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15 juillet 2023

Dépopulation et nouvel ordre mondial : deux objectifs traditionnels des milieux mondialistes

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On va revenir aujourd’hui sur deux points essentiels de l’agenda mondial : le gouvernement mondial et la réduction de la population. Beaucoup de gens ont encore du mal à admettre que ce sont là deux des principaux objectifs des élites qui se réunissent à Davos, au Bilderberg, au G7, qui s’organisent des sommets à n’en plus finir pour coordonner les actions de destruction des pays et de leurs populations. 

Il est important que le public comprenne vraiment qui est aux manettes, pourquoi ils agissent, et comme ils l'ont annoncé il suffit de reprendre leurs propos pour comprendre ce qu'il se passe. 

 

Nous avons déjà vu ce qu’est l’idéologie eugéniste et à quel point elle a infusé les milieux universitaires, intellectuels et politiques au tournant du XXe siècle, jusqu’à ce que les Nazis mettent en application une version radicale de l’eugénisme en massacrant les handicapés puis les Juifs, les tziganes et les opposants. Ils sont allés encore plus loin que les Américains, leaders jusque-là dans les lois eugénistes les plus radicales.

Après la guerre de 39-45, l’idéologie eugéniste ne s’est pas évaporée. Elle n’a pas disparu comme par enchantement avec la prise de conscience que sélectionner les humains dignes de vivre sur des critères qualitatifs est juste une horreur, d’autant que les nazis ont été largement recyclés dans les nouvelles structures (qui n’avaient de neuf que leur nom, en général).

Harari Macron

Cette idéologie ne s’est plus appelée eugénisme, et s’est fondue dans des disciplines a priori respectables comme l’éducation, la biologie puis la génétique, le marketing, la gestion des ressources humaines en entreprise puis dans la fonction publique, l’économie et surtout la finance, la protection de l’environnement, le transhumanisme, la démographie…

Sous-jacente chez beaucoup de ceux qui se considèrent comme des "élites", l’idéologie eugéniste est encore bien vivace et on la perçoit très bien dans les propos parfois crus de certains d’entre eux comme le conseiller de Klaus Schwab de Davis Yuval Noah Harari, Bill Gates ou Attali. Pour ces gens qui se considèrent sincèrement comme étant supérieurs aux autres en général, et à la population en particulier, le transhumanisme est non seulement inévitable, mais souhaitable.

Harari, ce sombre individu totalement décomplexé dans son délire parle de "vie non biologique" car pour lui les robots vont avoir une vie et vont nous écraser, sauf évidemment la "petite élite" qui restera utile parce qu’elle sera améliorée par la technologie. Un gourou de secte ne parle pas autrement à ses adeptes.

Harari qui est le chouchou des élites de Davos depuis 4 ou 5 ans expliquait ainsi en 2022 que l’humanité fait face à 3 dangers et opportunités :

  • "Améliorer les humains en surhommes (superhumans)
  • Un écart sans précédent entre riches et pauvres
  • Une nouvelle classe massive d’humains inutiles"

Pour Bill Gates[1], l’équation est de réduire un facteur parmi le développement économique, la baisse du CO2 ou la quantité d’humains sinon le système ne peut pas tenir. Evidemment, c’est sur le facteur humain qu’il compte agir puisque comme nous l’avons déjà vu ces gens opposent l’environnement et les humains, et selon lui pour que l’un aille bien l’autre doit décliner. Et puis, l’environnement doit être préservé pour que l’ « élite » puisse en profiter, de même que le développement technique et économique qui leur permet de s’enrichir.

Ces gens considèrent qu’ils sont légitimes à gérer la société puisque les choses ont toujours été ainsi, et ils considèrent comme une menace l’autonomie des peuples. Tout est donc fait pour que les populations restent dans la nasse où on les a mises, et n’envisagent même pas d’en sortir.

On va revenir sur l’historique du gouvernement mondial, une idée loin d’être neuve mais qui passe encore, étrangement, pour une « théorie du complot », puis sur celle de la baisse nécessaire selon eux de la population mondiale.

 

Le "nouvel ordre mondial" – et le "gouvernement mondial"

adolf-hitler-432 NWO

Cette obsession du contrôle social et sa déclinaison en techniques de manipulation diverses (éducation, santé publique, planning familial, culture, médias, divertissement, contrôle de l’Histoire…) vient des eugénistes anglais du XIXe siècle, qui avaient une vision globaliste de la gestion du monde. Cette vision globaliste est incarnée par des structures public-privé, qui collaborent entre elles : d’un côté les structures liées aux Etats comme l’ONU, le FMI, la Banque mondiale, de l’autre les structures privées comme les ONG, les multinationales, les fondations, le Bilderberg, Davos etc. Tout ce petit monde promeut très clairement depuis toujours une gestion mondiale, et la notion de "gouvernement mondial" est évoquée publiquement depuis quelques années, pour faire "infuser les esprits" comme le dirait sarkoléon.

Sarkoléon annonçait en 2009 au G20, avec Merkel, l’avènement d’un "nouvel ordre économique mondial" auquel personne ne pourra s’opposer, beaucoup avaient déjà bien compris que c’est ce vers quoi nous allions. Par contre sa promesse de mettre fin aux paradis fiscaux, ça il était clair que c’était pour faire passer la pilule puisque les paradis fiscaux sont indispensables à la corruption à grande échelle. Cet individu au nombre incalculable de casseroles, élu en trichant, en a appelé à construire "un nouvel ordre mondial du XXIe siècle" pour gérer "les biens communs de l’humanité". En gros, une spoliation générale au profit du grand capital : nous y sommes.

