et que j'ai dû côtoyer 4 ans car même en CM1/CM2 nous étions toujours en contact. La cuisinière de la cantine de cette époque (Violence, aucune considération, humiliation -> barbouillage de glace dans la figure parce que je n'aimais pas ça et ne voulais pas la manger). Les autres aussi subissaient en fonction du statut et affinités de leurs parents avec le corps enseignant. C'était écœurant.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette instit me faisait recopier les auto-dictées 50 fois pour me punir de mes mauvais résultats en grammaire. Parfois je me couchais très tard pour pouvoir finir, je craquais, je déchirais ou gribouillais frénétiquement mes cahiers de brouillon et me faisais doublement punir. Personne n'a fait quoi que ce soit pour moi. A l'école j'étais même sa tête de turc et je suppose que les autres enfants le ressentaient également car j'avais peu d'amis, pour eux aussi j'étais une tête de turc.<br /> <br /> <br /> <br /> Les oncles et tantes ou tout autre adulte en interaction avec mes parents ne se gênaient pas pour m'accabler. (T'aides pas beaucoup ton père/ta mère, tu parles pas beaucoup, on te voit jamais, t'es toujours devant ton ordinateur...). Les autres enfants étaient mieux lotis, moins de vannes, moins de moqueries.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon frère et ma sœur n'ont jamais subi ce traitement (mon père est mort quand j'avais 16 ans). On leur a dressé un portrait très dilué de son caractère et façon d'être (et ils ne peuvent pas vraiment vérifier dans leurs souvenirs). Il était beaucoup plus doux avec eux qu'avec moi. Tout comme ses parents ont dû être plus doux avec son propre petit frère qu'avec lui-même.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans le désordre, mon père a osé faire coucher ma mère (et moi, moins de 10 ans) dehors. Il s'est fait prendre la main dans la culotte d'une de mes tantes. Ils m'a puni le jour de mon anniversaire (le seul où il y avait des invités, encore aujourd'hui je ne le fête pas vraiment), il m'a répété un nombre incalculable de fois que je n'étais bon à rien. Il n'a jamais défendu personne, nous devions toujours régler nos problèmes tout seuls comme des hommes. Il était colérique, imprévisible irrespectueux, et il me terrorisait. Dans ma famille personne n’accepte cela. C'est moi le « freak ». Lui passe pour quelqu'un de bien. Un adulte comme les autres, avec ses défauts et qualités.<br /> <br /> <br /> <br /> - Cette ou ces personnes avaient-elles elles-mêmes subi de la violence éducative dans leur enfance ? De quel type, pour autant que vous le sachiez ?<br /> <br /> Mon père disait avoir été enfermé dans sa chambre avec son frère pendant que ses parents sortaient. Je suis certain qu'ils ont subi des violences. Mais je n'ai plus de contact avec la famille du côté de mon père depuis mon adolescence.<br /> <br /> <br /> <br /> Ma mère n'a pas subi ce genre de traitement et de fait ne le reproduisit pas sur moi. Elle n'a pas su me protéger pour autant. Restant soumise et passive.<br /> <br /> <br /> <br /> Au niveau des enseignants, je ne sais pas.<br /> <br /> <br /> <br /> - Vous souvenez-vous de vos sentiments et de vos réactions d'alors (colère, tristesse, résignation, indifférence, sentiment d'injustice ou au contraire de l'avoir "bien mérité"...) ?<br /> <br /> J'ai ressenti de la colère, et de la tristesse. Je m'isolais, me dessinais tombant d'une falaise avec de gros pics en bas. Je gribouillais ça dans un livre entreposé dans la chambre que jamais personne n'a ouvert (j'avais 10 ans, même pas). Heureusement que je n'ai pas eu de journal intime. De toute façon il m'aurait fallu une drôle de justification pour expliquer ça sans avoir des problèmes...L'intimité et les secrets n'ont pas lieu d'être chez nous, surtout si cela fait rire des adultes ou s'il y a quelque chose de gênant pour la petite personne dedans.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans ma famille les adultes s'indignent quand les enfants se plaignent de la souffrance qu'ils endurent. Encore aujourd'hui à 28 ans si je dis à ma mère ce qui chez elles me fait mal, elle m'engueule et nie ma souffrance. Les autres également, même ceux ayant grandi à mes côtés au sein de ma famille. Ils agissent tous comme cela entre eux et cela ne les choque pas.