GT 2023

Mais le concept n’ayant pas été vendu aux électeurs lors des campagnes électorales, l’annonce est passée sous les radars. C’était au moment de la crise financière dite de 2008 mais qui a réellement commencé fin 2006, quand on a injecté des milliards dans le système financier pour qu’il continue à ruiner les économies nationales.

Le concept n’est pas nouveau et on sent dès le départ un aspect assez irrationnel dans cette volonté de fer d’obtenir la paix par le « nouvel ordre mondial » qui a été affichée de plus en plus clairement par ces mêmes dirigeants qui nous ont endettés et vassalisés auprès de puissances étrangères tout en nous faisant la morale et en nous taxant jusqu’à plus soif. Leur "nouvel ordre mondial" n'a rien de ne neuf et ne sent pas bon, c’est le moins qu’on puisse dire, quand on retrace son origine, ceux qui l’appellent et ceux qui le mettent en œuvre.

Voici quelques-unes des nombreuses mentions, certes pas diffusées dans l’opinion publique mais non moins réelles, de ce "nouvel ordre mondial" :

  • 2023-07-14 21_20_55-Albert_Pike_-_Brady-Handy

    Albert Pike, général Confédéré, franc maçon du 33e degré et responsable de la justice au KKK, avait un plan pour organiser trois guerres mondiales dont les 2 premières ressemblaient à celles qu’on a connues (1ère pour mettre à bas les tsars Russes et instaurer le communisme, la 2e en jouant sur le conflit fascistes / sionistes avec une force culminante du communisme pendant ce conflit avant qu’il ne soit contenu. La 3e était prévue entre sionistes et musulmans avec une guerre totale entre tous les pays). D’après William Guy Carr (qui a écrit "Des pions sur l’échiquier", qui mérite d’être lu) : "Le plan de Pike était simple et s’avéra efficace. Il fallait que le Communisme, le Na­zisme, le Sionisme Politique et les autres mouvements internationaux fussent organisés et utilisés pour fomenter les trois guerres générales et les trois grandes révolutions". Pike, qui était franchement luciférien et a introduit cette idéologie dans la franc-maçonnerie, était en lien avec Guiseppe Mazzini, franc-maçon lui aussi et membre de la loge Memphis Miraïm, occultiste et co fondateur de la République italienne, et ensemble ils parlaient vers 1870 déjà d’un futur "gouvernement mondial".
  • La Fabian Society créée en 1884 avait pour ambition "la reconstruction de la société en accord avec les plus hautes perspectives morales", tendance "socialisme" totalitaire. Ils souhaitaient l'établissement d'un "gouvernement mondial". Léonard Woolf (membre du parti travailliste, écrivain et mari de Virginia Woolf) qui avait rejoint la Fabian Society en 1913, a publié en 1916 un bouquin intitulé "International government" dans lequel il appellait à la mise en place d’un gouvernement mondial, un pouvoir supranational, cela bien évidemment au nom de la "paix", cet argument qui a servi à construire l’Europe du business et de la finance. Les "écrivains" HG Wells ou George Bernard Shaw appartenaient à la Fabian Society, quant à Georges Orwell et Huxley ils gravitaient a minima dans son orbite.

Huxley Leary LSD

On note que Huxley, leader de la contre-culture autour des drogues psychédéliques diffusées par la CIA dès les années 50, était un eugéniste revendiqué membre de la société eugéniste dès sa création. Il était pour le "contrôle des naissances" et même pour l’amélioration de l’humain par les moyens disponibles (donc le début du transhumanisme) mais il trouvait que ça ne suffisait pas pour assurer un réel contrôle social.

Huxley, qui a prophétisé dans Le Meilleur des Mondes revisité que le XXIe siècle sera le siècle des "Contrôleurs Mondiaux", était aussi un grand ami d’un des plus éminents psychiatres impliqués dans le programme MK-Ultra, Louis Jolyon West (hypnose).

HG Wells quant à lui était évidemment raciste, voulait une société mondiale et prônait un "darwinisme social". En 1940 il a écrit "The New World Order". Il se félicitait de l'arrivée des médias de masse, en premier lieu la télé mais aussi les groupes de presse d'envergure mondiale, qui ouvraient de nouvelles perspectives en matière de stratégie politique. Il est devenu membre de la société eugéniste dès sa création en 1907 mais était plus pragmatique que Galton. Wells était le tuteur d’Huxley à Oxford, tout en étant responsable des renseignements anglais durant la Première Guerre mondiale, et a initié son élève au culte des Enfants du Soleil, un groupe de l’élite anglaise qui faisait des orgies "dionysiaques". En 1937, Huxley a été diffuser sa vision du monde à Hollywood où il a travaillé sur des scénarios pour MGM, Warner Brothers et Walt Disney. 

  • A-7-ans-le-salut-nazi-d-Elizabeth-II

    Hitler parlait assez régulièrement de créer un "nouvel ordre mondial" [2] qu’il appelait aussi Neuropa. Il a déclaré que le national-socialisme, qui pour lui était beaucoup plus qu’un simple parti politique, "utilisera sa propre révolution pour l’établissement d’un nouvel ordre mondial" et aussi bien-sûr pour créer le surhomme, son hystérie eugéniste.
  • En 1945 Allen Dulles notait que les Américains n’étaient pas enclins à intégrer un gouvernement mondial, et qu’à moins d’une très forte propagande ce n’était pas pour demain.
  • 1947 : Création du World Federalist Movement en Suisse près du siège de l’ONU, qui réclame un "gouvernement mondial fédéral". Parmi ses soutiens il y a eu Albert Einstein, Gandhi, Martin Luther King, Albert Camus, Winston Churchill. De nombreuses organisations fédéralistes mondiales sont apparues, comme "World Parliament" ou l’Union des fédéralistes européens (qui étaient des internationalistes). En 1964 un grand fédéraliste, Nelson Rockefeller (gouverneur de New York notamment) attaquait l’Etat-nation "anachronique" selon lui dans "The Future of Federalism".
  • En 1949, deux sénateurs US (le démocrate Glen H. Taylor et le républicain Alexander Wiley) demandaient déjà que l’ONU évolue afin de créer un « ordre mondial », ou bien de construire cet "ordre mondial" en parallèle de l’ONU. Ils voulaient écrire "une constitution mondiale, un état mondial", au nom de la paix bien bien-sûr.
  • 1958 : dans la revue "World Peace Through World Law", Grenville Clark et Louis B. Sohn[3] proposent la révision de la Charte des nations unies pour créer un gouvernement mondial socialiste. Ils voulaient aussi une "police mondiale dotée d’une force coercitive" et d’ "un pouvoir écrasant " [4]. Ils recommandent aussi un strict contrôle des armes à feu de la "police civile" (celle des Etats) et des citoyens.
  • World Federalists 1

    1962 : Le département d’Etat US a demandé un rapport pour savoir dans quelle mesure le désarmement pouvait être utilisé pour amener un gouvernement mondial. Le rapport "World Effectively Controlled by the united nations" de Lincoln Bloomfield du CFR, spécialiste du désarmement, reprend ces idées. Il dit que "Un monde effectivement contrôlé par les Nations Unies est un monde dans lequel le "gouvernement mondial" passerait par la mise en place d'institutions supranationales, caractérisées par l'adhésion universelle obligatoire et une certaine capacité à employer la force physique. Un contrôle efficace entraînerait ainsi une prépondérance du pouvoir politique entre les mains d'une organisation.... [L]a Charte actuelle des Nations Unies pourrait théoriquement être révisée afin d'ériger une telle organisation à la hauteur de la tâche envisagée, codifiant ainsi un remaniement radical de pouvoir dans le monde".
  • Puis on voit arriver la notion d’environnement, déjà présente chez les Nazis, mais utilisée ici pour justifier la création d’un gouvernement mondial. Norman Cousins ​​(CFR, Planetary Citizens, United World Federalists, rédacteur en chef de Saturday Review), a dit en 1970 pour le jour de la Terre (22 avril) : "L'humanité a besoin d'un ordre mondial. Une nation pleinement souveraine est incapable de faire face à l'empoisonnement de l'environnement... La gestion de la planète, qu'il s'agisse de la nécessité de prévenir la guerre ou de la nécessité de prévenir les dommages ultimes aux conditions de vie — exige un gouvernement mondial". Dans cette mouvance on aussi le WWF co-fondé par le prince Philip (mari d'Elisabeth 2), notamment.
  • 1987 : création du Global Network Institute par une sorte de futurologue, Peter Schwartz qui a travaillé dès 1972 pour le Stanford Research Institute où des travaux sur l’intelligence artificielle ou encore la propagande, la chimie psychiatrique, la guerre psychologiques étaient menés, parfois dans le cadre de MK-Ultra.
  • On a aussi en 87 le discours au sénat du sénateur Jesse Helms, un républicain effrayé par la menace communiste mais qui pointait le problème : "Un examen attentif de ce qui se passe dans les coulisses révèle que tous ces intérêts travaillent de concert avec les maîtres du Kremlin afin de créer ce certains appellent un nouvel ordre mondial. Des organisations privées telles que le Council on Foreign Relations internationales, l'Institut royal des affaires internationales, la Commission trilatérale, la Conférence de Dartmouth, l'Aspen Institute for Humanistic Studies, l'Atlantic Institute, et le groupe Bilderberg servent à diffuser et à coordonner les plans de ce soi-disant nouvel ordre mondial dans les cercles commerciaux, financiers, universitaires et officiels puissants". A ce sujet, il est probable que Poutine joue la même partition que l’occident même s’il y a des dissensions notamment à cause des matières premières.

Les choses se sont apparemment accélérées en 1991, où il a beaucoup été question de "new world order" :