<br /> <br /> <br /> <br /> Au début de l'adolescence, je me scarifiais légèrement, Je quittais l'école en pleine journée (même en primaire), en colère, incontrôlable car mes camarades s'en prenaient à moi et personne n’intervenait. Je faisais des fugues souvent en été et dormais dans une tente dans le jardin qui me servait de cabane.<br /> <br /> <br /> <br /> Je souhaitais avoir d'autres parents, ne plus avoir de frère et sœur (mieux traités que moi), j'en avais marre de l'école, de me réveiller le matin. Je n'arrivais pas à voir l'avenir, comment cela alleait se passer.<br /> <br /> <br /> <br /> - Avez-vous subi cette(ces) épreuve(s) dans l'isolement ou avez-vous eu le soutien de quelqu'un ?<br /> <br /> Dans l'isolement quasi total. Tout ceci étant considéré comme normal. Aujourd'hui encore ma famille vit dans le mensonge et l'ignorance. Refuse de comprendre. La justice ayant fini le travail de mon père en me faisant passer pour le coupable ultime (voir la fin de la lettre). Aujourd'hui « on m'a pardonné » (vous me permettez de rire ?) mais personne n'a jamais vraiment compris. Toute ma vie, j'ai constaté qu'il était plus facile de condamner un innocent que plusieurs coupables. Encore aujourd'hui à de nombreuse reprises.<br /> <br /> <br /> <br /> - Quelles étaient les conséquences de cette violence lorsque vous étiez enfant ?<br /> <br /> Envie suicidaire Dépression. Repli sur soi – peu d'amis. Perte de confiance, de l'envie de faire quoi que ce soit. Résultats scolaires pas terribles. Aucune confiance pour les adultes, les autres enfants.<br /> <br /> <br /> <br /> J'étais seul livré à moi-même et je ne pouvais pas trouver d'aide. Aucun adulte ne m'en a donné les moyens.<br /> <br /> <br /> <br /> - Quelles en sont les conséquences maintenant que vous êtes adulte ?<br /> <br /> Colère, sentiment d'injustice, Difficulté pour aborder les autres, s'amuser, sortir, faire confiance... Beaucoup de solitude car pas envie d'aller vers les autres. Je fume pas mal de cannabis ...<br /> <br /> <br /> <br /> Beaucoup de conflits avec la famille également, dès que j'aborde le sujet de mon père ou de l'éducation sans violence. Je me heurte systématiquement à un mur. Cela m'étouffe, me coupe tout envie de profiter de la vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Je déteste la violence, et suis pourtant capable de m'emporter facilement. Depuis plusieurs années j'ai remarqué du mieux dans mon comportement. Mais je me bats contre ça presque seul. Rares sont les gens avec qui j'ai pu partager le secret de mon enfance, qui comprennent réellement le problème dans mon éducation. Les psychologues/psychiatre sont les pires. Donnant raison à mes parents. Feignant de ne pas connaître Alice Miller...font semblant d'y croire. La plupart sont à côté de la plaque, ou alors depuis mon enfance je n'ai « juste pas de chance ». Je dois absolument pardonner si je les écoute, et ils refusent d'admettre que ce qui s'est produit n'est pas de ma faute (voir fin de la lettre).<br /> <br /> <br /> <br /> - En particulier vis-à-vis des enfants, et notamment si vous êtes quotidiennement au contact d'enfants (les vôtres, ou professionnellement) - merci de préciser le contexte ?<br /> <br /> Je n'ai pas d'enfants.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceux des autres, au début je les détestais. Aujourd'hui, j'ai surtout du mal avec leurs parents. Eux ne me font plus peur, j'ai même de l'empathie pour eux quand je les vois en conflit avec des parents incapables de se comporter en adultes responsables.<br /> <br /> <br /> <br /> - Si vos parents ont su éviter toute violence, pouvez-vous préciser comment ils s'y sont pris ?<br /> <br /> Cette question concerne une partie infime de la population ?<br /> <br /> <br /> <br /> - Globalement, que pensez-vous de votre éducation ?<br /> <br /> Déplorable, stérile, honteuse et complètement aliénante.<br /> <br /> <br /> <br /> - Viviez-vous, enfant, dans une société où la violence éducative est courante ?