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    Georges Bush 1er, le 16 janvier, s’extasiait en évoquant l’opération "tempête du désert" de la guerre du Golfe : "Nous avons devant nous l’opportunité de forger pour nous-mêmes et pour les générations futures un nouvel ordre mondial – un monde où les règles de la loi, et non les règles de la jungle, gouverneront la conduite des nations […] où une ONU crédible pourra utiliser son rôle de gardien de la paix pour accomplir la promesse et la vision des fondateurs de l’ONU".
  • John D Rockefeller (qui a été chef du "Depopulation Council"), à la réunion du Bilderberg à Baden Baden en 1991 : "Nous remercions le Washington Post, le New-York Times, Times Magazine et les autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion pendant au moins 40 ans... Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan mondial s’il avait été l’objet d’une publicité quelconque pendant ces années-là. Mais le monde est vraiment plus sophistiqué et préparé à marcher vers un Gouvernement Mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable aux décisions nationales qui se pratiquent depuis des siècles". Un membre de la fondation Rockefeller où après l’eugénisme on a promu la "biologie moléculaire", puis la génétique, Frederick Osborn, a déclaré quant à lui "En fin de compte, il serait beaucoup plus facile et plus sensé de fabriquer un nouvel homme complet de novo, à partir de matières premières choisies de manière appropriée, que d'essayer de redonner une forme humaine à ces pitoyables reliques qui sont restées..." [5]
  • Toujours en 1991 le rapport du Club de Rome "The First Global Revolution" en appelle à l’ONU pour faire face au chaos annoncé (réchauffement climatique, crise alimentaire généralisée, inégalités et pressions économiques et sociales…) et organiser le monde pour que les intérêts des capitalistes occidentaux soient préservés le tout dans "un nouvel esprit de coopération". C’est en fait un néo-colonialisme au nom de la propagation de certaines "valeurs" comme la fameuse "démocratie" dont nous entendons tellement parler ou plus récemment l’égalité des "genres", la "vaccination" de masse etc. C’est l’ONU qui doit développer une "vision commune" tout en sachant que "la démocratie n’est pas une panacée" car "elle ne connaît pas ses limites" et ne peut pas tout organiser.

Agenda 2030

Depuis, le concept a été largement banalisé : alors que le concept de "nouvel ordre mondial" était généralement considéré comme une théorie du complot avant que sarkoléon ne s’en revendique, maintenant que tout est prêt les mondialistes en parlent à longueur de temps et désormais en public. On ne va pas reprendre les dernières sorties à ce sujet des eugénistes / mondialistes, mais il faut quand-même évoquer Klaus Schwab, issu d’une famille pro Nazis et Monsieur Loyal du forum de Davis, qui s’inscrit pleinement dans la devise de l’Agenda 2030 : "Agissons pour un monde plus durable et solidaire".

C’est exactement le prétexte du Grand Reset prôné par Schwab depuis plusieurs années. L’objectif est de mettre en place une gouvernance mondiale pour répondre aux enjeux "climatiques". 

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Dans son bouquin "La grande réinitialisation", il développe cette idée que la population mondiale qui aurait selon lui une "croissance exponentielle" abîme l’environnement (celui des riches). Il faut donc un gouvernement mondial. Dans le livre il dit "Dans ce nouveau monde désordonné, défini par un glissement vers la multipolarité et une concurrence intense pour l'influence, les conflits ou les tensions ne seront plus motivés par l'idéologie (à l'exception partielle et limitée de l'Islam radical), mais encouragés par le nationalisme et la « compétition pour les ressources. Si aucune puissance ne peut faire respecter l'ordre, notre monde souffrira d'un "déficit d'ordre mondial".

En janvier 2004 c’est Jean-Paul 2 qui en appelait à la mise en place d’ "un nouvel ordre international" sous pilotage de l’ONU (qu’il fallait selon lui réformer pour lui donner davantage de pouvoir), afin d’assurer la paix dans le monde[6].

Le concept s’est aussi internationalisé, chaque puissance veut établir et diriger son « nouvel ordre mondial ». En 2013, le World Governement Summit a été créé en tant qu’ONG par le cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum dirigeant des Emirats Arabes Unis et émir de Dubaï. La Chine, qui se sent maintenant en capacité de défier ouvertement les Etats-Unis et ses vassaux, revendique son modèle "multilatéral" de "nouvel ordre mondial". Les promesses n’engagent que ceux qui croient n’est-ce pas ?

Chacun veut imposer son modèle de "nouvel ordre mondial", c’est-à-dire dominer les autres. C’est une guerre impérialiste comme on en a tant connu, mais avec de nouveaux concurrents dans le jeu mondial. Ceci dit, il est fort probable que les élites chinoises aient déjà été totalement corrompues et que tout cela ne soit que du cirque, d’autant que le modèle occidental semble se rapprocher de plus en plus du modèle chinois, encore cité en exemple par Attali récemment pour sa gestion de la censure des réseaux sociaux. 

 

La dépopulation

Bill Gates afrique

Cet autre objectif des mondialistes est délicat à afficher publiquement, mais on constate que certains osent exprimer ce genre d’idées en public et sont adulés par les dirigeants occidentaux. Il s’agit d’une très vieille marotte de nos classes dominantes : En 1798 Thomas Malthus publiait anonymement "An Essay on the Principle of Population" (Essai sur le principe de la population) qui annonce que la population va croître de façon exponentielle en raison du progrès jusqu’à ce que les ressources manquent, et a suscité un débat dans l’opinion publique. Fallait-il contrôler la fertilité ? Quelle population devait être contrôlée ?

Le gouvernement anglais en a profité pour faire passer en 1800 le Census Act pour commencer à recenser la population avec des éléments sur la taille des ménages, le travail ou l’absence de travail, les habitations. A cette époque, l’Angleterre déjà avancée dans l’industrialisation, se posait sérieusement la question des ressources disponibles pour la croissance économique.

Au milieu XIXe on a le début de l’eugénisme, qui démarre dans l’aristocratie anglaise avec l’inventeur du concept en 1883, Galton, ou avec son neveu Darwin, et prend très vite chez les cousins allemands. Il est question d’une élite qui doit gérer la masse, voire la liquider si elle est jugée inapte.

Karl Pearson

Il y a l’idée de créer une race supérieure : Karl Pearson, formé en Allemagne à la sociologie, était le bras droit de Galton à l’University College. Pour lui, par exemple, "il n'y a aucun espoir de purification raciale dans un environnement qui n’implique pas la sélection des germes". Il fallait donc modifier la manière dont les couples se formaient pour favoriser la reproduction des "nobles", et comme le disait Galton développer un "sentiment de caste parmi ceux qui sont naturellement doués" afin de préserver la race anglaise de la dégénérescence.

Au début du XXe siècle les sociétés et associations eugénistes se sont multipliées aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne et même en France où plusieurs théoriciens eugénistes ont été reconnus. L’objectif de ces sociétés comme la Eugenics Education Society créée en 1907 dont les membres étaient des aristocrates, intellectuels ou politiciens[10], était de populariser ces théories et faire connaître les principes de l’hérédité selon les eugénistes. 

Dans les années 20 une World Population Conference a été mise en place en Suisse pour étudier la croissance de la population et discuter des moyens de réduire la population. La World Population Conférence a ensuite essaimé des antennes nationales et a poursuivi ses activités après la Deuxième Guerre.

Margaret Sanger

La créatrice officielle de la World Population Conference n’est autre que Margaret Sanger, eugéniste et fondatrice du Planning Familial pour réduire les naissances chez les Noirs et les pauvres dans un premier temps, puis chez toutes les femmes. Elle a aussi beaucoup propagé les théories sur la sexualité des enfants.

En 1922, Sanger assistait à une conférence des néo-malthusiens, courant de pensée selon lequel il fallait contrôler strictement la croissance de la population avant d’organiser la session suivante en 1925. C’est ensuite que, grâce à l’argent de son mari et de Rockefeller, toujours présent pour financer les eugénistes, qu’elle a organisé sa conférence mondiale sur la démographie à Genève.

 

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En 1954 a eu lieu la 1ère conférence mondiale sur la démographie de l’ONU à Rome qui comme la conférence suivante à Belgrade en 1965 visait à faire le point des données "scientifiques" sur le sujet. La 3e conférence en 1974 à Bucarest a adopté un "plan d’action pour la population mondiale". A la 4e conférence à Mexico en 1984, des recommandations ont été fixées et au Caire en 1994 le plan a été adopté par 180 pays. Il porte sur plusieurs fronts dont le principal est d’encourager les femmes à l’autonomie en faisant la promotion de la "santé reproductive".

Les Etats sont aussi davantage impliqués dans la gestion des familles, les droits des enfants, le soutien socio-économique. Pour les vieux, l’objectif est qu’ils soient actifs et travaillent aussi longtemps que possible. Beaucoup d’attention était portée aux migrants et à leurs droits. Enfin, après avoir envoyé les gens vivre en ville, il fallait mieux les répartir dans les villes moyennes.

Dans les milieux mondialistes, on a pourtant toujours été décomplexé avec le concept de réduction de la population. Le premier directeur général de l'UNESCO, Julian Huxley, affichait son idéologie eugéniste et prônait ouvertement, même si les médias de la bourgeoisie n'en parlaient pas, une réduction de la population mondiale.

Julian Huxley

Dans son discours d'inauguration il en appelait à une "unification politique mondiale" pour "éviter la guerre" (il regrettait que "l'UNESCO doit accepter le fait que le concept de nation est toujours à la base de la structure politique du monde". Déjà, il s'agissait d'utiliser l'éducation pour formater les populations civiles mondiales.

Il considérait que l'objectif de l'UNESCO était de promouvoir l'évolution de l'espèce humaine et que le stade final de développement est le "gouvernement mondial". Il a expliqué : "Ainsi, bien que, pour atteindre définitivement un tel stade, l’unification politique sous un Gouvernement Mondial quelconque soit indispensable, l’unification des choses de l’esprit non seulement est nécessaire mais encore peut servir à préparer le terrain pour d'autres types d'unification", notamment une "unification spirituelle du monde".

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En 1948 avec l'appui de l'UNESCO créée en 45, Julian Huxley a fondé la première organisation transnationale écologiste, l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui existe toujours et attribue aux différentes espèces un statut de conservation. C'est aussi lui qui a lancé le concept de transhumanisme dans les années 50. Il a présidé en 1952 le congrès fondateur de "The International Humanist and Ethical Union" (IHEU) avant d'en diriger la branche anglaise.

A l’école, on nous a appris qu’il y avait trop d’enfants par femme en Afrique et qu’ils n’avaient donc pas assez à manger. On nous a dit que l'idéal est 2,1 enfants par femme, équilibre difficile à trouver. L’équation est beaucoup plus complexe : les pays de vieux meurent ou doivent importer de la main d’œuvre. L’accès à l’eau, à la nourriture, ne dépendent pas du nombre de la population mais de la disponibilité et de l’efficacité des infrastructures et de la capacité de production alimentaire. C’est politique avant d’être démographique.

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En 1952, John D. Rockefeller a créé et financé le Population Council, qui lui aussi existe toujours, pour produire de la recherche en biomédecine, en sciences sociales et en santé publique, et ciblait particulièrement les pays en voie de développement pour y apporter différentes méthodes contraceptives. Beaucoup d'ONG versées dans la "santé" et l' "éducation" cherchent à réduire la population sans forcément le dire ouvertement.