<br /> <br /> Oui, banale même. Moins à l'école, mais je subissais énormément d'humiliations de la part de certains adultes. Des oreilles tirées, et surtout les petits cheveux à côté des oreilles. Ils ignoraient ma souffrance pourtant visible (colère suite aux jeux de la canette, ou coups divers et variés, moqueries), j'ai quitté l’école primaire plusieurs fois dans ma scolarité, en pleine journée. J'ai du mal à comprendre pourquoi ils n'ont pas réagi. C'était tellement visible. Mais pourquoi s'en sont-ils toujours pris à moi ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ne parlons pas du respect hommes/femmes et du reste...<br /> <br /> <br /> <br /> - Si vous avez voyagé et pu observer des pratiques coutumières de violence à l'égard des enfants, pouvez-vous les décrire assez précisément : quel(s) type(s) de violence ? par qui ? à qui (sexe, âge, lien de parenté) ? en quelle circonstance ? pour quelles raisons ? en privé ? en public ?<br /> <br /> En France: - Dans la rue à Paris, un enfant un peu agité (il sautille, parle modérément fort, ne dérange personne à part sa mère). Elle perd patience, s’énerve, l'insulte. L'enfant répond bien entendu. Ça va crescendo.<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon je vois cela trop souvent, et partout autour de moi en général.<br /> <br /> <br /> <br /> - Qu'est-ce qu'évoque pour vous l'expression " violence éducative ordinaire " ? Quels types de violence en font partie ? Et quelle différence faites-vous, le cas échéant, entre maltraitance et " violence éducative ordinaire " ?<br /> <br /> Des requêtes incessantes (va chercher ci, va chercher ça), qui n'ont aucune utilité à part asservir un enfant.<br /> <br /> <br /> <br /> Des remarques, "tu es un bon a rien", "tu es nul", et des boutades que l'enfant n'apprécie pas, à répétition. Jamais de compliments, d'encouragement.<br /> <br /> <br /> <br /> Les gifles, les bousculades non amicales, les tapes sur la main pour interdire. Ignorer son enfant, le laisser sans activité pour vaquer à ses propres occupations. C'est à cela que je pense. C'est tellement banal que faire un descriptif détaillé serait long et fastidieux.<br /> <br /> <br /> <br /> - Avez-vous des objections aux idées développées par l'OVEO ? Lesquelles ?<br /> <br /> A priori, non.<br /> <br /> <br /> <br /> - Comment nous avez-vous connus : site ? livre d'Olivier Maurel ? salon ? conférence ? autres ?<br /> <br /> J'ai tapé "Association Alice Miller" en tout désespoir de cause dans le moteur de recherche Google.<br /> <br /> <br /> <br /> - Ce site/livre/salon/conférence a-t-il modifié ou renforcé votre point de vue sur la violence éducative à l’égard des enfants ?<br /> <br /> Cela renforce mon opinion.<br /> <br /> <br /> <br /> Si vous acceptez de répondre, merci de préciser sexe, âge et milieu social.<br /> <br /> Je suis un homme de 28 ans et j'ai grandi en Bourgogne dans une famille modeste.<br /> <br /> Romain (337).<br /> <br /> <br /> <br /> NOTE :<br /> <br /> <br /> <br /> Parfois dans mes réponses j'indique de lire ce passage pour comprendre. C'est parce que mon enfance est vraiment très particulière. Voilà pourquoi :<br /> <br /> <br /> <br /> A 16 ans légèrement passés, rien n'avait changé, j'étais profondément déprimé et j'avais envie de me suicider. Un soir, après une dispute particulièrement violente avec mon père. Plus tard la dans la nuit j'ai pris son fusil qui était à porté de main, avec pour objectif de faire quelque chose pour changer ma vie. Je voulais mourir, mais j'ai choisi de vivre et je me suis servi du fusil pour commettre un homicide sur mon père ce soir- là.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous savez, tuer quelqu'un c'est mal. Je le sais tout autant que vous, je ne souhaite pas me vanter de cet acte dons je me serais vraiment bien passé. Encore aujourd'hui ma famille ne comprend pas pourquoi j'ai agi ainsi. Pourquoi et comment j'ai osé faire du mal à mon père. Je me demande si j'ai eu le choix, pour ma part. Parfois je regrette de ne pas m'être suicidé. Les adultes étaient particulièrement absents quand j'avais besoin d'eux et je ne pouvais pas trouver d'aide. Lors de mon procès on m'a dit qu'il y avait pourtant plein d'aides, partout.... Ah bon !