Mais l'idéologie eugéniste est bien là, et revient à la surface en entraînant une certaine gêne. Mais cela n’a choqué personne de donner le prix Nobel de médecine à Sir Fram MacFarlane, qui voulait réduire la population indonésienne après la guerre et a fait pression sur le gouvernement australien pour qu’il utilise des armes biologiques à cet effet, pour limiter l’immigration asiatique selon lui trop massive [7].

En 1947, il envisageait de contaminer la nourriture dans le cadre d’un test. Quand le principe Philip a dit qu’il aimerait se réincarner "en virus mortel pour régler le problème de la surpopulation", on a préféré dire que c’était une simple bourde. Les sorties de Laurent Alexandre, ce fanatique du transhumanisme, ou même d'Attali et consorts, choquent de moins en moins. 

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Pendant des années les grosses pierres taillées appelées les Guidestone, qui recommandaient (c’est la 1ère des 10 recommandations) de réduire à 500 millions la population mondiale et de "Guider judicieusement la reproduction afin d'améliorer adaptabilité et diversité", sont restées en place. On ne sait pas qui a demandé à les mettre là en 1980 ni qui les a fait sauter en juillet 2022.

Si l’on regarde les choses de manière un peu crue, on constate que l’ONU a établi des méthodes de réduction de la population dans les pays occidentaux dès la fin de la 2e Guerre Mondiale, avec le contrôle des naissances, le suivi médical des femmes, la contraception, l’avortement, l’accès à l’éducation... Mais il semble que les méthodes "douces", sans contrainte, ne suffisent plus.

L’ONU nous explique, en gros, que le contrôle de la démographie est nécessaire pour éviter des guerres. La Global Depopulation Policy a pu être déployée dans tous les pays vassalisés par les Etats-Unis après la guerre.

La croissance de la population serait trop rapide pour les ressources disponibles, et au lieu d’agir sur la quantité et la répartition des ressources disponibles on veut réduire la population. Plusieurs moyens existent, tels que la baisse de la fertilité qui peut être accrue par la nourriture, les produits chimiques, la pollution… On peut aussi, comme en Chine de 1979 à 2015, interdire aux gens d’avoir plus d’un enfant, ou comme en Inde dans les années 50 à 70, stériliser de force les femmes qui ont déjà eu un ou deux enfants.

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La stérilisation chimique est un autre levier pour baisser la fertilité des populations, à leur demande ou à leur insu comme par exemple avec le fluor mis dans l’eau du robinet depuis les années 50[8] ou dans le dentifrice, ou avec du bisphénol A utilisé dans le plastique depuis les années 80, ou avec l’aluminium qu’on vaporise dans le ciel des pays de l’OTAN. Les vaccins ont aussi été utilisés, notamment par la fondation Gates, pour dissimuler des produits stérilisants. Des pratiques sociales, comme obliger les femmes à travailler pour compenser la baisse des salaires, prolonger et répéter les crises économiques et sociales, développer la peur de l’avenir chez les jeunes, permettent aussi de réduire la procréation.

Le résultat probable est une baisse drastique de la population de plusieurs pays dans les 30 prochaines années, notamment au Japon, en Espagne ou en Italie où la population pourrait avoir diminué de moitié en 2050.

Parmi les lobbyistes de la réduction de la population aujourd’hui, on peut citer :

Ted Turner

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Ted Turner le patron et fondateur de CNN qui expliquait en 2008 à la télé que pour préserver l’environnement il est nécessaire de réduire la population mondiale car celle-ci est responsable de l’augmentation de la température mondiale : "Il y a trop de gens. C’est pour cela que nous avons un réchauffement mondial. Nous avons un réchauffement mondial parce que trop de gens utilisent trop de choses, s’il y avait moins de gens, ils utiliseraient moins de choses". A ce moment, le concept de carbone initié par Al Gore n’était pas encore une religion. Le propos pouvait sembler délirant en 2008 parce que la propagande climatique et la culpabilisation des citoyens commençaient seulement.

Turner est un pur eugéniste, tout comme ses copains du "Good Club", le club des nantis "philanthropes"de Wall Street, qui se réunissent pour discuter comment ils vont atteindre leurs charitables objectifs de dépopulation. En 2009 la presse a évoqué un dîner de ce club à New-York où étaient présents Bill Gates, George Soros, Warren Buffett, Oprah Winfrey, David Rockefeller et Ted Turner parmi d’autres.

La sauterie était organisée le 5 mai 2009 juste après que l'OMS ait déclaré la pandémie de H1N1 par Gates, Buffet (qui a donné la moitié de sa fortune à Gates) et Rockefeller qui en était l’hôte, a été l’occasion d’aborder des sujets aussi anodins que l’aggravation de la crise économique, la santé mondiale, la "surpopulation".

Selon eux, la croissance de la population constitue "une menace environnementale, sociale et industrielle".

 

Bill Gates :

Gates Bono

Son père Bill Gates Sr, avocat d’affaires, a été président du barreau de Washington et a créé le cabinet de lobbying Preston Gates & Ellis présent aussi en Chine. Il était aussi élu de la région de Seattle, a été membre du conseil d’administration du Planning Familial au niveau régional et national, et de United Way, une ONG axée sur l’éducation. Il a beaucoup financé l’université de Washington, sir laquelle la famille Gates a beaucoup d’influence.

A la mort de son père en 2020, la fondation de Bill Gates a fait savoir que c’est Gates senior qui était à l’origine des actions de la fondation pour la santé mondiale.

On doit aussi rappeler ses liens avec Jeffrey Epstein qui finançait des firmes de biotech, d’intelligence artificielle… Et pour Gates, l'intelligence artificielle et les techniques de production de gènes vont "sauver l'humanité", il a donc investi beaucoup d'argent dans ces domaines. Il s'agit bien d'améliorer l'humanité, c'est du transhumanisme et il fait partie des lobbyistes qui sont en train de normaliser ces concepts auprès de l'opinion publique sans qu'il n'y ait aucun débat public à ce sujet.

Bill Gates n’hésite pas à dire que face au manque de ressource et aux enjeux environnementaux, il va falloir réduire la population mondiale. Pour voir plus en détail ses actions en matière de "santé", voir cet article ou celui-là.

 

Yuval Noah Harari :

 

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Yuval Noah Harari, ce conseiller de Klaus Schwab aussi allumé qu’Attali dit clairement que grâce au covid ils pourront faire passer l’identification et le contrôle biométrique de la population, à distance et en temps réel. L’homme est "piratable" selon lui, et ne doit pas avoir de libre arbitre.

C’est un transhumante et probablement un sataniste, qui parle de "créer des hommes dieux" grâce à la machine. Mais pas tout le monde :seule une élite aura droit d’être améliorée : "la plupart des humains ne seront pas mis à niveau, et deviendront par conséquent une caste inférieure dominée à la fois par les algorithmes informatiques et les nouveaux surhommes". C’est aussi un eugéniste : "La question la plus importante de l’économie du 21e siècle pourrait bien être de savoir quoi faire de toutes les personnes superflues". Il ne parle pas des milliardaires qui coutent si cher à la planète et à la société, mais bien de ceux qui vivent avec moins d’1 $ par jour.

On ne va pas épiloguer sur les élucubrations de ce type, qui trouve un écho formidable dans les milieux mondialistes: dès qu'il ouvre la bouche sa haine de l'humanité transpire. 

 

Au sujet du prétexte environnemental, qui aujourd'hui semble se résumer à l'obscure question du carbone, on doit relever que lorsqu'il est question de réduire les émissions de CO2, il n’est jamais question d’amener les milliardaires à la raison ou de les supprimer avec leur train de vie méga polluant, la question est toujours comment réduire les pauvres et entraver leur liberté. Un virage a été pris avec Al Gore qui a mis sur le devant de la scène le concept de réchauffement climatique lié au CO2 lui-même lié à l’homme, avec l’idée de taxer le CO2.

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D’ailleurs avant même que les lois sur le CO2 passent, après son film, il a créé la 1ère bourse d’échange des droits de CO2. C’est devenu un business. Gore a créé l’ONG GLOBE en 1992 avec John Kerry: Global Legislators Organization for a Balanced Environment, dont est membre aussi Michele Rivasi. Sa branche européenne fait du lobbying climatique auprès de l’Europe + antenne en Russie et au Japon. Objectif modifier la législation sur le climat.

Dans son livre "Earth in the Balance" il appelle au contrôle de la population et une gestion mondiale de l’énergie.

Le club de Rome qui a été créé en 1968 a publié en 1972 le rapport "les limites à la croissance" qui considère l’augmentation de la population comme une menace pour l’avenir du monde. Mais le rapport avait vu juste sur un point : il donnait soixante ans (2030) au système économique mondial pour s'effondrer, à cause de la diminution des ressources et la dégradation de l’environnement et appelait à revoir le système économique pour repousser l’échéance.

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Et justement en 1991 le club de Rome a publié un rapport intitulé "The First Global Revolution" dans lequel l’option d’utiliser l’environnement pour in fine s’en prendre à la population mondiale est mise sur la table. "En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l'idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d'eau, la famine, etc. feraient l'affaire. Dans leur ensemble et dans leurs interactions ces phénomènes constituent bien une menace commune qui exige la solidarité de tous les peuples. Mais en les désignant comme l'ennemi, nous tombons dans le piège contre lequel nous avons déjà mis en garde, à savoir confondre les symptômes et les causes. Tous ces dangers sont causés par l'intervention humaine et ce n'est que par un changement d'attitude et de comportement qu'ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi, c'est donc l'humanité elle-même". Génial non ?

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Dans ce rapport les auteurs évoquent la société "post industrielle", la "société de services" ou la "société de l’information" qui s’annonce et bousculera les modes de vie comme les sociétés, dans un contexte de menaces –du point de vue de l’hégémonie US- comme la croissance des populations des "pays du sud", la baisse des ressources naturelles, les inégalités de plus en plus marquées, la pression migratoire, le chômage de masse lié au développement des technologies ou la "perturbation du climat mondial" etc. On s’attend à une montée des tensions entre pays riches et pauvres, et dans un même pays entre les riches et les pauvres.

Il y a 30 ans ce rapport écrit par le club des plus grands capitalistes occidentaux disait que "L'un des aspects de la situation contemporaine est la prise de conscience croissante du fait que l'espèce humaine, dans sa quête d'une vie meilleure par l'exploitation de la nature, court à la destruction de la planète et d’elle-même". La déforestation, les pollutions industrielles, l’acidification des eaux de surface, le gaspillage des matières premières : tout y était[9]. "Il semble que nous devions nous préparer à une situation critique qui se produira dans quelques décennies, lorsque nous serons forcés par les dangers du réchauffement de la planète à réduire drastiquement notre utilisation des combustibles fossiles et que nous n'aurons pas d'alternatives en vue"

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Les capitalistes ont-ils changé de braquet depuis ? Evidemment non. Mais ils ont anticipé, ils se sont littéralement gavés ces trente dernières années tout en réduisant les droits des populations partout dans le monde sous différents prétextes. Et on n’a toujours pas de plan B, à part éventuellement une réduction de la population mondiale.