<br /> <br /> <br /> <br /> La justice ne m'a absolument pas aidé. Aucun adulte n'a pris la peine d'essayer de comprendre ce que j'ai enduré. On m'a fait passer pour quelqu'un d'absent qui ne s'exprime pas. Quelqu'un qui manque, voire qui n'a pas d'empathie. Mon avocate et certains adultes psychologues de justice ou autres ne se sont pas gênés pour me dire que j'aggravais sûrement les faits, ou que si je ne savais pas m'exprimer j'allais prendre beaucoup car personne ne comprendrait. Mais en réalité on m'a cloué le bec. Le procureur a osé citer les 4éme et 5ème commandements lors de mon procès. Il citait Freud à longueur de temps. J'étais horrifié, ne pouvais toujours pas m’exprimer librement et sans crainte de représailles. J'avais trop peur d'avoir tort (pas sur les faits, mais sur le comportement des adultes avec moi pendant mon enfance). Et de fait, de prendre plus d'années de prison. Je tiens à préciser que j'ai été jugé à 18 ans, soit 2 ans après les faits. Je n'avais donc aucun recul sur ma vie, sur celle des autres pour pouvoir me permettre d’émettre un jugement sur l’éducation de mes parents ou des autres. Si ce que j'avais subi était normal ou pas. Mais c'était a priori normal pour la justice et mon « pétage de câble » devait être puni d'une peine pour l'exemple (dixit le procureur de la République).<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a eu beaucoup de non-dits, et moi dans tout ça, j'étais juste coupable. Je n'ai pas eu droit à la réinsertion, en vérité malgré mon dossier carcéral parfait je n'ai même pas eu droit à une permission de sortie. L'administration pénitentiaire s'est servie de moi à plusieurs reprises pour essayer de me faire donner des noms de détenus qu'ils n'aimaient pas ou voulaient coincer (même le dernier jour à quelques mètres de la sortie j'ai subi des pressions de leur part...). Très honnêtement, les seules personnes qui m'ont compris à cette époque ce sont les prisonniers eux-mêmes et vraiment quelque rare personne dans l'infirmerie ou le corps enseignant des prisons.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui, j'essaye d'avancer dans la vie mais j'ai du mal. Personne ne veut réellement m'aider au sein de ma famille, ils pensent toujours que c'est moi qui suis différent des autres. Ils ne veulent plus en parler mais gardent leur éducation nauséabonde comme modèle.<br /> <br /> <br /> <br /> J'aimerais pouvoir combattre tout cela aujourd'hui. J'ai le sentiment de ne pouvoir trouver la paix que dans cette voie. Mais je me sens tellement seul avec mes convictions. Agir au sein d'un groupe pour faire passer un message serait une bonne chose. J'aimerais m'entretenir avec d'autres enfants qui se sont rendus coupables d'actes horribles, comme moi qui sont en prison. J'ai peur pour eux, ils sont condamnés si personne ne les aide. Aujourd'hui je ne peux même pas travailler pour l'Etat à cause de mon casier judiciaire qui ne sera jamais remis à zéro, ou alors, qui le sera peu de temps avant ma mort.<br /> <br /> <br /> <br /> Le plus dur étant de vivre avec le sentiment que jamais personne ne s'excusera, et surtout pas les membres de ma famille, la justice et ce procureur qui me donne envie de vomir."
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N
Igor les Nazi(e)s etaient des corrompu(e)s de pédophiles du temps de la seconde guerre mondiale svali educate yourself te raffrachira la memoire ! <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=Pl3IBgtop0w
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V
Anonymous sa serait bien d avoir un website securisépour signaler nos pedophiles qui sont dehors actuellement :)
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O
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/pamela-anderson-sa-mere-choquee-elle-ne-savait-pas-que-sa-fille-avait-ete-violee-531878
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A
Mais dans toutes ces arrestations, on n'y voit pas les grands chefs membre des loges françs maçonnes, etc, ils semblent vouloir arrêter surtout les réseaux dissidents (comme dans toute ce que font les gouvernements, dans la lutte contre le terrorisme ou la criminalité par exemple). On ne voit toujours pas la famille d'angleterre derriere les barreaux ou le pape et tout cette clique d'abuseurs d'enfant: http://itccs.org/2014/05/13/common-law-sheriffs-to-arrest-uk-monarch-popes-ratzinger-and-bergoglio-seize-church-property/
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