Le concept de "durabilité", qui donna celui de "développement durable" dont on nous a rebattu les oreilles pendant 20 ans avant de constater que c’était bien en-dessous des ambitions qu’il faudrait avoir puisque le développement dans ce système économique ne peut pas être "durable", a été introduit dans ce rapport : "En cherchant une approche normative du développement futur du monde en ce moment de turbulence et de changement, il est vital de découvrir si les niveaux actuels de prospérité matérielle dans les pays riches et industrialisés sont compatibles avec la durabilité globale ou, mieux encore, si une économie mondiale alimentée par une demande de consommation stimulée peut se maintenir pendant une longue période. Ceci est particulièrement pertinent face aux contraintes démographiques et environnementales"

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La baisse de la population est considérée comme un impondérable, même si ce n’est jamais dit aussi abruptement. On estime par exemple que "Les conséquences à long terme de l'évolution démographique sont inextricablement liées au développement et à l'harmonie futurs du monde".

En décembre 1974 a été publié le "National Security Study Memorandum (NSSM) 200: Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests" ou rapport Kissinger qui considère que la croissance de la population des pays pauvres est une menace pour la sécurité des Etats-Unis. Il propose une stratégie de contrôle des naissances, les guerres et la famine.

Bref: on voit que dans la balance, la population ne pèse pas lourd face à la préservation de l'environnement, et qu'il n'est pas du tout question de revenir sur le modèle capitaliste qui consomme les hommes comme la nature. Aujourd’hui, puisque le système économique est devenu délirant et que l’environnement est très impacté, c’est la population qui est la variable d’ajustement. Pourtant beaucoup ont démontré que la planète pourrait nourrir tout le monde et même beaucoup plus.

 

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Impossible de réduire la population et d’établir un gouvernement mondial sans un contrôle total des populations, qui si elles étaient mises au courant de ce plan, n'en voudraient pas. Le contrôle vise les esprits comme le montrent les derniers documents de la division STRATCOM de l’OTAN sur la guerre cognitive par exemple, et passera aussi par le numérique. Le lien entre les entreprises de la tech en général, et les GAFAM en particulier, et l’appareil sécuritaire US mériterait d’être davantage éclairci.

Le plan de domination d’une petite clique de nantis, qui se déroule probablement depuis que le système financier existe, n’était jusqu’à il y a quelques années connu que de cette clique et de ses stipendiaires, nos gouvernants, les dirigeants de multinationales, les banquiers. Avec l’arrivée d’internet et la diffusion massive et instantanée de nombreuses informations dont certaines sont très pertinentes a bouleversé ce modèle de captation de l’information par l’élite. Aujourd’hui plus personne ne peut nier que ces gens s’organisent entre eux à travers une série de structures, pour siphonner les richesses produites par les masses et assurer leur domination sur le long terme, idéalement dans le cadre de leur "nouvel ordre mondial" devenu à la mode. Pour cela, rien de tel que leur fameux "gouvernement mondial". On ne peut plus nier, maintenant que le numérique va remplacer la force de travail humaine, que leur objectif est de réduire la population pour profiter seuls d'un environnement qu'ils pourront piller.

 

 


[1] Conférence TED donnée en 2010 au sujet de l’augmentation des besoins en énergie https://youtu.be/JaF-fq2Zn7I

[2] Du Bois, W. E. B. “Neuropa: Hitler’s New World Order.” The Journal of Negro Education, vol. 10, no. 3, 1941, pp. 380–86. JSTOR, https://doi.org/10.2307/2292742.

[3] Venkatarangaiya, M. India Quarterly, vol. 15, no. 1, 1959, pp. 81–83. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/45068091.  

[4] Cf. « Global tyrany step by step : The United Nations and the emerging New World Order » de William F. Jasper.

[5] Cf. Daniel Estulin « TransEvolution, the coming age of human destruction ».

[6] C’était l’époque du « village mondial » etc. Déjà en 1995, Jean-Paul 2 disait que « L'Organisation des Nations Unies doit s'élever de plus en plus au-dessus du statut froid d'une institution administrative et devenir un centre moral où toutes les nations du monde se sentent chez elles et développent une conscience commune d'être, pour ainsi dire, une famille de nations ».

[7] « The New World Order Facts & Fiction » de Mark Dice, The Resistance San Diego, 2010.

[8] Le fluoride a aussi un impact sur l’intelligence et sur les gènes, et a donc un effet à long terme sur plusieurs générations, d’autant qu’il se cumule avec les autres poisons.

[9] Mais la macropollution la plus dangereuse, selon le rapport, c’étaient les gaz à effet de serre en particulier le CO2. Affirmation qui se fondait apparemment sur « de nombreux et très sophistiqués modèles du climat global » dont on sait parfaitement l’inaptitude à refléter la réalité.

[10] Il y avait parmi ses membres John Meynard Keynes, Lord Arthur Balfour, Neville Chamberlain. Selon Galton, l’Eugenics Education Society était « le trésor de l’héritage humain ».

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